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Bourses d’études TD pour le leadership communautaire
Tu en es à ta dernière année d’études au cégep (si tu vis au Québec) ou au secondaire (si tu vis à l’extérieur du Québec)? Tu as démontré ton engagement à faire une différence positive dans ta collectivité? Tu pourrais être admissible à une Bourse d’études TD pour le leadership communautaire d’une valeur pouvant aller jusqu’à 70 000 $ sur 4 ans pour des études postsecondaires au collège ou à l’université.
Nous n’acceptons plus de candidatures pour l’année 2024/2025. Les candidatures des étudiants qui commenceront à fréquenter l’université ou un collège en septembre 2026 seront acceptées à partir de septembre 2025.
Aider à ouvrir les portes à un avenir plus inclusif et durable
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À propos des Bourses d’études TD pour le leadership communautaire
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Lauréats
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Anciens boursiers en vedette
En quoi consistent les Bourses d’études TD pour le leadership communautaire?
Depuis 1995, la TD a accordé des millions de dollars en Bourses d’études TD pour le leadership communautaire pour souligner le travail des étudiants qui font preuve d’un engagement exceptionnel à l’égard de la collectivité. Les lauréats des Bourses d’études TD pour le leadership communautaire obtiennent jusqu’à 70 000 $ pour couvrir leurs droits de scolarité et leurs frais de subsistance, et bénéficient d’occasions d’emploi d’été rémunéré, de réseautage entre pairs et de mentorat. Soutenir les jeunes leaders communautaires est une des façons dont la TD aide à créer un avenir plus inclusif et plus durable.
As-tu fait preuve de leadership pour apporter des changements importants et durables dans ta collectivité? Parle-nous de tes efforts de leadership et de ce qui motive ton engagement communautaire! Nous nous intéressons davantage à l’incidence que tu as sur le monde qu’à ton relevé de notes. Ce programme de bourses d’études est ouvert aux étudiants qui font preuve de leadership et qui ont une cote R minimale de 26 (au Québec) ou une moyenne minimale de 75 % (à l’extérieur du Québec), et qui aident à favoriser des changements positifs dans leur collectivité.
Les Bourses d’études TD pour le leadership communautaire sont offertes à des étudiants qui aident à soutenir le changement, à favoriser le progrès et à contribuer à créer un monde meilleur dans leur collectivité.
Qu’est-ce que le leadership communautaire?
Nous voulons découvrir le parcours d’étudiants qui ont démontré un engagement exceptionnel et constant pour aider à améliorer le monde en réglant un problème social ou communautaire. Par exemple, les projets peuvent porter sur le nettoyage de l’environnement, la promotion de la justice sociale ou la lutte contre la pauvreté des enfants dans la collectivité. Découvrez ce que certains anciens lauréats ont fait pour contribuer à améliorer les choses dans leur collectivité.
Comment les lauréats sont-ils choisis?
Jusqu’à 80 finalistes sont retenus pour passer une entrevue avec un des cinq comités de sélection régionaux. Ensuite, au moins deux lauréats sont choisis dans chacune des cinq régions suivantes :
- Provinces de l’Atlantique
- Québec
- Ontario
- Provinces des Prairies/Territoires du Nord-Ouest/Nunavut
- Colombie-Britannique/Yukon
Admissibilité aux Bourses d’études TD pour le leadership communautaire
Est admissible à une Bourse d’études TD pour le leadership communautaire toute personne étudiant au Canada qui remplit les conditions suivantes :
- A fait preuve de leadership au sein de sa collectivité.
- Termine sa dernière année d’études au cégep (pour les étudiants du Québec) ou au secondaire (pour les étudiants à l’extérieur du Québec).
- A obtenu une cote R minimale de 26 (au Québec) ou une moyenne minimale de 75 % (à l’extérieur du Québec) dans sa plus récente année d’études achevée.
- Être un citoyen canadien, avoir le statut de résident permanent ou avoir le statut de personne protégée en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés du Canada. (Remarque : Si un candidat a le statut de personne protégée en vertu de la loi, il doit également avoir un permis d’études, comme le permet la loi.)
Pour obtenir tous les renseignements et les exigences d’admissibilité, nous vous invitons à lire les modalités.
Nous n’acceptons plus de candidatures pour l’année 2024/2025. Les candidatures des étudiants qui commenceront à fréquenter l’université ou un collège en septembre 2026 seront acceptées à partir de septembre 2025.
Pour en savoir plus, appelez au :
1-800-308-8306.
Échéancier des Bourses d’études TD pour le leadership communautaire
Du 4 septembre au 13 novembre 2024 |
Période de soumission des demandes des bourse |
Février 2025 |
Les finalistes sont sélectionnés et avisés |
Février / Mars 2025 |
Les finalistes sont passés en entrevue par un comité de sélection |
D’avril à juin 2025 |
Les candidats et candidates sont informés de la décision rendue relativement à leur candidature |
Mai / juin 2025 |
Cérémonie de remise des bourses |
Lauréats des Bourses d’études TD pour le leadership communautaire
Les lauréats des Bourses d’études TD pour le leadership communautaire sont pour nous des héros communautaires qui s’impliquent non pas pour obtenir de la reconnaissance, mais bien parce qu’ils sont déterminés à rendre le monde meilleur.
Ces jeunes Canadiens extraordinaires de partout au pays ont aidé à apporter des changements importants et durables dans leur collectivité et partagent la même vision : une personne seule peut changer les choses! Découvrez ci-dessous le travail communautaire des lauréats, dans leurs propres mots.
Anciens boursiers en vedette
Nous croyons que certains anciens lauréats des Bourses d’études TD pour le leadership communautaire continuent de montrer qu’ils ont un but commun avec la TD : contribuer à enrichir les collectivités où nous vivons et travaillons. Vous en trouverez quelques exemples ci-dessous.
Alannis McKee – 2014
Yellowknife, T.N.-O. Depuis des années, Mme McKee travaille avec des personnes en situation de handicap pour les aider à nouer plus de liens avec leur communauté et, ce faisant, à ouvrir la voie à des expériences et possibilités fascinantes. Comme directrice de programmes au Nortwest Territorries Disabilities Council, elle milite pour le droit des personnes en situation de handicap de mener une vie autonome et accomplie grâce à un accès équitable aux services offerts. Elle s’est jointe au conseil vers la fin de ses études qui lui ont permis d’obtenir un diplôme en psychologie à l’Université de l’Alberta et une maîtrise ès arts en études critiques des personnes en situation de handicap à l’Université York. Elle a été nommée Arctic Emerging Leader en Norvège en 2019.
Larissa Vingilis-Jaremko – 2001
Mississauga, ON. Mme Vingilis-Jaremko contribue à la sécurité financière de la prochaine génération de femmes en les incitant à s’intéresser à la science et à découvrir les possibilités de carrière dans le domaine des STIM. À titre de présidente de la Canadian Association for Girls in Science, organisme qu’elle a fondé à 9 ans, elle dirige un réseau de groupes locaux réunissant des filles âgées de 7 à 16 ans, qui bénéficient de leçons amusantes et pratiques avec des expertes inspirantes, tout en déconstruisant les mythes sur le choix de carrière des femmes. Mme Vingilis-Jaremko a obtenu un doctorat en psychologie, neuroscience et science comportementale de l’Université McMaster et a été choisie comme l’une des 100 femmes les plus influentes au Canada.
Dr Naheed Dosani – 2004
Toronto, ON.Comme médecin en soins palliatifs et activiste en santé et droits de la personne, le Dr Naheed Dosani consacre ses énergies à s’engager pour un accès équitable aux soins de santé pour les personnes itinérantes. Ainsi, ses efforts l’ont amené à fonder l’organisme Palliative Education and Care for the Homeless et à agir comme directeur médical de la réponse des autorités à la COVID-19 pour la population itinérante dans la région de Peel.
Le Dr Dosani partage sa passion pour l’équité en santé par la voie de l’éducation et du plaidoyer dans les médias et les médias sociaux, lors d’allocutions publiques et comme professeur à l’Université de Toronto et à l’Université McMaster.
Simon Jackson - 2000
Calgary, AB. M. Jackson contribue à créer une planète saine en sensibilisant les jeunes à la valeur des espaces verts et en les faisant réfléchir aux enjeux environnementaux de notre époque. Comme cofondateur de Nature Labs, une initiative du Ghost Bear Institute, il a créé un manuel scolaire virtuel fondé sur une approche narrative qui s’adresse aux jeunes des milieux urbains pour leur faire découvrir et valoriser la nature. C’est à l’âge de 13 ans qu’il a développé sa vision et créé la Spirit Bear Youth Coalition qui a permis de préserver le dernier habitat intact de l’ours blanc Kermode en Colombie-Britannique. M. Jackson a été choisi parmi les 100 anges gardiens de la planète par l’UNESCO et l’un de 60 héros pour la planète par le Time Magazine.
La bourse TD pour les peuples autochtones
De concert avec AFOA Canada, un organisme à but non lucratif dirigé par des peuples autochtones, nous avons créé un programme de bourses d’études adapté aux Autochtones. Un programme permettant de surmonter les obstacles systémiques et d’ouvrir des portes. Nous accordons 25 bourses annuellement, d’une valeur allant jusqu’à 60 000 $ sur quatre ans. En savoir plus
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Transcription
Texte à l'écran: Les Bourses d’études TD pour le leadership communautaire :
5 raisons de faire une demande
Texte à l'écran: Raison no 1
Ton action communautaire pourrait être reconnue.
Texte à l'écran: Molly Tremblay Lavallée, lauréate d’une Bourse d’études TD pour le leadership communautaire
Molly: Je me suis impliquée dans une boutique qui fait la vente de produits équitables pour m'impliquer et partager les valeurs d'équité.
Texte à l'écran: Raison no 2
Pas besoin d’avoir les meilleures notes : une cote R de 26 au Québec ou une moyenne minimale de 75 % au Canada ailleurs qu’au Québec est suffisante.
Molly: La bourse est vraiment accessible parce qu'elle permet à des étudiants qui n’ont pas des notes au-dessus de la moyenne de s'inscrire.
Texte à l'écran: Raison no 3
Chaque lauréat reçoit jusqu’à 70 000 $ pour des études collégiales ou universitaires.
Molly: Cette bourse représente pour moi la chance de m’épanouir et d'effectuer des études universitaires que je croyais, peut-être, même pas possibles.
Texte à l'écran: Raison no 4
Les autres avantages comprennent des occasions d’emploi d’été et de réseautage.
Molly: J’ai rencontré des personnes formidables et j’ai même eu de nombreuses opportunités d’emploi qui m’ont été offertes.
Texte à l'écran: Raison no 5
Les anciens boursiers TD étaient originaires de zones rurales, de petites villes ou de grandes villes. Personne ne pense être choisi, mais jusqu’à 20 personnes le sont. Tu pourrais en faire partie.
Molly: Ils ont vu quelque chose en moi que je n'avais même pas vu.
Texte à l'écran: Des bourses d’études qui accordent la priorité au leadership communautaire.
Est-ce que ce sera ton tour?
LA PROMESSE TD PRÊTS À AGIR
À l'écran (logo) : TD
À l'écran (légal) : MD Le logo TD et les autres marques de commerce TD sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion ou de ses filiales
Transcription
Texte à l'écran: Molly Tremblay Lavallée, lauréate d’une Bourse d’études TD pour le leadership communautaire
Molly: Un bon leader dans sa communauté c’est quelqu’un qui est soucieux des autres et de son environnement.
Texte à l'écran: Les Bourses d’études TD pour le leadership communautaire reconnaissent votre apport.
Molly: Je me suis impliquée dans une boutique qui fait la vente de produits équitables pour m'impliquer et partager les valeurs d'équité.
Texte à l'écran: Est-ce que ce sera votre tour?
LA PROMESSE TD PRÊTS À AGIR
À l'écran (logo) : TD
À l'écran (légal) : MD Le logo TD et les autres marques de commerce TD sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion ou de ses filiales.
Midhaa Ahmed
École secondaire catholique St. Thomas More
Hamilton (Ontario)
Lorsque l’assassinat de George Floyd a mis en lumière les injustices raciales et sociales, Midhaa a cofondé le premier comité de lutte contre le racisme de son école afin de sensibiliser les gens de son quartier et de son école. Le groupe, uKnighted Against Racism, compte désormais 50 membres et a mis en œuvre des campagnes pour permettre aux élèves d’aborder des problèmes souvent passés sous silence, tout en donnant la parole à des personnes et à des élèves noirs, autochtones et de couleur. Midhaa a également été responsable des médias pour la collecte d’aliments Halloween for Hunger, qui vise à lutter contre l’insécurité alimentaire, préfet bénévole pour l’album-souvenir et bénévole pour la collecte de fonds Christmas Miracle.
Abdulrahman Al Odat
École secondaire Britannia
Vancouver (Colombie-Britannique)
Connu pour « sa capacité à résoudre les problèmes dans sa propre cour arrière », Abdulrahman s’est attaqué à des défis complexes auxquels font face les enfants, les itinérants et les réfugiés. En se remémorant les temps difficiles qu’a vécu sa famille lorsqu’elle a fui la Syrie, il a collaboré avec des amis pour mettre sur pied le site Web WelcomeToVan.ca, qui offre des ressources linguistiques, sur la santé et sur les services offerts aux immigrants. Il a été bénévole auprès d’itinérants au Muslim Care Centre, a créé un club de jeux pour offrir aux élèves une solution de rechange positive à la drogue et à l’entrée dans un gang, a été arbitre au cours du Soccer Jam et a créé un réseau local de dons alimentaires pour alléger la pression subie par les banques alimentaires pendant la pandémie.
Hudson Arbour
École communautaire Mackenzie
Deep River (Ontario)
Ayant été exclu d’activités sociales lorsqu’il était enfant, Hudson s’est engagé à aider les autres à trouver un endroit sûr où ils peuvent être eux-mêmes. Après avoir été bénévole dans des camps d’été pour soutenir des participants diversifiés, Hudson a obtenu un siège d’élève conseiller au sein de son conseil scolaire et a lancé des initiatives en matière d’équité, dont la distribution de produits d’hygiène féminine. Dans le cadre d’un partenariat avec un organisme de counselling visant à éduquer les jeunes sur l’utilisation des cigarettes électroniques, le stress et la santé mentale, Hudson a fondé PEPtalks afin d’organiser des discussions en personne et des campagnes en ligne. À son école, il a fondé la Gender and Sexuality Alliance, un club pour les élèves LGBTQ+ et leurs alliés.
Stella Bowles
Park View Education Centre
Lunenburg County (Nouvelle-Écosse)
Lorsque Stella a découvert dans le cadre de son projet scientifique de sixième année que la rivière LaHave était contaminée par les eaux usées, elle a entrepris une longue campagne pour le retrait des tuyaux d’égout se déversant directement dans la rivière. Grâce à des discours auprès du grand public et d’une campagne dans les médias sociaux, elle a réussi à convaincre trois paliers de gouvernement de démarrer un programme de décontamination de 15,7 millions de dollars. Elle a par la suite créé un programme pour former les jeunes à vérifier les cours d’eau de leur localité. Stella a continué de s’adresser à des groupes, en particulier aux jeunes filles, pour promouvoir l’écologisme, les femmes en STIM et l’apprentissage par découverte.
Ervin Cadiz
Byrne Creek Community School
Burnaby (Colombie-Britannique)
Animé par un fort désir d’améliorer sa collectivité, Ervin s’impliquait activement dans son association étudiante avant de cofonder le Community School Union, un groupe qui fait entendre la voix des étudiants au conseil scolaire et aux réunions interagences. Par l’entremise de ce club, Ervin a contribué à donner accès à d’importantes ressources aux étudiants, dont des services en santé mentale, un espace sécuritaire pour les personnes LGBTQ+ et des événements pour le Mois de l’histoire des Noirs. Ervin a également fondé le premier club de sports électroniques de son école, dans le cadre duquel ont été organisés des tournois à l’échelle municipale et des collectes de fonds qui ont amélioré la confiance en eux des participants.
Jordan Classen
École secondaire H. B. Beal
London (Ontario)
Jordan s’épanouit en mettant les jeunes de collectivités diversifiées à l’honneur. Très actif au sein de FIRST Robotics à l’échelle nationale et membre du Conseil national des jeunes de FIRST Canada, il a lancé BEING FIRST, une revue en ligne visant à inspirer les participants aux concours de robotique dans 110 pays. Il a co-organisé des segments de Twitch TV pour promouvoir la santé et la fierté parmi les membres de FIRST. Dévoué, Jordan a été bénévole pour une ligne d’assistance provinciale, où il a donné les moyens aux jeunes de faire des choix éclairés et positifs. Il a siégé au conseil étudiant en qualité de sénateur et a défendu les élèves marginalisés en tant que membre de Black Students United.
Sara Elgazzar
École secondaire Brooklin
Oshawa (Ontario)
Sara a toujours défendu les communautés sous-représentées, notamment en fondant un club de la diversité à l’école, un salon multiculturel et une salle de recueillement multiconfessionnelle, pour aider les élèves à se sentir accueillis, inclus et pris en compte. Pendant la pandémie, elle a recueilli des fonds pour Feed Ontario afin de soutenir des familles en difficulté, a aidé à développer un site Web servant à mettre en relation des personnes âgées avec des étudiants bénévoles et a créé le Al-Arqam Girls Youth Group et des camps d’été pour aider les jeunes à améliorer leur santé physique et mentale. Elle a travaillé bénévolement en qualité de responsable du conseil étudiant, de sénatrice-étudiante, d’aide-enseignante, et au cours d’événements de la bibliothèque pour enfants.
Emma Gelinas
École secondaire Iroquois Falls
Iroquois Falls (Ontario)
Emma a trouvé gratifiant de partager des connaissances et des compétences avec d’autres, aussi bien en tant que professeure de danse qu’en tant que sénatrice-étudiante autochtone, se faisant porte-parole des élèves autochtones et des membres de la Première Nation Wahgoshig au conseil scolaire de son école. Membre de la communauté métisse, Emma a été membre fondatrice du Comité de vérité et réconciliation de son école pour aider les élèves et les membres de la communauté de tous âges à en apprendre davantage sur les Autochtones et à devenir des alliés pour la vie. Emma a également organisé des camps pour jeunes autochtones, a été capitaine de l’équipe de volleyball et vice-présidente du conseil étudiant de son école.
Alisha Haseeb
École secondaire Eastside
Belleville (Ontario)
Les confinements liés à la COVID-19 limitant l’accès aux programmes sociaux et aux services de santé habituels, Alisha a pris des mesures pour aider ses pairs qui souffraient de problèmes de santé mentale et d’isolement dans leur collectivité. Elle a établi le premier chapitre jack.org de son école pour mettre sur pied un club de bien-être et offrir du soutien en santé mentale en ligne à ses camarades de classe par l’entremise, notamment, de sensibilisation sur les médias sociaux, d’une assemblée virtuelle et de projets liés à la santé mentale dirigés par des élèves. Alisha a également créé un programme d’artisanat virtuel durant la pandémie, assemblant et distribuant des trousses d’artisanat et organisant des réunions en ligne pour personnes âgées toutes les deux semaines.
Dina Karassane
Cégep Limoilou
Québec (Québec)
En tant que membre du comité de son cégep parrainant un réfugié international, Dina a planifié plusieurs activités de collecte de fonds et a dirigé des conférences du corps étudiant pour attirer des dons. Pour aider à couvrir les coûts de parrainage, elle a co-créé une entreprise sociale qui a vendu des bougies fantaisie et s’est attelée à obtenir des sources de financement durables afin que le programme de réfugiés puisse être maintenu durablement. Dina a également donné des cours particuliers en anglais, en français et en mathématiques au centre d’aide de son cégep, a organisé des activités de stimulation spirituelle au conseil étudiant, a été bénévole à l’hôpital et a créé un club de danse K-pop (pop coréenne).
Elsa Laferrière-Nguyen
Collège Jean-de-Brébeuf
Montréal (Québec)
Désirant contribuer à restaurer la santé de la planète, Elsa a été conseillère environnementale pour une association d’élèves et présidente d’un comité environnemental et de développement durable, sensibilisant le campus aux modes de vie sans déchets, rassemblant les organismes de jeunes militants à l’échelle locale, provinciale et fédérale, et aidant à construire une coalition de collèges participants dans le cadre de la marche pour l’environnement. Elsa a cherché et présenté des cas de justice sociale au club de débat, à une simulation des Nations Unies (Model UN) et au tribunal-école Juripop. Elle a aussi donné des cours particuliers et joué dans des pièces de théâtre.
Fatema Maje
École secondaire John Oliver
Vancouver (Colombie-Britannique)
Depuis que le jardinage a aidé Fatema à surmonter des moments difficiles, elle a fondé The Little Tree Club, le premier groupe consacré à l’environnement de son école, pour sensibiliser les jeunes aux problèmes environnementaux et encourager les solutions dirigées par des jeunes. Outre des discussions en ligne et des activités de nettoyage mensuelles, le club a aménagé un jardin communautaire local et a restauré le jardin de l’école. En tant que jeune chef de file à la South Vancouver Neighbourhood House, Fatema a organisé des activités de développement durable et de tutorat. Elle a également formé Crossroads, un groupe de justice sociale visant à faire participer les jeunes aux discussions sur la race, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, la culture et la classe sociale.
Sabrina Mogus
École secondaire Garth Webb
Oakville (Ontario)
Alors que Sabrina explorait des solutions pratiques aux défis environnementaux, dont la conception d’un processus d’approvisionnement en eau potable pour les pays en développement, elle a réalisé qu’on obtient des solutions réellement durables en faisant appel à des pairs issus de divers horizons. Elle a cofondé le premier club des sciences de l’environnement de son école et l’Oakville Green Scene, qui fait participer la collectivité au nettoyage des rives, à la recherche et à des webinaires. Elle a parrainé des activités parascolaires inclusives, à titre de conseillère pour étudiants au Bay Area Science and Engineering Fair, d’instructrice de taekwondo, de Ranger pour les Guides du Canada et de joueuse de basket-ball en fauteuil roulant.
Nazifa Nawal
École secondaire Britannia
Burnaby (Colombie-Britannique)
Désirant faire connaître leurs expériences en matière de racisme, Nazifa et ses camarades ont constitué le premier club de personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC) de la commission scolaire. Ils ont organisé, hors du programme scolaire, des événements pour sensibiliser aux problèmes raciaux. En tant que présidente du Club Leo de son école, elle a organisé des collectes de fonds humanitaires et des activités visant à remonter le moral aux élèves. Par l’entremise du réseau d’action communautaire YMCA, Nazifa a créé un système efficace de recyclage pour l’école et a enseigné des comportements durables aux élèves. Elle a été présidente du Conseil des jeunes de l’école et mentore de nouveaux élèves du Britannia Link Crew.
Benjamin Ng
École secondaire Sir Winston Churchill
Calgary (Alberta)
Constatant un manque d’information destinée aux élèves entrant en école secondaire de deuxième cycle, particulièrement ceux ayant des difficultés d’apprentissage, Benjamin a lancé Prep Trek avec 25 camarades, un programme qui offre des conseils à des centaines d’élèves de premier cycle de toute l’Alberta sur les habitudes d’études, la vie étudiante et la gestion du stress. Durant la pandémie, il a élaboré un programme de mentorat pour les élèves ayant des difficultés à étudier en ligne. Benjamin a contribué à lancer une application de suivi de la santé thyroïdienne pour aider les patients souffrant de troubles thyroïdiens, a dirigé une équipe internationale de robotique, un groupe de débat, un club de physique et une conférence de modélisation des Nations Unies (Model UN) pour 1 000 participants.
Irene Olayinka
École secondaire Westwood Community
Fort McMurray (Alberta)
Constatant que les défis mondiaux ont des racines communes, Irene a adopté une approche multidisciplinaire pour faire entendre les jeunes. Elle a dirigé la première célébration du Mois de l’histoire des Noirs de son école, luttant pour l’imputabilité systémique des cas de racisme et prenant la parole publiquement pendant les manifestations du mouvement Black Lives Matter. En qualité de représentante du Conseil consultatif de la jeunesse du maire, elle a dirigé une campagne de rédaction de lettres pour façonner le programme scolaire de l’Alberta et a aidé des jeunes femmes à découvrir les STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) en tant que directrice du marketing de Queens in Code. Irene a participé au Tuxis Alberta Youth Parliament, au conseil étudiant et aux recherches des élèves à l’Université de l’Alberta.
Leo Pendergast
École François-Buote
Cornwall (Île-du-Prince-Édouard)
Pour créer de meilleurs espaces pour les jeunes, où tous peuvent ouvrir leur cœur et leur esprit à leurs camarades LGBTQ+, Leo a dirigé une campagne visant à acheter et à distribuer des livres positifs sur les personnes queers pour chaque niveau de son conseil scolaire. Après avoir rassemblé plus de 200 livres sur des sujets tels que l’art d’être un parent queer, l’amour propre et les droits civiques, il a organisé une tournée de promotion des livres de deux mois pour faire connaître les histoires aux élèves et au personnel de chaque école. Leo a également exposé les problèmes des élèves aux directeurs de la commission scolaire et a été conseiller au cours du camp Jeunes Leaders, un événement de trois jours visant à aider les jeunes de l’Î.-P.-É. à célébrer leur héritage francophone.
Eunice Pu
Victoria Park Collegiate Institute
Toronto (Ontario)
Croyant en l’égalité et dans les possibilités pour tous, Eunice a cofondé Bridging Gender Divides. Ce groupe a offert de l’information, effectué une collecte de fonds et défendu les minorités et les groupes de genre par l’entremise d’événements tels que des collectes de vêtements pour des refuges pour femmes, des programmes parascolaires et des webinaires sur l’avenir professionnel. Eunice a cofondé Gears & Gadgets, en partenariat avec SuperNOVA, le programme d’enrichissement de l’Université Dalhousie, pour offrir des leçons de STIM à des jeunes femmes au Canada. Elle a été entraîneuse bénévole de natation pour Olympiques spéciaux Canada, monitrice au sein de Trek for Teens, une fondation qui soutient les jeunes sans-abri, et présidente du conseil musical de son école.
Salim Soufi
École secondaire Queen Elizabeth
Edmonton (Alberta)
Salim a pris des mesures pour éviter l’essor des gangs et de la drogue chez les jeunes somaliens en collectant des fonds et en aidant le projet RAJO à offrir des programmes de développement personnel aux jeunes de la région. Il a collaboré à la programmation de la ligue Edmonton Brothers Basketball (EBB), qui offre de l’équipement, des installations, des conférences de motivation et une occasion de tisser de forts liens fraternels à 60 participants. Ensemble, RAJO et EBB ont considérablement accru la présence des joueurs à l’école et le taux d’obtention d'un diplôme parmi ces derniers. De plus, Salim a été bénévole au sein de la fondation Horn Youth Services (KULAN), a élaboré des solutions de soins de santé durable avec Medical Makers et a été membre actif du Sénat étudiant.
Gabrielle Williams
École secondaire Cardinal Ambrozic
Brampton (Ontario)
Bien que Gabrielle soit membre du club de l’Histoire des Noirs de son école depuis la neuvième année, en tant qu’élève de deuxième cycle du secondaire, elle y a occupé un rôle de direction et a modifié son objectif pour répondre à la violence raciale préoccupante de 2020. Rebaptisant le groupe Black Excellence Student Union, Gabrielle a défini un mandat annuel visant à offrir aussi bien un lieu sûr où ses camarades noirs peuvent aborder leurs problèmes qu’à présenter les réalisations de la communauté noire pour mettre fin aux préjudices et aux stéréotypes. Par ailleurs, Gabrielle a donné des cours particuliers à ses camarades, elle a été mentore au sein de C.O.R.E, a recueilli des fonds pour le Relais pour la vie, et a été bénévole à l’aumônerie et à la soupe populaire de l’église.
Jawahir Al Bayati
Saint Andre Bessette Catholic Secondary School
London, ON
Jawahir avait l’intention de combler l’écart en accomplissements auquel sont confrontés les élèves en mal d’aide scolaire mais dans l’incapacité de surmonter les obstacles financiers. Après avoir mis sur pied un programme de tutorat, elle s’est jointe au conseil des élèves et a créé le ministère des Études afin d’élargir l’offre de services de tutorat gratuits. Consciente de la nécessité d’un tel service à l’échelle de la ville, elle a fondé l’organisme Teens Tutoring Teens (Triple T) dans le cadre duquel des bénévoles de plusieurs écoles secondaires sont jumelés avec des participants, afin d’aider un grand nombre de ces derniers à ne pas décrocher et à renforcer leur assurance, une qualité cruciale. Jawahir a également participé au Thames Valley Science and Engineering Fair et aux Science Olympics.
Madison Albert
Marianopolis College
Montreal, QC
L’injustice dont elle a été témoin dans la rue, les disparités socioéconomiques dont elle a été témoin en tant que secouriste femme à Ambulance Saint-Jean, voilà ce qui a motivé et inspiré Madison. Fondatrice de Women in Science, Empowered (WISE) à son cégep, elle aide les femmes à accéder aux possibilités qui existent dans les disciplines des STIM, malgré les obstacles liés au sexe, à l’origine ethnique ou aux facteurs économiques. Au refuge pour femmes Chez Doris, elle a organisé des ateliers centrés sur la confiance en soi et l’emploi, en plus d’offrir un soutien psychologique par les pairs à WomenAWARE. Cofondatrice de Fab4, une initiative visant à sensibiliser les jeunes du Québec à la violence familiale, elle a en outre fait du bénévolat à Résilience Montréal, un refuge pour Autochtones. Côté sport, elle a été entraîneuse de basketball.
Irekanmi Awoyiga
Charles P. Allen High School
Hammonds Plains, NS
Convaincu que le savoir aide les défavorisés à surmonter les obstacles de la vie, Irekanmi a mis au point des possibilités d’apprentissage habituellement hors de portée pour de nombreux jeunes. En tant que bénévole au sein de la Generation 1 Leadership Initiative, fondée par un groupe de jeunes noirs, il a réuni l’escouade de tutorat CPA Tutoring Squad qui compte pas moins de 35 bénévoles offrant du tutorat gratuit, une ressource inestimable pour les jeunes aux prises avec l’apprentissage en ligne imposé par la situation pandémique. Animateur bénévole d’activités portant sur les STIM à l’occasion de camps d’été organisés par SuperNOVA, Irekanmi a fondé le CPA Innovation Club, le premier groupe de son école à porter son attention sur les STIM. Par ailleurs, il a dirigé Cheetahs for Change, un club de lutte pour la justice sociale, et a entraîné des équipes de soccer et de basketball.
Logan Breen
Harbour View High School
Grand Bay-Westfield, NB
Lorsque Logan a constaté les pratiques non viables en usage dans son école et sa collectivité, il a fondé le Climate Action Group, constitué d’une équipe diversifiée d’élèves dont la mission consiste à lutter contre les changements climatiques en passant par une gestion des activités de recyclage et de compostage à l’échelle de l’école, l’entretien du jardin communautaire et le déploiement d’efforts visant à éliminer les matériaux à usage unique. À la suite de la réouverture de son école fermée en raison des mesures de confinement dues à la pandémie, Logan a décroché le poste de président du conseil des élèves, position qu’il compte mettre à profit pour rehausser le moral des élèves après des mois d’isolement social dont les effets se font ressentir sur la santé mentale de ses pairs. Logan est également régisseur au théâtre scolaire et communautaire et membre de l’équipe de débat. Il pratique le water-polo.
Mira Buckle
Corner Brook Regional High School
Corner Brook, NL
Convaincue qu’en se mobilisant, les jeunes peuvent renforcer les collectivités, Mira compte parmi les membres fondateurs du Qalipu Mi’kmaq Youth Network, un réseau dans lequel elle a contribué à l’élaboration de programmes culturels et de gouvernance. Lorsqu’elle a appris l’existence d’actes de cyberintimidation, Mira a écrit une pièce de théâtre visant à enseigner aux élèves à être des citoyens du numérique positifs et à adopter des pratiques plus sécuritaires en ligne. La pièce a été adaptée en format iBook lui permettant de gagner une visibilité dans toute la province. Mira a présenté avec brio l’idée d’un comité consultatif de la jeunesse au maire de Corner Brook, comité qui permettrait aux jeunes de faire entendre leur voix et de contribuer aux projets civiques. Elle a occupé le poste de coprésidente du conseil des élèves en plus de celui d’instructrice de théâtre à titre bénévole.
Ibnat Choudkhuri
Danforth Collegiate and Technical Institute
Scarborough, ON
Après avoir participé au groupe consultatif de la jeunesse de sa bibliothèque locale et au programme Youth Engaged in Leadership and Learning des services de santé publique de Toronto, Ibnat a décidé de concevoir des programmes qui profiteraient aux autres. Elle a créé STEM with Us afin de proposer des défis hebdomadaires liés aux STIM aux élèves de niveau élémentaire. De plus, en s’appuyant sur son expérience en tant que nouvelle arrivante au Canada, Ibnat a fondé Speak Up à son école secondaire, une initiative conçue pour aider les élèves immigrants à améliorer leur anglais et à acquérir des compétences en art oratoire, en partenariat avec les programmes pour élèves immigrants de l’école secondaire Greenwood. En outre, Ibnat a étudié – et interprété – la musique classique bengale.
Mehak Dhaliwal
Central Peel Secondary School
Caledon, ON
Mehak pensait d’abord que la robotique était une affaire de garçons, mais elle en est tombée amoureuse lorsqu’elle s’est jointe à une équipe de robotique VEX. Elle s’est rapidement attachée à faire en sorte que l’enseignement des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) soit davantage accessible et inclusif. Mehak a cofondé SPARK, un groupe étudiant sans but lucratif qui a organisé des marathons de programmation et mis au défi plus de 1 000 élèves des écoles intermédiaires et secondaires de résoudre des problèmes concrets. Mehak a également inspiré d’autres personnes en organisant des événements Girl Powered annuels et en fondant une équipe de robotique VEX entièrement féminine. En tant que capitaine de l’équipe de danse, elle a fait découvrir la danse folklorique indienne à son école.
Jolie Gan
Sir Winston Churchill High School
Calgary, AB
Lorsque Jolie, âgée de 13 ans, est devenue temporairement principale fournisseuse de soins pour ses frères et sœurs, elle a réalisé combien de nombreux enfants sont confrontés à l’instabilité financière. Jolie a fondé Youth Leaders in Law (YLL) pour aider des pairs issus de communautés défavorisées à explorer les carrières en droit. Le groupe a mis en contact des centaines d’élèves avec des avocats bénévoles pour démystifier le domaine juridique. Jolie a également cofondé un camp d’art oratoire en partenariat avec un organisme de bienfaisance local afin d’aider les jeunes immigrants et les jeunes vivant avec un handicap à acquérir l’assurance dont ils ont besoin et à faire entendre leur voix. Jolie a été membre du Comité consultatif national sur la jeunesse de la Gendarmerie royale du Canada et étudiante chercheuse à la faculté de droit de l’Université de Calgary.
Ethan Hesler
Ancaster High School
Ancaster, ON
Après avoir découvert le pouvoir de la parole qui lui permet d’atteindre son plein potentiel, Ethan a fondé The Net, un groupe centré sur l’émancipation des jeunes. L’équipe de bénévoles a élaboré divers programmes qui répondent à des lacunes dans la collectivité, allant de la littératie financière et du tutorat aux compétences culinaires pour jeunes à la promotion des jeunes musiciens locaux. Elle a également mené des activités de nettoyage qui tenaient compte des mesures de distanciation sociale pendant la pandémie, afin d’entretenir les espaces publics dans un contexte d’utilisation accrue. Après avoir reconnu le mérite du programme Leadership in Training de Canterbury Hills Camp (Ontario) pour l’avoir aidé à trouver sa voix, Ethan a parlé plus tard au nom d’autres personnes en tant qu’élève conseiller du conseil scolaire régional.
Medina Jones
Oakville Trafalgar High School
Oakville, ON
En tant que jeune femme noire évoluant dans une communauté majoritairement blanche, Medina s’est efforcée de corriger les injustices dont sont victimes les personnes racialisées, y compris le racisme systémique qui sévit dans le domaine de l’éducation. Au milieu du mouvement activiste Black Lives Matter de 2020, Medina a fondé la Oakville Black Alliance, mobilisant environ 1 000 partisans au cours de manifestations locales. Elle s’est jointe à Halton Black Voices, a cofondé la Halton Black Student Union et a produit une vidéo pour décrire en détail le racisme dont elle a fait l’expérience à l’école, ce qui a incité le conseil scolaire à lancer une collecte de données sur le racisme systémique. Medina a été tutrice de jeunes racialisés et a donné un coup de pouce au club de débats de son école.
Donel Kadima
Ernest Manning High School
Calgary, AB
Croyant au pouvoir d’établir des liens avec les autres pour favoriser le changement, y compris au sein de sa petite communauté afrofrancophone, Donel est devenue une blogueuse dévouée et rédactrice en chef du site Web étudiant Youth Are Awesome (YAA). Après avoir écrit sur des sujets allant de l’art et de l’histoire aux disparités raciales, elle a collaboré avec YAA pour organiser Youth Central Combat Racism, une initiative d’un mois visant à condamner le racisme systémique. Ensemble, ils ont encouragé les participants en ligne à reconnaître leurs propres préjugés et convictions à propos de l’inégalité raciale. Donel était également active au sein de la Simulation des Nations Unies, du club de débat et du club de basketball.
Mahek Kaur
West Humber Collegiate Institute
Mississauga, ON
Pour honorer la mémoire de sa mère qui est décédée de la sclérose latérale amyotrophique (SLA ou maladie de Lou-Gehrig), Mahek a recueilli des fonds en vue de soutenir les personnes atteintes de la SLA qui luttent actuellement contre cette maladie. Grâce aux encouragements de sa famille et de ses mentors, elle a lancé la marche annuelle Walk to End ALS Etobicoke en appui à la recherche et au soutien aux patients. L’événement a dépassé ses objectifs de financement et de participation grâce aux efforts de Mahek visant à recruter des bénévoles et à mobiliser les médias locaux. Meneuse au conseil des élèves en leadership, du club de justice sociale, et du conseil en maths, sciences et technologies, Mahek a également encadré une équipe primée de robotique de la ligue Lego dans une école élémentaire locale.
Jaden Lawen
Sacred Heart School of Halifax
Halifax, NS
Pour redonner aux collectivités qui l’ont façonné, Jaden est devenu un mentor auprès des jeunes élèves de son école de garçons en organisant le club Guys Time, qui inculque aux jeunes des aptitudes au leadership et des attitudes positives. À la suite de l’explosion du port de Beyrouth, où résident des membres de sa famille élargie, Jaden a fondé la collecte de fonds Halifax to Beyrouth with Love pour aider la Croix-Rouge canadienne et la Croix-Rouge libanaise à fournir une aide humanitaire d’urgence. Jaden a été président de son groupe confessionnel, organisant des événements pour enfants et des soupes populaires, président du conseil des élèves, membre du club de débat et joueur de hockey.
Timothy Masso
Ucluelet Secondary School
Ucluelet, BC
Timothy a développé une passion pour sa langue autochtone – le nuu-chah-nulth – à un jeune âge, mais il a été déçu qu’elle ne soit pas enseignée à l’école. Le militantisme politique de Timothy a inspiré l’Université de Victoria à mettre à l’essai le programme universitaire de revitalisation linguistique communautaire, auquel Tim s’est inscrit à l’âge de 14 ans. Après avoir obtenu son diplôme parmi les meilleurs de sa classe, Timothy a enseigné bénévolement le nuu-chah-nulth, a permis de rehausser l’appréciation de la langue tant à Parcs Canada que dans la collectivité, et a été bénévole au Parlement jeunesse de la Colombie-Britannique. Il a sculpté une pirogue de 24 pieds pour qu’elle serve d’outil linguistique par voie terrestre.
Kajal Mishra
Princess Margaret Secondary School
Surrey, BC
Après avoir quitté les paysages immaculés des montagnes Rocheuses pour s’installer dans une zone urbaine polluée, Kajal a acquis une appréciation de l’environnement et des répercussions disproportionnées des changements climatiques sur les collectivités marginalisées. Elle a cofondé la Princess Margaret Green Team afin de diriger des pairs à l’occasion d’activités durables sur le plan environnemental, y compris le recyclage des stylos à l’échelle de l’école, la mise en place d’un jardin étudiant, la plantation d’arbres dans la collectivité et un marché d’affaires local. En 2020, elle a organisé des webinaires Small People, Big Facts pour mobiliser des jeunes de 21 pays sur des sujets liés à la justice sociale. Kajal a également fait du bénévolat auprès de Sustainabiliteens Vancouver, du Sierra Club BC et du conseil des élèves.
Boluwatife Ogunniyi
Eastview Secondary School
Barrie, ON
Inspirée par des parents qui lui ont appris à devenir une citoyenne du monde capable de faire bouger les lignes, Bolu a créé le premier groupe de jeunes local portant son attention sur la durabilité environnementale. Elle s’est adressée à l’organisme Living Green pour qu’il parraine ses efforts en vue de créer la Simcoe County Environmental Youth Alliance. L’équipe comptant plus de 20 jeunes a organisé des événements environnementaux, dont la campagne virtuelle #TREESMATTER pendant la pandémie, laquelle a permis de planter plus de 60 espèces indigènes. Bolu a également fait du bénévolat au Gilda’s Club Kids Kamp, à la bibliothèque publique de Barrie, au conseil consultatif de la jeunesse des écoles écologiques et au gouvernement étudiant.
Imani Pinder
Garden City Collegiate
Winnipeg, MB
Lorsque de graves persécutions raciales dont elle a été victime ont forcé Imani à changer d’école, elle a créé, épaulée par un enseignant noir, une union des élèves noirs dans sa nouvelle école afin d’offrir un espace sécuritaire pour les élèves noirs et de sensibiliser aux inégalités raciales. Après que le nombre de phénomènes d’injustice raciale a explosé en 2020, Imani comptait parmi les principaux organisateurs et conférenciers pour la jeunesse lors de la plus importante manifestation Black Lives Matter tenue à Winnipeg, aidant les citoyens noirs à faire part de leurs expériences face au racisme. Pour renouer avec son patrimoine canado-afro-antillais, Imani s’est jointe à la Barbados Association of Winnipeg et a géré la boutique d’occasions en ligne de l’association afin de recueillir des fonds pour les jeunes.
Claire Scrimini
Burnaby North Secondary School
Burnaby, BC
La passion de Claire pour le soutien de la communauté scientifique a commencé en neuvième année, lorsqu’elle a élaboré un projet scientifique par la suite primé. Elle a cofondé un programme de leadership scientifique de district afin d’offrir du mentorat et des possibilités aux élèves. Lorsque la pandémie a suspendu les activités en personne, elle et sa sœur jumelle ont créé, en collaboration avec InspoScience Canada, une foire scientifique virtuelle à l’échelle nord-américaine, afin que les férus de sciences puissent participer à des concours, obtenir des bourses et faire du réseautage. Claire s’est également adonnée au soccer et fait du bénévolat dans le cadre des camps de la Simon Fraser University.
Krish Shah
Westwood Community High School
Fort McMurray, AB
Lorsque Krish Shah est retourné à Fort McMurray après les feux de forêt dévastateurs de 2016, il a été attristé de voir les forêts de sa ville réduites en cendres. Krish a cofondé EcoYOLO afin de mobiliser les jeunes dans l’action pour l’environnement. En deux ans, le groupe a levé des fonds et replanté plus de 4 000 arbres. Tirant parti de son intérêt pour les STIM, Krish a rejoint, présidé et revitalisé le groupe YouthComputing, afin d’enseigner la technologie et l’entrepreneuriat aux étudiants. Il a appliqué la technologie afin d’aider les patients atteints de démence, faire de la recherche sur les maladies cardiaques, et recueillir les commentaires des jeunes sur les itinéraires des transports en commun pour aider la municipalité à développer une application de géolocalisation des autobus.
Souang Wu
Champlain Regional College
Candiac, QC
Active au sein de groupes scolaires comme l’équipe verte et le club de course, et vice-présidente de clubs et de sociétés de l’association des élèves de Champlain, Souang est devenue organisatrice du programme de leadership de première année qui a pour objectif d’aider les élèves du secondaire à faire la transition vers la communauté de son cégep. Après s’être rendu compte que les restrictions liées à la pandémie de COVID-19 auraient une incidence sur l’apprentissage en personne et perturberaient l’intégration des nouveaux élèves, elle a mis au point Flipit (FLIP Integration Trio Program), élaboré pour fournir des guides en ligne utiles et des ateliers sur la stratégie d’apprentissage ainsi que pour jumeler les participants avec un élève mentor de retour et avec un réseau de camarades de classe.
Fatima Ahmed
Monarch Park Collegiate Institute
Toronto, ON
Estimant que le changement social vient de l'intérieur de la communauté, Fatima a ciblé la violence chez les jeunes qu'elle a vue dans son quartier. Elle a aidé à créer Our Voices Out Loud pour offrir une éducation et un perfectionnement professionnel dirigés par des jeunes contre l'intimidation et la discrimination. Après la réduction du financement du programme, Fatima s'est associée à Pathways to Education pour former Girls Unlimited, développant une formation par les pairs et des ressources pour lutter contre la santé mentale, les pressions qui ont trait à l’apparence physique et l’appartenance culturelle auxquelles sont confrontées les femmes racialisées. Elle était également membre du comité consultatif des jeunes du Regent Park Health Centre.
Harjot Bal
Tamanawis Secondary School
Surrey, BC
Lorsque Harjot a découvert comment les membres de sa communauté avaient du mal à obtenir des dons de sang ou de cellules souches lorsqu'ils faisaient face à des crises de santé, il a aidé à créer la Fondation One Blood For Life. Cette organisation à but non lucratif recherche l'équité pour les patients, y compris les minorités ethniques sous-représentées, en partie en encourageant les jeunes à devenir des donneurs de sang à vie. En tant que PDG et directeur des opérations internes, Harjot a aidé à bâtir un réseau de 440 bénévoles dont les efforts ont abouti à 3 550 dons de sang et 1 540 nouveaux enregistrements de cellules souches ethniquement diversifiés. Il s'est également porté volontaire pour des collectes de nourriture et pour la Jivana Organ Donation Society.
Charlotte Brady
Glenlyon Norfolk School,
Victoria, BC
Charlotte a fait preuve de persévérance au cours de ses cinq années d'efforts pour inciter le public de la Colombie-Britannique à abandonner les plastiques à usage unique. Bien qu'elle-même et d'autres membres de l'initiative Ban the Bag aient persuadé le conseil municipal de Victoria d'interdire les sacs en plastique à usage unique, la décision a été annulée par la cour provinciale. Après s'être regroupée pour former Kids for a Plastic Free Canada, son équipe s'est associée au service juridique de l'UVIC pour sensibiliser le public et les autorités provinciales à la question. Charlotte a également fondé et dirigé le Pride and Equality Club de son école pour soutenir les jeunes LGBTQ + à l'école, dans la communauté et dans le monde.
Chinemerem Chigbo
Miles Macdonell Collegiate Institute
Winnipeg, MB
Chinemerem a décidé de créer un groupe de santé mentale pour garçons dans son école après qu'un ami proche s’était suicidé. Le club Heads-up Guys a fourni à ses confrères un endroit où ils pouvaient briser la stigmatisation de ce que signifie être « viril », partager leurs sentiments et encourager les garçons à être eux-mêmes. Il a ensuite promu le concept dans d'autres écoles locales. Chinemerem a également été président du conseil étudiant, s'est porté volontaire pour Youth in Philanthropy, a servi de page à l’assemblée législative et a été professeur de catéchisme, préparant des plans de cours hebdomadaires et des activités pour aider les jeunes à surmonter leurs difficultés scolaires.
David Chung
Ancaster High School
Ancaster, Ontario
David a réalisé l’importance de la littératie financière à 15 ans, lorsque la mort de son père l’a forcé à gérer les finances de la famille, y compris le règlement de la succession, au nom de sa mère qui parlait peu anglais. Il a développé Foundations of Finance, un programme dirigé par des jeunes pour améliorer les connaissances financières des adolescents. L'événement annuel d'une journée a offert des conférences, des ateliers et des études de cas interactives pour aider les étudiants à en apprendre sur des sujets tels que la budgétisation, la dette, les impôts et l'investissement. David a travaillé avec la section locale PennyDrops de l’université McMaster en tant qu'ambassadeur pour intégrer les compétences financières dans le programme d'études secondaires.
Theodore Collins
Paris District High School
Scotland, ON
Theodore a commencé l'école secondaire comme un jeune timide et gêné, et il est reconnaissant envers ses pairs et ses mentors qui ont vu son potentiel de leadership. Après avoir vécu l'isolement et la peur de nombreux adolescents LGBTQ +, Theodore a cofondé Queers United for Education in Small Towns (QUEST). Dans le but de créer un environnement d'apprentissage sûr et inclusif, QUEST a organisé des campagnes comme la Journée de la chemise rose, fait pression pour obtenir des ressources pour les jeunes transgenres et a hissé un drapeau de fierté sur le terrain de l'école. Theodore était également co-premier ministre du conseil des étudiants, membre senior du conseil de l’environnement et chef de section de la bande senior.
Keilidh Corkill
JL Ilsley High School
Halifax, NS
Après avoir participé à des événements culturels autochtones pour refléter son héritage, Keilidh a décidé de sensibiliser les étudiants aux injustices subies par les communautés des Premières nations et aux conditions sociales sous-jacentes. Elle a organisé une journée à son école pour honorer les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, en rassemblant des étudiants, du personnel et des membres de la communauté, y compris des magasins d’aubaines qui ont fait don de vêtements rouges symboliques pour les étalages. Keilidh a projeté un documentaire pour informer les élèves sur la question et encadré des camarades de classe pour planifier des événements futurs. Elle a joué au soccer et a participé à Pathways to Education.
Shelby Dunfield
Sussex Regional High School
Penobsquis, NB
En tant que présidente du Interact Club de son école, Shelby a présenté le programme de sac à dos à la Sussex Elementary School. Avec le soutien de sponsors scolaires et communautaires, le programme a fourni à une douzaine d'enfants deux repas quotidiens et des collations pendant le week-end quand ils ne sont pas à l'école. Pendant que Shelby a travaillé pour étendre ce programme de sécurité alimentaire à d'autres écoles, elle s'est portée volontaire au sein du comité de l'annuaire et s'est attachée à s'assurer que tous les élèves étaient inclus parmi les photos et les souvenirs publiés. Shelby a également participé au conseil des étudiants et à la collecte de fonds pour la Société canadienne du cancer.
Isabella Gallant
Miramichi Valley High School
Miramichi, NB
Isabella a été surprise de voir à quel point la santé mentale était un sujet tabou dans sa communauté, où tout le monde gardait ses difficultés pour soi-même. Après avoir interrogé les étudiants pour découvrir l'étendue de leurs problèmes de santé mentale, Isabella et ses amis ont co-créé le groupe MVRealTalk et organisé des ateliers pour étudiants et une formation sur la prévention du suicide pour le personnel. Isabella a réalisé plus tard l'incidence de son travail lorsque la mère d'une victime d'un suicide l'a remerciée pour le travail du groupe dans le but de prévenir de futures tragédies. Elle était également représentante des jeunes au comité local de santé mentale et de lutte contre les dépendances et de prévention du suicide.
Merah Gasmo
Campbell Collegiate
Regina, SK
En tant que chef de file de Local Initiative, une collecte de fonds annuelle pour les besoins des communautés de Regina, Merah s'est fait le champion des efforts visant à soutenir le district du Centre-Nord aux prises avec des difficultés économiques. À travers des petits-déjeuners aux crêpes, des après-midi de cinéma et des événements « chiots de compagnie », la campagne a collecté de l'argent, des vêtements et des fournitures scolaires et d'hygiène indispensables pour les agences de services sociaux. En tant que chef de son comité de réconciliation scolaire, Merah a organisé la Semaine de la célébration pour sensibiliser aux questions de justice sociale autochtone et a recueilli des fonds pour aider à agrandir les installations scolaires de la réserve Muscowpetung dans le sud de la Saskatchewan.
Jessie Lawrence
Corner Brook Regional High School
Pasadena, NL
En tant que jeune membre de la communauté 2SLGBTQ +, Jessie manquait de mentors ou de « personnes dans son coin » dans l'ouest de Terre-Neuve. À 14 ans, Jessie a créé le Camp Ohana, un camp d'été de quatre jours et un espace queer pour les jeunes par les jeunes. Surmontant de nombreux obstacles – y compris les permis, les demandes de subventions et le scepticisme des adultes – Jessie a organisé avec succès ces expériences inclusives pour plus de 50 jeunes et 30 bénévoles, aidant les participants à trouver un soutien significatif et à se faire des amitiés durables. Jessie était également vice-présidente de Franco-Jeunes et dirigeait un groupe de surf des neiges exclusivement pour jeunes filles.
Jia Liu
Dawson College
Montréal, QC
Bénévole fréquente auprès des personnes âgées, Jia a été impressionnée par des études qui démontrent l’effet positif des activités artistiques sur la santé mentale et physique de cette population. Elle a donc, en collaboration avec le Dr Olivier Beauchet de l’Université McGill, fondé le groupe sur l’art et la longévité du collège Dawson afin d’organiser des visites de musées pour les aînés isolés, y compris les immigrants chinois de première génération qui n’ont pas les connaissances linguistiques nécessaires pour avoir accès aux arts. Ces visites ont enrichi la qualité de vie des participants chinois et francophones âgés, tout en fournissant des données précieuses pour la recherche en médecine gériatrique.
Jocelyne Murphy
Sir John A. MacDonald High School
Waterloo, Ontario
Voyant comment les adolescents d'aujourd'hui sont bombardés par des problèmes mondiaux qu'ils se sentent impuissants à résoudre, Jocelyne a dirigé SVP Teens, une initiative issue du réseau Social Venture Partners. Ce programme de leadership et de développement communautaire dirigé par des jeunes a éduqué les adolescents sur le bénévolat et la collecte de fonds et les a accompagnés dans le cadre d'un processus d'octroi de subventions. SVP Teens est devenu un organisme sans but lucratif de 90 membres, axé sur la création de la prochaine génération de philanthropes. Jocelyne était également entraîneur de soccer pour les enfants à faible revenu, ambassadeur contre l'intimidation, membre de l'équipe FIRST Robotics et joueur de hockey de compétition.
Anjalee Narenthiren
University of Toronto Schools
Mississauga, ON
Anjalee a eu la chance d'avoir été exposée à l'informatique à un jeune âge, même si la plupart des jeunes de sa province ne peuvent accéder à l'enseignement technologique qu'en 10e année. Pour exposer les jeunes esprits aux STIM, Anjalee a fondé TechExplore.co. Elle a emprunté des trousses de robotique à un enseignant et a enseigné le sujet dans les écoles primaires à faible revenu et pour les filles. La réponse enthousiaste des enfants l’a motivée de recruter des élèves du secondaire pour étendre la portée du programme à travers davantage d'ateliers et de vidéos Youtube. Anjalee a également créé un club TechExplore.co exclusivement pour jeunes filles pour leur donner un espace sûr où elles peuvent explorer la technologie.
Tomy Pelletier
College Jean-de-Brébeuf
Laval, QC
À son école, Tomy s’est entre autres engagé dans le réaménagement de l’auditorium afin qu’il puisse être mieux utilisé par divers groupes d’étudiants. De plus, il a présidé le conseil d’administration de la coopérative Jean-de-Brébeuf dans le but de soutenir et de développer les leaders étudiants. En tant que coprésident du club de l’entrepreneuriat, il a aidé les membres à promouvoir des entreprises et des produits socialement et écologiquement responsables. Enfin, comme membre du corps de cadets pendant près de sept ans, Tomy a planifié des programmes accessibles pour transformer les jeunes d’aujourd’hui en leaders de demain, dont des exercices aventure visant à développer leurs compétences physiques et mentales.
Nicholas Rampertab
Holy Trinity Catholic Secondary School
Oakville, ON
Lorsque l’équipe VEX Robotics Competition de Nicholas a remporté le tournoi du Championnat du monde, il a choisi de partager sa passion avec d’autres jeunes et est devenu professeur principal de robotique dans un programme de bibliothèque pour enfants. Après avoir aidé à lancer un programme de robotique FIRST pour les patients de l'hôpital de réadaptation pour enfants Holland Bloorview, Nicholas a mis en pratique cette expérience pour lancer le programme de robotique Best Buddies à l'école. Il a aidé des étudiants marginalisés, y compris ceux ayant une déficience intellectuelle, à découvrir des opportunités dans les STIM. Nicholas était membre du club de justice sociale de son école et du groupe de concerts et de jazz.
Samantha Scott
Eastview Secondary School
Oro-Medonte, ON
Lorsque Samantha s'est rendu compte qu'il y avait peu de représentation ou de soutien dans le système scolaire pour les élèves d'origine autochtone comme elle, elle a cofondé le tout premier club culturel des Premières nations, des Métis et des Inuits de son école secondaire. Le groupe est devenu un espace de soutien pour les étudiants autochtones pour partager leurs expériences et organiser des événements, y compris une marche de la justice pour sensibiliser aux problèmes autochtones, des campagnes de tenue rouge pour commémorer les femmes autochtones disparues et assassinées et la participation à des journées d'éducation autochtones dans la communauté. Samantha a également participé au gouvernement étudiant.
Scott Sharma
Colonel By Secondary School
Ottawa, ON
Lorsque Scott a observé l'exclusion sociale et le manque de respect auxquels était confronté un ami en transition de genre, il a lancé Generation Queer et a plaidé pour des toilettes et des vestiaires séparés et non binaires dans les écoles. Il a rejoint une initiative de santé du gouvernement fédéral pour publier le « Rapport de fierté » sur la violence basée sur le genre à laquelle la communauté queer est confrontée et a incité son école à approuver les salles de bain non binaires et les vestiaires. Scott a planifié des ateliers de sensibilisation queer, a travaillé comme conseiller en inclusion pour les enfants ayant des besoins spéciaux dans un camp municipal et a entraîné des jeunes de rugby.
Jessica Soule
Glenlyon Norfolk School
Victoria, BC
Depuis qu'elle a commencé à faire du bénévolat avec Foundry BC, un réseau de cliniques pour jeunes à travers la province, Jessica s'est concentrée sur la fourniture aux jeunes des outils nécessaires pour sauver des vies. Jessica a créé « This is: Harm Reduction », un programme qui a éduqué les jeunes sur la crise des opioïdes, déstigmatisé les problèmes de toxicomanie et enseigné les techniques de réduction des méfaits, notamment la formation à la naloxone. Jessica s'est également portée volontaire pour la Journée internationale de sensibilisation aux surdoses et le Foundry Victoria Youth Action Council et en tant que préfète de service à l'école, développant un programme de mentorat pour les jeunes élèves.
Molly Tremblay Lavallée
CEGEP de Sorel-Tracy
Contrecoeur, QC
Molly a impliqué les jeunes dans les questions de développement social, environnemental et international, à travers son travail dans son magasin du Cégep, Magasin du Monde. Elle a fait la promotion de la marchandise équitable faite au Québec et a encouragé l’apprentissage intergénérationnel en offrant les produits dans un centre pour personnes âgées. En tant que présidente du magasin, elle a ouvert une friperie hebdomadaire pour les personnes dans le besoin. Molly était porte-parole étudiante lors d'une marche mondiale contre la crise climatique à Sorel-Tracy et a rejoint un groupe écologique pour piloter des programmes régionaux d'inclusion sociale et de protection de l'environnement. Elle a également donné des ateliers sur le leadership étudiant. Molly aimerait faire des études en communications pour une carrière en politique.
Jana Abdul-Rahim
Collège Dawson Laval, PQ
À l’âge de 12 ans, alors que Jana faisait du bénévolat au Centre communautaire Champfleury pour s’amuser et manger gratuitement, elle a vite pris conscience des effets positifs du bénévolat. Afin de susciter l’intérêt des jeunes pour les droits humains, Jana a organisé des conférences d’Amnesty International (AI) et a développé sa section scolaire. En tant que membre du Comité national des jeunes d’Amnesty International, elle a aidé des étudiants de partout au Québec à mener des campagnes et a organisé un spectacle annuel de sensibilisation aux handicaps à l’intention des jeunes en situation de handicap, y compris les jeunes artistes. Jana a contribué à fonder la Darna Youth Association afin d’offrir aux jeunes Palestiniens un endroit sûr pour partager leur culture. Jana ambitionne d’étudier à l’Université McGill et envisage une carrière en droit international ou en économie.
Keeley Aird
Saint Brother Andre Catholic High School Markham, ON
Keeley s’estime chanceuse de découvrir les sciences dès son jeune âge, mais elle est consciente de ce que d’autres n’ont peut-être pas eu la même chance. Ella a cofondé STEM Kids Rock pour permettre aux jeunes d’enseigner à d’autres jeunes les sciences, la technologie, le génie et les mathématiques. Keeley a aidé 75 bénévoles à organiser 300 activités gratuites dans un centre scientifique mobile pour plus de 150 000 participants. Keeley a inclus parmi les bénévoles des personnes en situation de handicap pour montrer que tout le monde a quelque chose à partager. Bénévole et entraîneuse au sein de l’équipe de football High-5 Special Needs de l’Unionville Milliken Soccer Club, Keeley a également été co-capitaine du Toronto FC Special Olympics Unified Team. Keeley souhaite étudier la chimie à l’Université McMaster et faire de STEM Kids Rock un organisme de bienfaisance national.
Abdimalik Ali
Gordon Bell High School Winnipeg, MB
Après le voyage difficile et solitaire d’Abdimalik vers le Canada, en provenance d’une Somalie ravagée par la guerre, il a été émerveillé par l’accueil que lui ont réservé des étrangers. Il s’est engagé à leur renvoyer l’ascenseur en aidant les autres et en devenant un modèle pour les jeunes immigrants. En plus de donner des cours particuliers à de nouveaux enfants canadiens dans le cadre du programme Peaceful Village, Abdimalik s’est joint à son club scolaire Youth in Philanthropy, qui recueille des fonds pour aider les jeunes et les familles à accéder aux produits de première nécessité. Il se dit satisfait de voir les enfants jouer sans crainte lorsqu’il fait du bénévolat au Wolseley School Picnic, ce qui serait impossible dans son pays natal, la Somalie. Abdimalik envisage d’étudier la pré-médecine à l’Université de Winnipeg.
Hamdi Ali
Edmonton Islamic Academy Edmonton, AB
Motivée par l’expérience qu’elle a acquise pour surmonter l’adversité, Hamdi a décidé de faire de sa communauté un endroit meilleur. Après avoir aidé une fille à rehausser son estime de soi dans le cadre d’un tutorat à la Somali-Canadian Cultural Society, Hamdi a décidé de créer un club de justice sociale et de cofonder un club de leaders communautaires pour rassembler les élèves autour de bonnes causes. Afin d’améliorer la sensibilisation à la santé mentale dans sa communauté confessionnelle, Hamdi a collaboré avec son école pour créer un groupe de soutien par les pairs, permettant ainsi aux élèves de déstresser et de s’exprimer librement. Outre son passage à la tête du conseil des élèves, Hamdi a participé aux Jeux olympiques scientifiques et a fait partie de l’équipe de rugby de son école. Elle souhaite étudier les sciences de la santé ou les sciences politiques à l’Université de l’Alberta.
Catherine Cadigan
IE Weldon Secondary School Downeyville, ON
Catherine a aidé les jeunes à surmonter les obstacles à la réussite et leur a donné la possibilité de s’exprimer sur les questions locales, provinciales et nationales. Elle a fondé le Model United Nations Club et, lorsqu’elle a appris que les filles autochtones du Nord de l’Ontario s’absentaient de l’école en raison de leur incapacité à se payer des produits d’hygiène féminine, elle a cofondé le Moon Time Challenge pour recueillir 7 500 produits destinés aux groupes de soutien autochtones. Elle a créé le 12 Days of Christmas Challenge afin que les élèves puissent recueillir des cadeaux pour les femmes et les enfants victimes de violence, et elle a mis en place un conseil consultatif de jeunes dans les écoles pour transmettre au gouvernement fédéral les avis des étudiants sur l’éducation. Catherine envisage d’étudier les sciences politiques et de travailler dans le droit canadien relatif aux droits de la personne ou comme analyste des politiques en matière d’éducation.
Keneisha Charles
Rutland Senior Secondary School Kelowna, BC
Après avoir trouvé sa voie dans l’humanitaire, Keneisha a intégré le Diversity Club de son école pour offrir un espace sécuritaire à tous les élèves, indépendamment de leurs capacités, de leur culture, de leur religion ou de leur identité ou orientation sexuelle. Keneisha a également rejoint le club de service Rotary Interact où elle a occupé le poste de présidente et organisé des activités de sensibilisation pour de nombreuses causes, dont l’initiative Take Two. Grâce à ce programme de réduction des déchets, les élèves ont créé un espace de travail pour le recyclage dans un conteneur d’expédition recyclé pour transformer les déchets plastiques de leur école en de nouveaux articles. Elle joue également du saxophone alto avec un groupe de jazz local. Keneisha envisage de faire des études dans le domaine du travail social.
Ethan Elliott
Stratford Central Secondary School Stratford, ON
Lorsqu’il s’est joint à l’Ontario Nature Youth Council, Ethan a décidé d’être un jeune d’action et de relever des défis complexes. En tant que membre de ce groupe, il a compris l’effet des pollinisateurs sur la planète et l’approvisionnement alimentaire. Il a mené avec succès une campagne pour faire de Stratford une « Ville Abeille » pour promouvoir la sensibilisation et créer de nouveaux habitats pour les pollinisateurs. Ethan a organisé des événements pour tous les âges en vue d’aménager des jardins pollinisateurs et a mis sur pied le programme Bee Schools dans son école secondaire. Grâce à son leadership dans le mouvement de la jeunesse pour le climat, il a inspiré d’autres jeunes d’action à plaider en faveur d’une action gouvernementale face à la crise climatique. Ethan envisage d’étudier à la fois les relations internationales et l’environnement et le développement durable pour faire carrière dans la protection de l’environnement ou dans les affaires étrangères.
Katherine Estabrooks
James M.Hill Memorial High School Miramichi, NB
Katherine milite pour la santé mentale depuis le jour où elle a appris qu’un autre élève s’était suicidé. En réponse au manque de personnel et d’outils dans les écoles pour aider les jeunes en difficulté, elle a formé un groupe d’élèves pour convaincre les autorités d’intégrer la santé mentale et la prévention du suicide dans le programme scolaire. Le groupe est parvenu à exercer de la pression sur le ministère de l’Éducation et le conseil d’éducation de district pour que soient évalués le nombre de psychologues et de conseillers scolaires et que soient intégrés des protocoles de santé mentale. Katherine a également joué au théâtre local et a été catéchiste auprès d’élèves de première et deuxième année de son église. Elle envisage d’obtenir un baccalauréat ès sciences en vue d’une carrière en médecine ou en santé.
Marzan Hamid
Marc Garneau Collegiate Institute Toronto, ON
Amener les enfants à découvrir la joie et la communauté de la curiosité », c’est en ces termes que Marzan décrit son Sprout Initiative. Avec le soutien du programme d’activités parascolaires Beyond 3:30 du gouvernement de l’Ontario, elle a organisé des ateliers STIM pour les enfants des communautés à faible revenu afin que les participants puissent apprendre un concept et relever un défi en équipe aux côtés d’un mentor bénévole. En tant que représentante de l’incubateur de de l’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents, Marzan a déterminé les besoins et les lacunes en matière de santé dans sa communauté. Elle a également dirigé un club du Global Ideas Institute, a rédigé un article pour son journal scolaire et s’est portée volontaire comme tutrice en anglais langue seconde. Marzan espère poursuivre une carrière en médecine ou en santé publique.
Jiawei (Vivian) Huang
Colonel Gray High School Charlottetown, PEI
Éprouvée par le manque d’apprentissage des langues et de possibilités de bénévolat pour les jeunes immigrants, Vivian a élargi le Junior Youth Empowerment Program par la création d’un groupe de jeunes dans son quartier. Elle a formé des mentors bénévoles pour accompagner les jeunes nouveaux arrivants dans des projets de service communautaire dans une maison de soins infirmiers, pour donner des cours d’alphabétisation et organiser des camps d’art, ce qui a permis aux participants de s’exprimer tant verbalement que visuellement. Elle a été animatrice de groupes de jeunes au sein de la National Speaking Rights Team, où elle a dirigé un projet vidéo visant à dresser le portrait de jeunes exemplaires et à combattre les stéréotypes sur les jeunes. Elle a également fait partie de l’équipe de cross-country et d’athlétisme de son école. Vivian aimerait devenir thérapeute ou travailleuse sociale après l’obtention d’un diplôme en psychologie.
Jiawei (Vivian) Huang
Colonel Gray High School Charlottetown, PEI
Éprouvée par le manque d’apprentissage des langues et de possibilités de bénévolat pour les jeunes immigrants, Vivian a élargi le Junior Youth Empowerment Program par la création d’un groupe de jeunes dans son quartier. Elle a formé des mentors bénévoles pour accompagner les jeunes nouveaux arrivants dans des projets de service communautaire dans une maison de soins infirmiers, pour donner des cours d’alphabétisation et organiser des camps d’art, ce qui a permis aux participants de s’exprimer tant verbalement que visuellement. Elle a été animatrice de groupes de jeunes au sein de la National Speaking Rights Team, où elle a dirigé un projet vidéo visant à dresser le portrait de jeunes exemplaires et à combattre les stéréotypes sur les jeunes. Elle a également fait partie de l’équipe de cross-country et d’athlétisme de son école. Vivian aimerait devenir thérapeute ou travailleuse sociale après l’obtention d’un diplôme en psychologie.
Brianna Jonnie
Collège Jeanne-Sauvé Winnipeg, MB
Lorsque Brianna a attiré l’attention du public pour avoir écrit une lettre sincère aux politiciens sur des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, elle a choisi de prendre des mesures concrètes. Les jeunes Anishinaabekwe se sont portés volontaires pour donner aux femmes une voix et de la confiance et se sont joints à des groupes pour poser des questions à tous les ordres du gouvernement, y compris le Comité consultatif national sur la jeunesse de la GRC. En sa qualité de conférencière pour les programmes Strong Girls, Strong World et Teen Talk, elle a enseigné aux jeunes les relations saines et la prise de bonnes décisions, tout en gérant son état pathologique chronique de dysautonomie et en servant de soutien certifié par des pairs auprès des adolescents. Brianna envisage d’étudier les sciences à l’Université de Winnipeg et faire carrière en médecine ou en droit.
Julian Krizsan
École acadienne de Truro Truro, NS
Julian a montré comment un cœur et un esprit ouverts conduisent à l’innovation et au changement. Le plus jeune membre du conseil d’administration du Living Earth Council, un groupe environnemental communautaire, il a organisé des événements alimentaires locaux et fait la promotion du vélo comme moyen de transport durable. Cinéaste passionné, Julian a également dirigé un programme agricole pour enfants au marché de fermiers de Truro et, en tant que président du comité environnemental de son école, il a créé une installation artistique à partir de conteneurs plastiques usagés, incitant le personnel à interdire les couverts en plastique. Julian a joué dans des groupes acadiens pour montrer aux enfants que leur patrimoine musical et leur langue française sont géniaux. Julian aimerait étudier la conception industrielle et devenir ingénieur ou concepteur de produits.
Alec Landry
École Mathieu-Martin Dieppe, NB
Convaincu que sa communauté a enrichi sa propre vie, Alec s’est consacré à redonner aux autres malgré son emploi du temps scolaire et sportif chargé. Après avoir été témoin de l’isolement des élèves ayant des besoins spéciaux dans son école, il a ouvert un chapitre Vrais Copains pour créer des amitiés entre ses camarades de classe et les élèves en situation de handicap. Il a élargi ses efforts en fondant Vrais Copains Action pour aider les élèves en situation de handicap à s’intégrer dans les écoles du Sud-Est du Nouveau-Brunswick. Bénévole à l’hôpital, membre du comité de débat et tuteur en mathématiques, Alec a également été élu président de son conseil étudiant. Alec veut étudier la biochimie à l’Université de Toronto et travailler en médecine, en psychologie ou en commerce.
Andréa Lévesque
Cégep de Rimouski Sainte-Anne-des-Monts, PQ
Andréa Lévesque est convaincue que notre avenir dépend de l’implication de tous. En participant à un stage d’été en sciences organisé dans le cadre du projet SLAquaponie, Andréa s’est rendu compte du potentiel de l’aquaponie technique agricole associant l’élevage de poissons et la culture de plantes. Andréa a cofondé une coopérative de jeunes aquaponistes en milieu scolaire pour enseigner à ses camarades de classe cette méthode de production alimentaire respectueuse de l’environnement et leur inculquer l’esprit d’entreprise en produisant des aliments biologiques locaux pour la cafétéria de l’école. En plus d’écrire et d’être meneuse de claque, elle a apporté un soutien scolaire hebdomadaire aux enfants ayant des troubles d’apprentissage. Andréa aimerait obtenir un baccalauréat en éducation en vue d’une carrière en enseignement préscolaire ou primaire.
Si Ming Lin
Collège Marianopolis Montreal, PQ
Si Ming Lin est reconnaissante envers ses parents immigrés qui lui ont appris à sortir de sa zone de confort et à faire face à l’incertitude. Devenue leader au Jack.org après avoir constaté un niveau d’anxiété élevé parmi les élèves, elle organise des activités comme le yoga pendant la période des examens pour aider les jeunes à se détendre. Entrée en politique étudiante, Si Ming est devenue coordonnatrice de la défense des droits des étudiants de l'association étudiante, siégeant dans cette fonction au conseil académique. Elle a également été active au sein de comités sur la santé mentale et la violence sexuelle. Elle a obtenu l’approbation de l’école pour créer son tout premier programme de mentorat et a appliqué ses compétences en mentorat acquises au YMCA pour former les élèves de cycle supérieur à aider les nouveaux élèves ayant des difficultés sociales et scolaires. Si Ming aimerait étudier la psychologie et devenir psychologue ou avocate.
Arpit (Arry) Pandher
Tamanawis Secondary School Surrey, BC
Persuadé que tout le monde veut s’améliorer, Arry a cherché à habiliter les jeunes Autochtones aux prises avec des traumatismes intergénérationnels. En se joignant à Break the Divide, il a aidé les sections dirigées par les élèves à connecter ces jeunes à des causes mondiales. Après avoir été tuteur auprès de jeunes à risque, Arry a cofondé Board Game With BASES (Building Academic Social and Employment Skills) où les élèves ont joué à des jeux avec des jeunes ayant des besoins spéciaux dans trois écoles. En tant que délégué des jeunes leaders de la GRC, Arry a conçu un plan d’action pour lutter contre la violence armée en organisant des événements pour sensibiliser les jeunes aux dangers de l’appartenance aux gangs. Arry aimerait faire carrière en commerce ou en marketing.
Criswyn Paul
Kingston Collegiate Vocational Institute Kingston, ON
Reconnaissant que ses parents lui ont enseigné de bonnes habitudes financières, Criswyn a cofondé Common Cents, une campagne de littératie financière pour aider les élèves de la 4e à la 12e année à acquérir des compétences financières essentielles. Il s’est associé à des professeurs du postsecondaire et à des institutions financières pour enseigner aux élèves du deuxième cycle du secondaire des options pour financer leurs études postsecondaires. Jouant du premier violon au Kingston Youth Orchestra, Criswyn a fait du bénévolat dans une maison de retraite, jouant pour les personnes âgées et les faisant participer à des jeux et à des conversations. Il était chef d’équipe à l’école biblique de vacances de son église et a siégé au conseil étudiant. Criswyn veut faire des études de commerce en vue d’une carrière dans le commerce international.
Lilaani Thangavadivelu
CW Jefferys Collegiate Institute Toronto, ON
Lorsque les médias ont donné une image négative de sa communauté de Jane et Finch, Lilaani a cofondé le programme SMILE à l’école, qui œuvre à ce que les gens sourient au lieu d’être tristes, quand ils pensent aux élèves locaux. Elle a organisé un camp d’entraînement et des excursions pour les immigrants et les élèves de neuvième année afin de les immerger dans la société canadienne et d’enseigner des compétences sociales et utiles pour trouver un emploi à temps partiel. En tant que rédactrice en chef d’un concours de rédaction pour la Fondation culturelle ROOTS, elle a révisé 100 essais pour aider à améliorer l’alphabétisation des élèves. Elle a encadré des enfants dans le cadre de Big Brothers Big Sisters de Toronto et a été élue présidente du conseil étudiant. Lilaani souhaite poursuivre une carrière en médecine et ainsi continuer de servir sa communauté.
Jennifer Wani
Luther College, Regina, SK
Enfant d’une famille de réfugiés du Sud-Soudan, Jennifer s’est consacrée à la sensibilisation aux injustices dans le monde entier. Elle a fondé un club de défense des droits sociaux dénommé Social Advocacy Club pour promouvoir l’égalité des sexes et les droits des enfants et a mené une campagne #WOKEWEEK pour jeter la lumière sur la situation critique des peuples autochtones du Canada. Elle a cofondé South Sudanese Youth of Canada pour soutenir et encadrer d’autres jeunes de première génération et a organisé des soirées multiculturelles dans son école pour célébrer la diversité culturelle. En plus d’être guide d’étudiants étrangers, Jennifer était directrice principale du programme de basket-ball de son école. Jennifer a l’intention d’étudier le commerce et de devenir entrepreneure ou avocate spécialisée dans les droits de la personne.
Risann Wright
Pickering High School Ajax, ON
Risann a comblé les fossés entre les communautés marginalisées et la société en identifiant et en s’attaquant aux barrières qui les empêchent de réussir. Elle a élaboré un programme de mentorat dans les écoles secondaires, baptisé A Targeted Vision, pour aider les élèves racialisés, en particulier les hommes noirs, à avoir accès à des modèles de comportement et à des mentors. Le programme est actuellement étendu à d’autres écoles. Elle a dirigé Breaking Barriers, un club de justice sociale dans les écoles, et a fondé PHS Students for Equity, pour promouvoir divers groupes de jeunes. Elle a été première ministre du gouvernement étudiant et conseillère des élèves du conseil scolaire du district de Durham pour représenter les élèves auprès des décideurs politiques. Risann envisage d’étudier la politique et l’économie.
Amanda Adam
St Mildred’s-Lightbourn School, Oakville, ON.
Amanda a consacré ses années d’école secondaire à changer les stéréotypes. Elle a créé le premier club de santé mentale de son école en fondant un chapitre Jack.org dans le but de réduire la stigmatisation entourant la maladie mentale. Elle a organisé des événements pour faire participer les élèves et pour créer un espace sécuritaire pour les jeunes en difficulté. En tant que membre d’une équipe de robotique uniquement composée de filles, Amanda a défié les mentalités au sein du secteur STIMR à prédominance masculine en encourageant les filles à s’intéresser aux sciences, aux technologies, à l’ingénierie, aux mathématiques et à la robotique. Amanda a dirigé le conseil des STIMR de son école en tant que préfète, a agi à titre de mentore auprès des filles et a œuvré pour la réduction de la disparité entre les sexes au sein de la communauté scientifique. Amanda aimerait devenir ingénieure, avocate ou entrepreneure.
Abigail Bonnington
Annapolis West Education Centre, Granville Ferry, NS.
S’étant inspirée de l’esprit de bénévolat de ses parents et de la communauté d’Annapolis Royal, Abigail a cofondé un club portant sur les questions sociales et a participé à des collectes de fonds, comme la campagne annuelle « Get the Goat », à l’appui de l’acquisition de chèvres par l’entremise de Plan Canada, et l’événement « Fast for Food », un jeûne de 30 heures par des jeunes en soutien à un banque alimentaire. Chacun de ces événements a encouragé Abigail à s’associer à d’autres causes; de deux membres, sont club s’est vite élargi à 50 membres. Elle a de plus participé au conseil étudiant, à l’orchestre et à la troupe de théâtre de son école, et a joué un rôle de leadership auprès des jeunes de sa paroisse. Elle a été membre de la « Annapolis Royal Space Agency » et de l’équipe « Royal Robotics ». Abigail envisage poursuivre ses études en génie de l’environnement.
Hayden Cheung
St. Theresa of Lisieux Catholic High School, Richmond Hill, ON.
Après avoir vu ses parents immigrants travailler jour et nuit, Hayden a fondé la Youth Nation Alliance pour offrir aux élèves nouvellement immigrés un service de soutien de jeune à jeune. Son équipe a offert du mentorat entre pairs à plus de 1000 jeunes, incluant des jumelages avec des bénévoles, des traductions et des sorties sociales. Aussi engagé sur le plan de l’histoire canadienne, Hayden s’est joint au Commonwealth Youth Peace Ambassadors Network pour aider la communauté autochtone de Nipissing. Lui et ses amis ont créé l’application CONNECT afin de joindre les jeunes Autochtones isolés à travers un programme virtuel d’activités sans inscription pour trouver des activités physiques et sportives lorsqu’ils en ont envie. Hayden va probablement poursuivre une carrière en droits de la personne ou en droit de l’immigration, en travail social ou en relations internationales.
Ivan Chiang
Burnaby Mountain Secondary School, Burnaby, BC.
Refusant d’ignorer les personnes itinérantes membres de sa communauté, Ivan a fondé The Hot Potato Initiative, un mouvement dirigé par les jeunes pour vaincre l’indifférence des citoyens ordinaires. Pour aller au-delà de solutions symboliques superficielles, il a dirigé une équipe de 50 élèves dans le but de créer une campagne médiatique sur les récits biographiques de vraies personnes vivant dans la rue pour inspirer l’empathie et déstigmatiser l’itinérance. Plus de 50 000 personnes ont participé à son projet par les médias sociaux. Ivan a aussi pris part au programme Seniors & Technology à Burnaby en enseignant aux personnes âgées comment utiliser des appareils électroniques. Il souhaite faire des études en commerce ou en développement international.
Bronwyn Clifton
St Pius X High School, Ottawa, ON.
Après avoir été témoin des difficultés identitaires éprouvées par l’un de ses proches, Bronwyn a fondé la première alliance gai-hétéro de son école. Afin de rendre le groupe inclusif pour toute personne vivant un problème d’appartenance, et ce, peu importe son orientation sexuelle, elle a nommé le club « HUGS » pour « Humans Understanding Gender and Sexuality ». Le club a organisé des événements ouverts à toute l’école, incluant des présentations sur l’intimidation, a fait des pressions pour avoir une salle de bains de genre neutre et a organisé une collecte de fonds pour un centre communautaire local pour les jeunes LGBTQ+. Bronwyn a également dirigé le programme Peer Helpers de son école pour les nouveaux élèves, participé au Parlement jeunesse de l’Ontario et a été bénévole dans des camps organisés par l’église. Bronwyn aimerait devenir psychologue du développement, professeure ou conseillère auprès des jeunes.
Justen Di Ruscio
Leo Hayes High School, Penniac, NB.
Dès un très jeune âge, Justen était passionné des sciences, de l’électronique et de l’ingénierie, mais peinait à trouver des façons d’explorer ses domaines d’intérêt. S’inspirant du club scientifique de son école, il a persuadé l’entreprise sociale Fredericton Makerspace de piloter un programme scientifique parascolaire. Le programme a par la suite pris du galon, offrant aux jeunes un accès régulier à des concours à l’échelle de la ville et au programme « STEM @ The Ville ». Justen a également participé à la création d’une serre à énergie solaire passive et d’une salle dédiée à l’agriculture urbaine à la coopérative « The Ville ». On y expérimente des techniques de culture innovantes. Parmi ses autres activités bénévoles, Justen est instructeur au mur d’escalade communautaire et tuteur scolaire en mathématique et en physique. Justen aimerait devenir concepteur de systèmes intégrés ou ingénieur électronique en matériel informatique, possiblement pour sa propre entreprise.
Charlotte Durnford-Dionne
Marianopolis College, Westmount, PQ .
Lorsqu’elle faisait du bénévolat au Tyndale-St. Georges Community Centre, Charlotte a remarqué que les programmes axés sur le sport n’intéressaient pas certains jeunes. Après avoir fait une collecte de fonds auprès des entreprises locales pour acheter du matériel, elle a cofondé une activité artistique après l’école pour les enfants âgés de six à douze ans. Recrutant des bénévoles dans le but d’aider les enfants de milieux défavorisés à développer leur côté artistique, y compris à réaliser des œuvres destinées aux patients atteints de cancer, le groupe est alors devenu un programme permanent au Centre. Charlotte a également aidé à diriger un club de course inclusif et un club féministe intersectionnel à son école. Elle souhaite faire carrière comme documentariste ou comme directrice de la création pour un organisme non gouvernemental.
Jenna Harris
Cawthra Park Secondary School, Mississauga, ON.
Jenna a cofondé la première association d’étudiants noirs de son école après avoir organisé une rencontre visant à en savoir plus sur les expériences des autres élèves et sur les problèmes liés aux préjugés qu’ils ont rencontrés. Le club a aidé les élèves à discuter de leurs difficultés, à faire connaître les enjeux aux responsables scolaires et à célébrer la culture noire par des événements tels que des présentations sur l’histoire des Noirs par des conférenciers. En recrutant des membres parmi les élèves plus jeunes, le groupe continuera après que Jenna aura terminé ses études. Elle a également participé au conseil étudiant, fait du tutorat auprès de ses pairs en mathématiques et en sciences, en plus d’avoir dansé au sein du club de danse urbaine de l’école et lors du Collective of Black Artists. Jenna prévoit de faire des études en génie biomédical ou électrique.
Daniyal Kashif
R.S. McLaughlin Secondary School, Oshawa, ON.
Lorsque sa famille a émigré au Canada du Pakistan, Daniyal s’est senti ostracisé, étant le seul enfant musulman dans une école sans aucune présence sud-asiatique. Alors qu’il était en 10e année, voulant offrir respect, bonté et amabilité aux autres jeunes, il a fondé un comité interculturel. Ce groupe est par la suite devenu le plus important club de l’école, accueillant des élèves de toutes les origines ethniques et sensibilisant l’ensemble des écoliers aux différences culturelles par l’entremise de collectes de fonds, de buffets et d’activités multiculturels, tel le concours de création d’affiches visant l’abolition de la haine. Il a également siégé sur le conseil athlétique de son école, a fait partie d’une équipe Reach for the Top et d’une équipe de sport « ultimate frisbee ». Daniyal aimerait poursuivre ses études en sciences de la santé ou en biochimie et faire carrière en médecine.
Jasmine Lee
R.E. Mountain Secondary School, Langley, BC.
Ayant l’environnement à cœur, Jasmine a compris que la culture aquaponique, soit l’élevage d’animaux aquatiques et la culture de plantes dans un environnement symbiotique, pouvait réduire la faim dans le monde. Après avoir fait l’essai d’un système aquaponique domestique, elle a convaincu les responsables de l’école de la laisser en construire un dans la cafétéria afin d’apprendre l’agriculture durable aux élèves et de donner les récoltes hebdomadaires à une soupe populaire. En tant que présidente du groupe de développement durable de l’école, elle a inspiré d’autres jeunes écologistes à créer une serre à l’école et à étendre l’aquaponie à d’autres établissements scolaires. Jasmine a été membre du Conseil des jeunes du Parlement et a fait du bénévolat dans un camp pour enfants en deuil. Elle aimerait faire des études en génie et en architecture.
Matthew Linehan
Nepean High School, Ottawa, ON.
Ayant vécu dans un milieu fort pollué en Asie, Matthew s’est engagé dans la création d’une planète plus propre, plus saine. Dès son retour au Canada, il a formé un club environnemental à son école secondaire dans un objectif de sensibilisation et de recherche de solutions, comme le compostage des résidus alimentaires de l’école. Il a participé à une expédition en Arctique avec la fondation Students on Ice, où des aînés inuits ont partagé leurs connaissances sur les changements climatiques. Il a par la suite dépeint son expérience auprès de l’organisme Ontario Nature Youth Council, voulant faire pression sur le gouvernement en matière de changements climatiques. Bien qu’occupé à organiser des événements de sensibilisation avec la Fondation David Suzuki, Matthew s’est tout de même adonné à la pratique sportive, notamment au hockey, au karaté et à l’athlétisme. Matthew entrevoit poursuivre ses études dans le domaine du génie de l’environnement.
Jack Mogus
Garth Webb Secondary School, Oakville, ON.
Amateur de sports, Jack a pris conscience que beaucoup d’enfants autochtones ne pouvaient profiter de ces activités positives et saines parce qu’ils n’avaient pas accès à de l’équipement de sport. Il a recueilli des articles de sport d’occasion à son école primaire et les a expédiés à des communautés autochtones reculées. Plus tard, il a fondé Change By Youth et a fait don de 2 500 paires de patins et équipements de hockey à des enfants dans le besoin tout en offrant des occasions de bénévolat à 300 jeunes. Il a aussi dirigé 22 Grands Nettoyages des rivages canadiens de la TD afin de sensibiliser le public à la protection des cours d’eau. Jack s’est impliqué dans le club d’expo-sciences de son école, s’est entraîné au taekwondo et a aidé à diriger le Oakville Leo Club. Il est intéressé par une carrière comme chercheur ou comme concepteur de produits scientifiques ou biotechnologiques.
Rickesh Mysuria
Cariboo Hill Secondary School, Burnaby, BC.
Rickesh a pu constater personnellement comment le manque de moyens financiers peut faire en sorte que des jeunes soient exclus des activités communautaires. Il s’est donc engagé à améliorer l’inclusion sociale pour les enfants de familles à faible revenu. Après avoir été incité à étudier les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques par un enseignant au primaire, Rickesh a fondé Mind Blown, un programme scientifique après l’école où, chaque semaine, des bénévoles de l’école secondaire vont offrir des cours de sciences dans deux écoles primaires. Il a fait du bénévolat auprès des sans-abri pour la Burnaby Task Force on Homelessness et pour la Indo-Africa Charitable Society. Il a aussi cofondé Children’s Birthday Miracles afin d’organiser chaque mois des fêtes pour les enfants de familles sans-abri. Rickesh envisage une carrière comme professeur de mathématiques ou de sciences, ou comme ingénieur informatique.
Anne Xuan-Lan Nguyen
Collège Jean-de-Brébeuf, Montréal, QC.
Afin d’aider les jeunes défavorisés à vivre des expériences culturelles et à élargir leur horizon, Anne a fondé De-l’Air-Frais pour-un-Sourire-Vrai. Formé de 15 bénévoles, le groupe a organisé des excursions pour les enfants telles que des promenades en raquette et des visites dans des galeries d’art. Anne a encouragé d’autres jeunes leaders à prendre part à divers sports et projets, allant de l’équipe de football drapeau à Giive, un organisme étudiant axé sur la réconciliation entre les communautés autochtones et non autochtones. Elle a représenté la jeunesse à la fois au Conseil municipal de Montréal et à la Commission canadienne pour l’UNESCO lors des activités Youth Building Peace. Elle a aussi rédigé plusieurs publications destinées aux jeunes pour lutter contre les préjugés. Anne voudrait faire une carrière axée sur l’engagement communautaire par l’entremise de la justice sociale ou la médecine.
Luk Pham
Britannia Secondary School, Vancouver, BC.
Conscient que des familles de son quartier peinaient à payer la nourriture et les services de garde après l’école, Luk a pris des mesures pour aider les jeunes défavorisés et pour avoir une influence positive auprès de ceux-ci. Il a cofondé Cook it Up afin que les élèves de la quatrième à la septième année puissent acquérir des compétences culinaires avec l’aide d’un chef professionnel. Luk a aussi été un leader de la Link Crew, un programme aidant les élèves de huitième année à faire la transition vers l’école secondaire par du mentorat et des activités sociales. En tant que président du Official’s Club, il a encouragé les élèves à se porter volontaires pour inscrire les points lors de matchs sportifs, à pratiquer des passe-temps positifs, à acquérir des compétences améliorant l’employabilité et à assurer la pérennité des activités sportives dans sa communauté. Les aspirations professionnelles de Luk incluent la comptabilité, la commercialisation et le design graphique.
Stephanie Simpson
Bloor Collegiate Institute, North York, ON.
Éprouvant une grande compassion pour les sans-abri, Stéphanie a commencé à recueillir des fonds dans le but de préparer des cadeaux de Noël pour les personnes itinérantes des environs. Elle a créé le groupe Off the Streets à son école secondaire afin que d’autres élèves s’impliquent dans les événements de collecte de fonds et de sensibilisation, ainsi que dans les activités bénévoles dans les refuges. Ce faisant, elle a inspiré de nombreux pairs à développer leurs propres compétences de leadership et leur esprit communautaire. Stéphanie a codirigé l’équipe de Modèle des Nations Unies de son école, s’est impliquée dans son équipe de débats et a fait du tutorat. Elle souhaite faire des études en science politique afin de travailler dans la fonction publique, en éducation ou en développement international.
Shophika Vaithyanathasarma
Collège Jean-de-Brébeuf, Montréal, QC.
Son intérêt pour le végétarisme a motivé Shophika à s’impliquer dans le comité écologique du Collège Jean-Eudes, où elle a animé des kiosques de sensibilisation sur le gaspillage alimentaire. Elle a incité d’autres étudiants à s’engager dans des activités de nettoyage, a initié des programmes de recyclage et de compostage et a fait pression sur les dirigeants scolaires pour la création d’un toit vert en soutien à l’agriculture urbaine. Aujourd’hui, cette dernière initiative est devenue un jardin encadré par les élèves. On y produit des thés, du pesto et des légumes frais. Au cégep, Shophika joue un rôle de leadership au sein du comité environnemental et de l’association coopérative, en plus de ses activités de bénévolat auprès de personnes âgées et de l’animation d’une émission radio dans sa langue maternelle, le Tamoul. Shophika aimerait étudier les mathématiques, possiblement en vue de faire carrière d’enseignement au secondaire.
Natasha Vatcher
Oromocto High School, Oromocto, NB.
Natasha a dirigé de nombreux projets ayant pour but de tisser des liens plus solides entre les membres de la communauté. Partant de son amour pour le tricot, elle a lancé une campagne de tricot de tuques. Les volontaires ont produit plus de 200 bonnets chauds pour le refuge pour sans-abri de Fredericton. Natasha a fait du bénévolat dans un foyer pour personnes âgées, à la bibliothèque et dans un programme d’activités d’une école primaire. Elle a également consacré ses étés à donner des cours de natation à des enfants avec des besoins spéciaux et à s’occuper d’un potager pour la banque alimentaire d’Oromocto. Afin d’inspirer d’autres filles à devenir des leaders, Natasha a participé au WOW (Women’s Only Wellness), un programme d’entraide par les pairs, et au Conseil jeunesse du député afin d’encourager les jeunes filles à faire de l’activité physique. Natasha veut étudier la biochimie afin de devenir médecin, chirurgienne orthopédiste ou ingénieure biomédicale.
Avery Young-Lee
Bert Fox Community High School, Wolseley, SK.
Après avoir constaté que bon nombre d’élèves mettaient leur santé en péril en sautant des repas, Avery a ravivé le petit-déjeuner du matin à son école. En plus d’offrir des repas chauds gratuits ou abordables aux étudiants, aux parents et aux employés occupés, le programme renseigne les jeunes sur les saines habitudes alimentaires, aide les camarades de classe à acquérir de l’expérience en bénévolat et appuie les entreprises et les fermes locales. Avery s’est également impliquée dans le conseil étudiant, a chanté dans la chorale, a participé à des programmes récréatifs et sportifs, et s’est investie dans une garderie. Elle veut étudier les sciences dans le but de travailler comme pharmacienne, pédiatre ou vétérinaire.
Qi Zuo (Ken Johnson)
South Kamloops Secondary School, Kamloops, BC .
À 16 ans, Ken a créé Kamloops Youth Volunteers pour donner à d’autres jeunes le courage et les connaissances nécessaires pour servir leur communauté. Le groupe est passé à 80 étudiants dans toute la ville et a appuyé des initiatives dirigées par des jeunes, comme la fabrication de cartes pour les enfants malades de l’hôpital Royal Inland ou le nettoyage d’animaleries à la SCPA. Ken a également fait appel à son sens de l’innovation et de l’initiative en cofondant le Conseil municipal étudiant de Kamloops pour donner la parole aux étudiants à l’hôtel de ville, et le Norkam Badminton Club. De plus, il a été délégué à Simul’ONU, dirigeant du Ted-Ed Club et assistant de laboratoire à l’Université Rutgers. Ken souhaite étudier les neurosciences ou l’immunologie en vue d’une carrière de spécialiste des maladies infectieuses pour le compte de Médecins sans frontières.
Sahar Abdalla
Leaside High School, Toronto, Ont.
Consciente des défis des jeunes d’un des quartiers les plus multiculturels de Toronto, Sahar devient directrice jeunesse de la Flemingdon Park Parent Association. Elle crée un centre d’aide aux devoirs pour les élèves de la 4e à la 6e année et en devient l’une des tutrices bénévoles en français. Voulant élargir son impact auprès des jeunes, elle organise des ateliers de leadership et une ligue locale de soccer, pour laquelle elle gère les entraîneurs et les calendriers. Elle devient rédactrice du journal de son école et rejoint l’équipe de robotique. Sahar envisage d’étudier le génie logiciel à l’Université de Toronto.
Loizza Aquino
Institut collégial Vincent Massey, Winnipeg, Man.
Loizza devient bénévole en justice sociale à 9 ans quand des images d’un typhon frappant sa Philippine natale la poussent à amasser des fonds pour les victimes et pour construire des écoles dans les pays en développement. Au secondaire, elle assure la sensibilisation à la santé mentale après le suicide de sa meilleure amie : elle crée Peace of Mind 204, un groupe de soutien rassemblant élèves, conférenciers et artistes pour discuter du sujet. Plus tard, celui-ci devient le groupe consultatif jeunesse officiel auprès du gouvernement du Manitoba. Loizza envisage de devenir avocate ou travailleuse sociale.
Yiqiao (Cindy) Chen
Leaside High School, Toronto, Ont.
Cindy croit fortement au pouvoir de l’apprentissage : après avoir mentoré un adolescent aveugle à Beijing, elle fonde Vision Exchange, un programme non lucratif associant anglophones voyants et sinophones aveugles pour des cours et des conférences en ligne. Ce dernier passe à 120 participants de 3 pays, aidant les sinophones aveugles à relever leurs défis d’apprentissage et à réaliser leurs rêves. Cindy anime des camps jeunesse en musique et en sciences au centre communautaire du Victoria Park Hub et fonde le premier club d’affaires de son école. Après ses études d’ingénierie à l’Université de Toronto, Cindy souhaite devenir professeure ou économiste, tout en continuant sa carrière de compositrice pigiste.
William Chinnery
Leaside High School, Toronto, Ont.
Inspiré par des bénévoles qui l’ont aidé alors qu’il était patient cancéreux, William conçoit un processus d’inscription en ligne aidant les élèves en éducation spécialisée à trouver de l’aide lors des examens. Membre exécutif du Comité de la santé mentale de son école, il organise des événements visant à démystifier les maladies mentales et à gérer le stress. William aide aussi des enfants handicapés en leur présentant les avancées technologiques à leur disposition, et offre un mentorat audiovisuel et technologique aux autres élèves de son école primaire. Il ambitionne d’étudier la gestion des technologies d'affaires à l’Université Ryerson.
Chaymae Chraibi
Cégep de Trois Rivières, Trois Rivières, QC
Inspirée par sa participation au concours international Robotique FIRST, Chaymae décide de faire vivre l’expérience à d’autres jeunes : elle crée un club de robotique parascolaire au primaire, le premier visant ce niveau dans la région, et mentore plus de 20 jeunes dans plusieurs aspects de l’entrepreneuriat et de la communication pour leur permettre de participer au concours. Elle aide aussi des jeunes immigrés dans un centre de nouveaux arrivants à faire leurs devoirs et œuvre comme bénévole dans un établissement pour patients atteints d’Alzheimer. Elle souhaite poursuivre une carrière d’ingénieure industrielle.
Martin-Olivier Dagenais
Collège Jean-de-Brébeuf, Montréal, QC
Bénévole dans un camp d’été pour jeunes issus de milieux défavorisés, Martin Olivier réalise combien des jeunes talentueux pouvaient être limités par leur situation économique. Il lance donc Exception, un programme de mentorat pour les élèves du secondaire d’un des quartiers à faible revenu de Montréal. Visant à préparer les futurs leaders, il amasse des fonds pour une bourse et encourage des étudiants à se lier d’amitié avec les mentorés. Il est aussi bénévole dans un refuge pour sans-abris et s’implique dans la gouvernance étudiante. Il veut poursuivre des études en droit.
Elijah Dietrich
École secondaire Kelvin, Winnipeg, Man.
Président du comité d’action environnementale à son école, Elijah sait que le leadership exige une bonne écoute pour comprendre les intérêts d’autrui. Le comité organise une compétition de recyclage entre les élèves et le personnel pour réduire la contamination des matières scolaires recyclables, et des activités de sensibilisation, de collecte de fonds et de lobbyisme pour améliorer les pratiques environnementales scolaires. Il est coprésident du conseil des élèves et cofondateur d’un programme d’entrepreneuriat qui permet aux élèves de créer des projets. Elijah souhaite devenir entrepreneur, investisseur en capital risque ou politicien après ses études d’ingénierie et d’administration des entreprises à l’Université de Western Ontario.
Kian Drew
Se’t A’newey Kina’matino’kuom (école Sainte Anne), territoire mi’kmaq de Conne River, T.-N.-L.
Décidant lui-même de créer un environnement plus ouvert dans sa petite communauté, Kian fonde la première alliance homosexuelle-hétérosexuelle de son école. Le groupe procure un cadre sûr et accueillant pour ses pairs qui se questionnent sur leur identité sexuelle, tout en sensibilisant tous les élèves au respect des autres. Kian devient également un leader dévoué des Guides du Canada et organise des pratiques et des activités de formation en tant que capitaine de l’équipe de lutte de son école. Kian veut faire des études d’ingénierie mécanique ou électrique à l’Université du Nouveau-Brunswick.
Émilie Dufour
Collège André-Grasset, Montréal, QC
Émilie se passionne pour la science au rang de l’équipe de robotique de son école. Consternée par le taux de décrochage chez les jeunes et le fait que peu vivent leur passion, elle pousse son équipe à organiser des ateliers de robotique gratuits au primaire pour motiver les jeunes issus de milieux défavorisés. En 5 ans, ces ateliers permettent à 4 000 jeunes de participer à des activités scientifiques et technologiques, et de réaliser ainsi leurs rêves. Émilie joue du piano dans une résidence pour personnes âgées et est bénévole à l’Ambulance Saint Jean. Elle ambitionne d’étudier à l’Université de McGill et se prépare à une carrière en génie biomédical.
Jan Lim
Sir Winston Churchill Secondary School, Vancouver, C.-B.
Choquée par le niveau de pauvreté infantile dans sa province, Jan crée Starts With One, seule OSBL de jeunes à Vancouver qui combat ce phénomène. Le groupe organise des concerts pour jeunes et des expositions d’art pour soutenir Mom to Mom Child Poverty Initiative, qui apporte un soutien financier et émotionnel aux mères célibataires. Jan a également fondé le Senior Citizen Companion Club, pour rapprocher les élèves et les personnes âgées et a donné des discours pour déstigmatiser l’autisme et promouvoir l’esprit communautaire. Elle souhaite étudier à l’Université de la Colombie-Britannique et devenir biotechnicienne, médecin ou entrepreneure sociale.
Jathusha Mahenthirarajan
Richmond High School, Richmond Hill, Ont.
Observant que les normes culturelles, au Canada et ailleurs, peuvent rendre les femmes impuissantes, Jathusha fonde la toute première section locale de GirlTalk en Ontario, un programme de mentorat où lycéennes et préadolescentes discutent de sujets allant de l’humiliation corporelle aux relations abusives. Le programme vise à développer l’estime de soi, des aptitudes en leadership et en service communautaire. Porte-parole nationale de Parce que je suis une fille, Jathusha crée un groupe sans but lucratif pour autonomiser les jeunes à défendre diverses causes. Elle souhaite faire des études en droits humains et équité à l’Université York pour se préparer à une carrière d’avocate spécialisée en droits humains, de politicienne ou de conseillère en politiques publiques.
Twinkle Mehta
Glenforest Secondary School, Mississauga, Ont.
Constatant la croissance des carrières en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM), mais aussi le nombre limité d’élèves, surtout de filles, se dirigeant vers celles-ci, Twinkle décide d’agir : elle devient présidente de l’équipe STIM de son école pour amener les jeunes à s’intéresser à ces domaines et organise une conférence STIM annuelle qui attire 1 200 délégués élèves. Elle crée le Nahani Robotics and Engineering Club à travers lequel les élèves du secondaire enseignent la programmation et la conception de robots aux écoliers. Twinkle envisage une carrière en ingénierie.
Aspen Murray
Hartland Community School, Hartland, NB
Inspirée par les événements nationaux We Day pour soutenir Free The Children, Aspen co-fonde le groupe d’action sociale We Act. Après une collecte de fonds au profit d'un refuge pour femmes maltraitées, le groupe participe au Relay for life local et organise une collecte de sous pour des projets de développement international (achat de 28 chèvres pour des familles rurales) et une collecte d'aliments à Halloween. Fière de l’héritage que ce club a laissé aux futurs élèves, Aspen a été également membre des conseils scolaires de son école et de sa province. Aspen veut poursuivre ses études à l’Université McGill et faire carrière dans les droits humains ou le droit international du travail.
Jenita Poodwan
Kelowna Secondary School, Kelowna, C.-B.
Après une entrée inaperçue à l’école, Jenita passe fièrement de fantôme à leader. Elle cofonde le KSS Diversity Club qui offre un espace sûr aux élèves issus de minorités raciales, religieuses et sexuelles et finance un refuge local pour femmes. Elle présente un exposé au personnel de l’école sur les défis auxquels font face ces élèves. Jenita aide à mener une campagne avec le conseil scolaire pour créer des salles de toilettes non genrées, forme une équipe de mieux être mental et participe à un comité de défense des droits humains à l’échelle du district. Jenita veut étudier l’informatique à l’Université de Colombie-Britannique et faire carrière dans les technologies, les médias ou la comptabilité.
Cameron Rice
New World Island Academy, Herring Neck, T.-N.-L.
Dans l’espoir de raviver l’esprit communautaire dans un port de pêche isolé, Cameron rejoint le comité du festival Coming Home Year et organise une course de doris qui attire plus de 400 personnes. Il décide de faire du Herring Neck Dory Festival un événement annuel et obtient le soutien de politiciens provinciaux et de la Société des loteries de l’Atlantique. Coprésident du conseil des élèves, il organise un souper de Noël annuel pour plonger la communauté dans l'esprit des fêtes et un concert caritatif pour la Société canadienne du cancer. Cameron veut faire des études de commerce à l’Université Memorial.
Bronwyn Roberts
Kinkora Regional High School, Kinkora, Î.-P.-É.
Bronwyn grandit dans une ferme de pommes de terre. Comme elle développe une passion pour les beaux-arts, elle est déçue lorsque le cours d’art hebdomadaire de son école est annulé. En réponse, l’élève de 6e année lance un programme de danse et chorégraphie une pièce pour le spectacle de Noël de l'école. Ayant dirigé le club pendant 6 ans, elle amène de nombreux garçons et filles à danser pour sensibiliser l’école aux avantages des arts scéniques. Elle est aussi leader et mentore à son club local mixte et à son église. Bronwyn souhaite étudier les beaux-arts pour faire carrière en danse thérapie et en éducation.
Sahar Sajjadi
Sutherland Secondary School, North Vancouver, C.-B.
Arrivée au Canada, Sahar réalise qu’elle peut vite s’adapter à la culture d’ici avec des activités qui la passionnent. Après son bénévolat dans des comités en santé et en sciences, elle crée des clubs pour motiver les élèves à montrer leurs talents et leurs origines multiculturelles : à The Rhythm Club, ils s’expriment en musique et en danse tout en amassant des fonds pour la Fondation de l’Hôpital pour enfants de la province; au New2Canada Club, ils organisent des événements pour développer leurs aptitudes en leadership et en communication. Sahar envisage d’étudier les sciences à l’Université de la Colombie‑Britannique pour embrasser une carrière de neurologiste ou de neurochirurgienne.
William Sanderson
Sydenham High School, Perth Road Village, Ont.
Avec la crise des réfugiés syriens, William voit la désinformation à l’œuvre dans son école au sujet de réfugiés hébergés sur la base militaire voisine. Pour sensibiliser les élèves, il organise un événement où les réfugiés parlent de leurs expériences, menant ses camarades à amasser des fonds pour une famille de réfugiés. Il partage sa passion pour le plein air en présentant ses expéditions d’étude sur le changement climatique Students on Ice. Il forme un groupe scolaire de santé mentale et est entraîneur au football et au basketball. William envisage d’étudier l’ingénierie ou le commerce.
Ranbir Singh
Castlebrook Secondary School, Brampton, Ont.
D’une communauté d’immigrants où les drogues, l’abus d’alcool, les barrières au leadership et le désengagement des jeunes étaient courants, Ranbir fonde Dream Big Leaders pour habiliter les élèves racialisés. Renommé Aspire to Lead, le groupe exprime la positivité des jeunes à travers des événements hip hop et de création orale, et du mentorat; il organise une assemblée où des chefs d’entreprise et des entrepreneurs d’origine immigrée motivent les élèves. Président du conseil des élèves de Peel, Ranbir encourage les jeunes à s’engager politiquement. Il souhaite devenir avocat spécialisé en droits humains ou droit criminel après des études en développement international à l’Université de Toronto.
Yuhan (Angela) Wang
Westwood Community High School, Fort, Alb.
Devenue la seule déléguée de la jeunesse à son comité local d’investissement de Centraide, Angela voit qu’il peut être difficile pour les jeunes de trouver des occasions de bénévolat. Elle crée SPARC (Students Participating Actively and Responsibly in the Community) qui permet aux élèves de recueillir des fonds pour Centraide. Après le feu de Fort McMurray, le groupe emballe et distribue plus de 2 300 sacs à dos de fournitures scolaires pour les jeunes forcés à évacuer. Angela est présidente du conseil des élèves et enseigne la danse traditionnelle chinoise. Elle envisage d’étudier le génie chimique ou électrique.
Rabia Ahmed
Monarch Park Collegiate, Toronto, Ont
Voyant le conflit religieux et ethnique ailleurs et ici, Rabia a commencé un club multiconfessionnel à son école pour que les élèves puissent discuter de la discrimination, de l’inégalité et du racisme de façon ouverte. Inspirée par la possibilité d’atteindre une coexistence de diverses cultures, elle a organisé des collectes de fonds et des séances d’information pour les communautés marginalisées, des peuples autochtones du Canada jusqu’aux enfants en Afrique. Ses efforts comprenaient un chantier d’Habitat pour l’humanité, ainsi qu’un événement, Days for Girls, pour soutenir l’éducation des filles en Afrique rurale.
Shelby Angalik
John Arnalukjuak High School, Arviat, Nt
Élevé dans le territoire isolé du Nunavut où les problèmes économiques et sociaux abondent, Shelby a découvert un amour pour le théâtre avec sa capacité d’aider les jeunes à développer de la confiance et des compétences essentielles. Étant donné les taux d’alphabétisation très faibles dans le Nord, elle a créé un programme de lecture, en anglais et en inuktitut, ciblé aux enfants de moins de 10 ans. Après que l’école ait perdu sa bibliothécaire, Shelby se porta comme bénévole pour entretenir la bibliothèque. De plus, elle a organisé un programme d’orientation des élèves pour aider les élèves plus jeunes dans leur transition à l’école secondaire
Annie Berger
Champlain College Saint-Lambert, Brossard, QC
Après avoir participé au sommet jeunesse du YMCA en 2014, Annie s’est jointe au comité organisateur pour aider à planifier une conférence annuelle qui vise à aider des jeunes issus de milieux socio-économiques difficiles à s’impliquer dans la communauté. À l’école, elle a été représentante pour la Champlain Student Association et elle a aussi créé un journal en ligne où les élèves peuvent partager leurs opinions par rapport aux événements actuels. Annie a participé aussi aux simulations politiques et à des conférences de direction.
Noa Bridson
Du Pearson United World College, Stayner, Ont.
Bien que Noa soit reconnaissante du privilège d’avoir vécu et travaillé comme bénévole à l’étranger dès un jeune âge, son retour au Canada lui a fait remarquer le manque de sensibilisation de ses pairs face aux enjeux mondiaux. À l’école, elle a initié un club environnemental pour sensibiliser ses camarades et les aider à s’impliquer. Au Pearson College, elle a continué de soutenir des causes de développement durable comme cofondatrice d’Eco-Justice. Ce groupe défend le dessaisissement pour des raisons environnementales et organise des excursions pour que les jeunes de différents milieux puissent connecter avec la nature.
Rachel Creighton
Digby Regional High School, Digby, N.-É.
Après le suicide d’un élève dans sa région, Rachel a fondé le Digby High School Mental Health Support Group pour aider d’autres à surmonter la stigmatisation des problèmes de santé mentale. Après des recherches et une planification intenses, elle a trouvé un conseiller en toxicomanie et santé mentale retraité pour diriger les rencontres bihebdomadaires. Elle a aussi été représentante des élèves au conseil de santé communautaire, première ministre du conseil des élèves, et joueuse et entraîneuse de soccer. Rachel a aussi présenté un discours TEDx comme source de motivation pour les autres.
Joanna El-Mikati
Frank Hurt Secondary School, Surrey, C.-B.
Influencée par la culture d’entraide qu’elle a vue comme enfant au Liban, Joanna a fondé le Community Connections Comittee à son école pour rassembler un foyer de personnes âgées local, des écoles primaires et des groupes communautaires autour d'activités intergénérationnelles. Vu le succès de ce groupe, elle a participé à un documentaire discutant du concept avec d’autres organisateurs jeunesse. En plus d’avoir initié un programme de nettoyage hebdomadaire du quartier et la conception d’un jardin communautaire, Joanna a aussi été éditrice en chef de l’annuaire de l’école.
Isabel Gagne
Harvest City Christian Academy, Regina, Sask.
Réalisant que les élèves issus de foyers à faible revenu jouaient au volleyball sans chaussures adéquates, Isabel a créé Shoe Drive To the Net, afin de recueillir des souliers pour des écoles dans des milieux défavorisés. En plus d’être présidente du conseil de leadership des élèves, elle a initié la première « Journée de la diversité culturelle » à son école pour encourager les élèves (y compris elle-même, qui est de souche métisse) à être fiers de leur culture. À l’extérieur de l’école, Isabel a initié un programme de mentorat pour élèves appelé Been there 2 and Made it Through.
Dardan Isufi
Collège Dawson, Westmount, QC
Au secondaire, Dardan a créé le comité Jour de la Terre qui a organisé l’événement Célébrons la Terre pour les jeunes de sa municipalité. Au Collège Dawson, il a affiné ses compétences politiques avec la création d’une délégation francophone pour participer à une simulation parlementaire à l’Assemblée nationale et il est aussi membre du Parlement des jeunes du Québec et du Canada. Élu au poste de directeur des affaires scolaires de son cégep, il s’est occupé de questions administratives, a aidé à la résolution de problèmes académiques des étudiants et a organisé des campagnes de sensibilisation.
HyunGu Kang
University of Toronto Schools, Toronto, Ont.
Impressionné par Amnistie internationale et l’accent sur le développement des leaders, HyunGu a lancé une division locale pour jeunes à son école. Elle a aussi fait du bénévolat pour raviver le réseau jeunesse d’Amnistie dans la ville entière avec l’organisation d’un Youth Leadership Council ainsi qu’une conférence sur les droits de la personne et une revue. Après avoir mobilisé différentes campagnes jeunesse pour le soutien des prisonniers d'opinion partout dans le monde, HyunGu avait l’intention d’étendre le modèle de son programme au niveau national et international. Elle a aussi aidé Volunteer Toronto à vérifier des programmes jeunesse de groupes sans but lucratif.
Lauren MacDonald
Grande Prairie Composite High School, Grande Prairie, Alb.
Lorsque Lauren a appris que la banque alimentaire du collège local était en manque, et a pris conscience de l’impact de la faim sur l’éducation des élèves, elle a convaincu des amis à demander de la nourriture durant l’Halloween à la place de bonbons. Elle a décidé de faire de sa collecte de nourriture un événement scolaire annuel et a ensuite étendu son programme à d’autres écoles. Lauren a aussi été trésorière du conseil des élèves et membre de Kiva Group, qui pourvoit des microcrédits pour les pays en développement. Elle s’est aussi impliquée dans le Aboriginal Youth Leadership Council.
Jacob McGonigal
Kirkland Lake District Composite School, Kirkland Lake, Ont.
Découvrant que le paludisme, une maladie évitable, causait une crise humanitaire en Afrique, Jacob a aidé dans l’organisation d’une campagne de collecte de fonds pour empêcher la propagation de la maladie au Zimbabwe. En rassemblant du soutien dans sa petite école secondaire, son comité a amassé assez de fonds pour acheter 2 400 moustiquaires de lit imprégnées d’insecticide pour protéger les familles des moustiques infectés par le paludisme. En plus d’être le président du conseil des élèves, Jacob s’est prononcé sur les enjeux du système d’éducation de la Province.
Muneeb Muzaffar
Orchard Park Secondary School, Stoney Creek, Ont.
Pour détourner les jeunes des influences négatives des activités de gang, de la violence des armes à feu et des drogues, Muneeb a créé et a aidé dans la direction d’un groupe d’orientation jeunesse. Croyant que des changements communautaires se font petit à petit, son groupe a organisé un tournoi de basketball avec collecte de nourriture et il a animé un atelier de leadership pour que les jeunes puissent découvrir leurs forces et chercher une éducation postsecondaire. Il a joué un rôle dans le développement d’un jardin communautaire pour les gens dans le besoin et dans la direction d'équipes sportives et de clubs scolaires.
Kikachukwu Otiono
Colonel By Secondary School, Ottawa, Ont.
Après son bénévolat durant la présentation annuelle du mois de l’histoire des Noirs à son école, Kika est devenu coprésidente du club organisant la sensibilisation aux luttes et aux réussites des Canadiens noirs. Elle a étendu la mission du groupe pour aider les élèves à apprécier la diversité et à encourager les plus jeunes à s’impliquer. Comme éditrice jeunesse de Black Ottawa Scene, Kika a créé une page Jeunesse en action sur le bulletin en ligne pour que les jeunes Noirs puissent partager leur expérience.
Olivia Parsons
Holy Heart of Mary High School, St John’s, T.-N.-L.
Lorsque Olivia était bénévole pour sensibiliser la population aux problèmes de santé mentale, elle a remarqué l’influence néfaste de la pression sur les femmes. Olivia croit sincèrement que le féminisme, l’art et le soutien des femmes peuvent aider leur résilience, ce qui l’a poussée à créer GLOW (Generating Leadership Opportunities for Women). Grâce aux rencontres mensuelles et un forum privé en ligne, les jeunes filles peuvent rencontrer des femmes en position de leadership, trouver des mentors et se relier avec des organisations locales. Olivia a également été active dans les arts de la scène.
Carlos Pena
Leamington District Secondary School, Leamington, Ont.
À cause de la fermeture des plages ainsi que d’un risque pour l’eau potable à la suite de la prolifération d’algues toxiques sur le lac Erie, Carlos a dirigé l’éco-équipe de son école dans une campagne communautaire de sensibilisation pour trouver des solutions aux problèmes avec des scientifiques, des politiciens et les citoyens. Carlos fit monter la pression au conseil municipal pour protéger la santé des résidents. Il a pris la parole lors de conférences et de ralliements pour encourager d’autres à défendre l’environnement. Carlos a profité de son vécu comme immigrant du Honduras pour développer un programme d’ambassadeur pour les élèves nouvellement arrivés au Canada.
Angelica Poversky
Robert Alexander McMath Secondary School, Richmond, C.-B.
Suivant son désir de relier les jeunes, le plein-air et les arts, Angelica a fondé Arts in the Park, un festival artistique plein air mettant en vedette des jeunes des environs. Dévouée à aider les jeunes à trouver une place dans la communauté, Angelica a coordonné des programmes d’écriture pour jeunes ainsi qu’une exposition artistique. En tant qu’animatrice de radio, journaliste et artiste de création orale, elle a pris la parole à la Vancouver School Board Sustainability Conference, CHIMO Violence Against Women Conference et pendant les National Culture Days.
Lauren Powell
Britannia Community School, Vancouver, C.-B.
Lauren s'implique dans la communauté en grande partie parce qu'elle croit que les enseignants, les entraîneurs et d'autres figures importantes dans la vie des jeunes peuvent leur servir de modèle et les aider. Elle-même guidée par ces derniers, elle a fondé le programme Girls Got Game pour connecter les enfants en sixième et septième année avec des sports, des activités et des mentors. Elle a été secrétaire-trésorière du Club Leo, dont le but est de former les élèves à devenir conseillers pour d’autres jeunes. Elle a aussi fait partie de l’équipe facilitatrice qui accueille les nouveaux élèves à l'école. Lauren a joué au basketball, a fait de l’athlétisme et a été membre du comité jeunesse d'un centre communautaire.
Qendresa Sahiti
Halifax West High School, Halifax, N.-É.
Préoccupée par l’indifférence de son école quant à son empreinte écologique, y compris son terrain couvert de déchets, Qendresa a commencé le Halifax West Environmental Club. En partenariat avec une association de sentiers locale, elle a organisé des événements de plantation d’arbres et de randonnées en plein air. Quendresa a aussi organisé des conférences axées sur le leadership pour la section locale de l’Association des élèves des écoles secondaire de la Nouvelle-Écosse. De plus, elle a été secrétaire du comité provincial d’inclusion, pour aider les élèves handicapés à s’impliquer.
Mamadou Wade
De la Citadel High School, Halifax, N.-É.
Convaincu que les esprits s'épanouissent davantage dans un environnement sain, Mamadou a aidé la création d'un jardin communautaire géré par des jeunes dans un milieu défavorisé dans le nord de Halifax. Ils font pousser des herbes et vendent de la vinaigrette à un marché d’agriculteurs local pour soutenir des programmes pour jeunes à risque et une bourse offerte par l’organisation Hope Blooms. Mamadou et son frère produisent des jus bruts, l’argent amassé est donné à des collectes d’aliments et de jouets. Ils sont apparus dans la série Dragon’s Den de la CBC en quête de fonds pour bâtir une serre et ainsi prolonger leur saison de production.
Anudari Zorigtbaatar
Cégep de l’Outaouais, Gatineau, QC
À l’âge de 14 ans, Anudari a organisé une collecte de fonds pour bâtir une salle de jeu dans un hôpital en Mongolie, son pays natal, dans le but d’élever les esprits des enfants hospitalisés. Elle a aussi organisé un évènement d’un jour pour 100 élèves dans le but d’améliorer leur estime de soi et leur image corporelle. Elle a suivi ce projet avec la création de AXION, un groupe de 15 élèves du cégep qui donne des ateliers à des des élèves du secondaire, qui à leur tour promeuvent la confiance en soi et un mode de vie sain chez leurs pairs.
Eshal Ali
Seaway District High School
Morrisburg, (Ontario)
Eshal s’est consacrée à la création d’occasions pour les groupes défavorisés. En tant qu’élève conseillère au sein de son conseil scolaire, elle a créé l’Equity and Inclusion Committee (comité pour l’équité et l’inclusion), dirigé par les élèves, à l’échelle du district afin de combler le fossé entre les besoins des élèves en matière d’équité et les mesures prises par le conseil scolaire. Elle a également organisé la collecte de fonds Green Iglu à l’échelle du conseil scolaire, pour favoriser la souveraineté alimentaire autochtone et lutter contre l’insécurité alimentaire des peuples autochtones de la région. Eshal a également cofondé le Safe and Accepting Schools Committee (comité pour des écoles sûres et accueillantes), afin de sensibiliser la population aux questions de santé mentale et au soutien des élèves, et a siégé au conseil étudiant.
Clare Coleman
Corner Brook Regional High School
Corner Brook (Terre-Neuve-et-Labrador)
Animée par la volonté d’aider les personnes dans le besoin et de former de futurs leaders, Clare a créé un groupe à but non lucratif, Game Changers, afin de mobiliser les élèves isolés pendant la pandémie et de renforcer leurs compétences en matière de leadership. Le groupe a organisé des tournois de basketball, des concerts et d’autres événements afin de collecter des fonds pour des causes proches ou lointaines, notamment la distribution de lunettes en Haïti avec l’organisme Team Broken Earth et la distribution de nourriture aux habitants de Terre-Neuve après le passage de l’ouragan Fiona. Clare a créé le projet Future Me, dans le cadre duquel les élèves ont pu découvrir des options de carrière grâce à des conférenciers invités, faire du bénévolat dans une soupe populaire et jouer au volleyball dans une ligue.
Irène Diep
Collège Lionel-Groulx
Montréal (Québec)
Irène voulait avoir une incidence positive directe sur les jeunes, en tant que dirigeante d’une association étudiante dans son cégep. À titre de trésorière et déléguée dans de nombreux comités, elle a abordé des questions telles que la discrimination et le changement climatique, et elle a plaidé en faveur d’une assurance maladie accessible en tenant compte des besoins des étudiants et en négociant avec les assureurs collectifs. En tant que membre du conseil d’administration de sa coopérative d’habitation, Irène a travaillé à la mise en place d’un accès à internet pour tous les résidents. Elle a donné du tutorat en mathématiques et en chimie à des étudiants, a fait du bénévolat dans une banque alimentaire et a siégé au sein d’un comité féministe de son cégep.
Da’von Ekering
Skeetchestn Community School
Cache Creek (Colombie-Britannique)
Ayant grandi dans une communauté rurale et étudié dans une petite école pour Autochtones, Da’von a appris le rôle que les élèves plus âgés peuvent jouer en soutenant leurs camarades plus jeunes. Grâce au soutien du Projet 3 %, un groupe environnemental national qui vise à doter les jeunes de compétences favorisant leur employabilité, Da’von et plusieurs camarades de classe ont proposé de créer un futur centre de jeunesse et refuge d’urgence, et ils ont organisé une collecte des fonds pour y arriver. Il a également fondé le Skeetchestn Art Club Collective afin d’explorer ses talents artistiques tout en enseignant à d’autres personnes et en les encadrant pour qu’elles apprennent à utiliser la machinerie en toute sécurité, à faire de l’art et à le commercialiser, et à éviter les influences malsaines, comme les médias sociaux et la drogue.
Ahmad Elbayoumi
St. Francis Xavier Secondary School
Mississauga (Ontario)
En constatant que les jeunes aspiraient à un changement social, mais qu’ils manquaient de connaissances à l’égard du processus politique, Ahmad a lancé dans son école le projet FX Model Parliament, un club de débat politique. Avec plus de 60 membres, le groupe a accueilli des conférenciers, organisé une simulation d’élection provinciale avec une large participation des étudiants, organisé une collecte de fonds humanitaire pour l’Ukraine et préparé un manuel de l’étudiant sur le système politique. Ahmad a également été page à l’Assemblée législative de l’Ontario, a enseigné dans une école arabe privée, a entraîné des jeunes aux arts martiaux et a rédigé un bulletin d’information sur les affaires politiques.
Jay Hung
Holy Trinity School
Maple (Ontario)
Jay a trouvé sa raison d’être en honorant la mémoire de sa mère, décédée d’un cancer du poumon. Jay a rencontré de nombreux patients hospitalisés qui avaient du mal à accomplir leurs tâches quotidiennes en raison de limitations physiques; il a donc créé 1Yard, un organisme à but non lucratif qui a mobilisé plus de 40 bénévoles pour effectuer des tâches ménagères exigeantes pour plus de 150 clients, tout en amassant des fonds au profit de la Fondation pour le cancer Princess Margaret. Tourné vers le service aux autres, Jay s’est porté volontaire comme moniteur de ski Track3 auprès d’athlètes handicapés, il a été préfet en chef de son école et il a fondé le Future Medical Professionals Club afin d’inspirer d’autres jeunes.
Besan Jadalowen
Lester B. Pearson High School
Calgary (Alberta)
Consciente des lacunes de la société, Besan a décidé de promouvoir le conditionnement physique pour femmes et les modes de vie sains en créant Sisters N’ Sports. Besan encadre jusqu’à 20 filles, et le groupe a aidé des élèves du secondaire du premier et du deuxième cycle, quelles que soient leurs capacités, à renforcer leur santé physique, mentale et spirituelle par le biais de divers sports et leçons de vie. Afin de bâtir des ponts entre la population scolaire et des groupes de jeunes issus de la diversité sous-représentés, Besan a créé le Muslim Youth Club (club de la jeunesse musulmane) et a organisé des célébrations culturelles, dont une activité de décoration pour le ramadan et un festival de l’Aïd. Elle a également été active au sein du conseil étudiant et de l’organisme Junior Achievement.
Sophia Lezhanska
Bishop Allen Academy
Mississauga (Ontario)
Après avoir réalisé qu’il n’y avait pas de club d’inclusion 2ELGBTQ+ à son école, Sophia a promu l’idée avec succès et a commencé à animer des réunions hebdomadaires, des discussions sur la justice sociale, des soirées cinéma à thème et des communications pour sensibiliser les gens, les rendre solidaires et les allier à la cause. Elle a également codirigé le magazine littéraire et artistique de son école, organisé un voyage d’orientation pour les élèves de neuvième année, joué au volleyball et participé au club de mathématiques. Pour honorer ses origines, elle s’est portée volontaire auprès de l’organisme Ukrainian Canadian Social Services, notamment pour le service à la clientèle, la collecte de fonds et la sensibilisation des citoyens ukrainiens déplacés.
Hayat Makwik
Chinook High School
Lethbridge (Alberta)
En tant que membre d’une minorité visible qui s’est souvent sentie marginalisée et isolée dans le pays d’adoption de sa famille, Hayat a choisi de se donner les moyens d’agir, et d’aider d’autres personnes à faire de même, en créant le Culture Club (club de culture) dans son école secondaire. Elle a surmonté le manque de fonds de sa commission scolaire pour les groupes dirigés par des élèves en attirant des promoteurs locaux, ce qui a permis au club d’organiser des événements de sensibilisation culturelle, tels que le Mois de l’histoire des Noirs, pour les étudiants et le personnel. Le groupe exprime le point de vue des élèves sur les incidents liés au racisme et à l’injustice. Hayat est également mentore auprès de l’organisme Grands Frères Grandes Sœurs et fait régulièrement du bénévolat dans un magasin d’aubaines du MCC.
Siobhan Marie
St. Thomas Aquinas Catholic Secondary School
Ville de Kawartha Lakes (Ontario)
Comme il est difficile d’accéder à des ressources d’apprentissage diversifiées dans les zones rurales, Siobhan s’est consacrée à habiliter les étudiants marginalisés. Afin d’aider les étudiants non autochtones à contribuer aux recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, elle a rédigé des propositions de subvention pour l’achat d’ouvrages littéraires permettant aux jeunes de raconter des histoires. Elle a fondé Stepping Stones, un programme de vie saine visant à enseigner la prévention de la consommation de substances, le bien-être mental et la santé physique. En tant qu’élève conseillère, elle a promu la création d’espaces sûrs pour les étudiants 2ELGBTQ+. Siobhan a également donné des cours particuliers à des élèves handicapés de l’école primaire.
Kyla Momanyi
Bishop Ryan Catholic Secondary School
Stoney Creek (Ontario)
Kyla a fait des efforts considérables pour soutenir l’inclusion, tout d’abord en tant que sergent de section dans les Cadets de l’Aviation royale du Canada. Elle a encadré les cadets plus jeunes et, en tant que seule cadette supérieure noire, elle a fait pression sur l’organisation, avec succès, pour que cette dernière autorise les coiffures naturelles, pour renforcer l’estime de soi et la fierté des membres noirs de l’escadron. Dans le cadre du club Celtic Diversity de son école, elle a participé à l’organisation du tout premier CultureFest, destiné à promouvoir la sensibilisation culturelle et le sentiment d’appartenance à la communauté. Kyla a également été l’un des membres fondateurs du regroupement Black Student Success, qui vise à offrir aux étudiants de couleur un espace sûr où ils peuvent se rencontrer et être eux-mêmes.
Naomi Musa
Central Toronto Academy
Toronto (Ontario)
D’abord hésitante à participer à des activités parascolaires qui la distrayaient de ses études, Naomi a décidé, en dixième année, de prendre part au conseil des élèves et s’est rapidement intéressée à d’autres activités, comme le mouvement Artivism Inclusivity, qui fait le pont entre l’art et la justice sociale. Au sein de l’association des étudiants noirs, Naomi a organisé des ateliers d’autonomisation et des événements axés sur le patrimoine, et fait des recherches sur les questions de justice sociale. Elle s’est ensuite présentée au conseil scolaire du district de Toronto, où elle a représenté 240 000 élèves pour soutenir des politiques d’équité et de lutte contre l’oppression et le racisme.
Mackenzie Nolan
Cardinal Leger Catholic Secondary School
Brampton (Ontario)
Mackenzie admire et reproduit l’esprit communautaire de ses parents et grands-parents qui ont fait du bénévolat à son école. Membre de la Première nation crie de Missanabie, Mackenzie a rejoint les Cadets de la Marine royale canadienne et a obtenu les meilleurs classements, soutenant à la fois les jeunes cadets et les vétérans. Elle a effectué une marche de 24 heures sur 75 kilomètres pour ramasser des fonds pour le Fonds du Coquelicot à l’occasion du 75e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale et, lorsque les occasions de bénévolat ont pris fin à cause de la pandémie, elle a aidé le groupe de travail social de la ville de Brampton et Global Medics à distribuer des colis de secours pour lutter contre l’insécurité alimentaire à l’échelle locale et à l’étranger.
Sammie Orr
Stratford District Secondary School
Stratford (Ontario)
Sammie a découvert l’activisme environnemental en septième année, et elle a tissé des liens entre divers groupes afin d’accroître son influence. Elle a été élue représentante des jeunes au sein du comité municipal de l’énergie et de l’environnement de Stratford et a fondé un club écologique scolaire qui a organisé des événements, collaboré avec d’autres groupes communautaires ayant des idées communes et recueilli des idées d’étudiants que Sammie a partagées avec la mairie. La pandémie a créé une flambée de déchets de contenants alimentaires à emporter; Sammie a alors participé à la création d’un groupe de réduction des déchets, qui a consulté dix restaurants locaux et trouvé un fournisseur de contenants alimentaires réutilisables.
Mahé Rabesa
Champlain College Saint-Lambert
Québec (Québec)
Athlète dévouée qui a aidé son équipe scolaire de division 1 à remporter les finales provinciales, Mahé est également à l’écoute des besoins des autres, ce qui l’a poussée à s’engager dans la communauté. Elle a participé activement à la Black Lives Allyship Mission et au Multicultural Crew afin d’aborder les problèmes rencontrés par les personnes de couleur, et a créé Diversity of Arts, qui a accueilli des artistes sur le campus afin d’encourager les étudiants à développer leurs propres talents. Elle a également créé un atelier de cuisine communautaire en partenariat avec l’épicerie Les Semeurs pour initier les étudiants aux aliments sains, locaux et biologiques.
Alya Rasoul
Anderson Collegiate Vocational Institute
Oshawa (Ontario)
Soucieuse de prêter main-forte et de partager un sourire, Alya a fondé le club Muslim Student Association & Allies, qui a permis à plus de 60 étudiants de participer à des activités en lien avec l’équité et l’inclusion et de créer une salle de recueillement et de prière. Lors du confinement pendant la pandémie, Alya a créé un programme de mentorat virtuel afin que 30 étudiants puissent effectuer des heures de travail communautaire et offrir un tutorat en ligne à leurs camarades en difficulté. Alya a également envoyé des cartes faites à la main à des personnes âgées isolées dans des foyers de soins, a été aide-enseignante et a conseillé le chef de la police régionale de Durham sur les moyens de renforcer les relations avec les jeunes.
Hemanya Sharma
Enver Creek Secondary School
Surrey (Colombie-Britannique)
Hemanya a pris conscience de sa passion pour la robotique en cinquième année, et elle a été surprise par l’écart important qu’il y avait entre les sexes parmi les participants. Pour remédier à ce problème, elle a fondé le groupe We Can STEM et a demandé aux directeurs des écoles primaires locales de le soutenir en organisant des cours après l’école afin de susciter l’intérêt des jeunes filles et de perfectionner leurs compétences en leadership. Hemanya a également été présidente du club multiculturel de son école pour accroître la sensibilisation aux questions culturelles, dont la discrimination, et elle a été gardienne de but dans l’équipe de soccer et coordinatrice de la campagne environnementale du British Columbia Youth Council.
Sophia Vaillant
Highland Secondary School
Comox (Colombie-Britannique)
Sophia a été attirée par les sciences, les technologies, l’ingénierie, les arts et les mathématiques, mais elle a constaté que les campagnes existantes qui visaient à attirer les filles dans ce domaine étaient axées sur des concours à prédominance masculine. Convaincue que la collaboration intéresserait davantage les filles, elle a créé Zenius Labs pour organiser des ateliers destinés aux élèves. Grâce à des subventions, à du matériel et à la contribution de membres et de commanditaires, le groupe a atteint une participation féminine de 80 % et a étendu sa portée dans la communauté. Également impliquée dans les activités de VEX Robotics et le théâtre communautaire, Sophia a utilisé la technologie d’impression 3D pour produire des outils de formation permettant au personnel de l’hôpital local de s’exercer à poser des actes médicaux à peu de frais.
Jérôme Verret
Cégep de Limoilou
Québec (Québec)
Jérôme attribue son esprit communautaire à l’influence d’autres acteurs du changement, notamment sa famille, un scientifique de premier plan dans le domaine de l’informatique quantique et un jeune réfugié ougandais. Peu après la rencontre de Jérôme avec Plem Kijamba, un nouvel étudiant du Cégep originaire d’Ouganda, Jérôme et Plem ont fondé l’initiative « Le Québec en mouvement pour l’Afrique » et recueilli des fonds pour offrir des bourses à sept étudiants réfugiés dans le camp de réfugiés Rwamwanja, géré par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Ayant découvert son intérêt pour l’informatique quantique dès son plus jeune âge, Jérôme a participé à des foires scientifiques et animé des ateliers scientifiques pour des élèves du primaire.
Sophia Young
Miller Comprehensive Catholic High School
Regina (Saskatchewan)
Témoin discrète des obstacles financiers et de transport auxquels sont confrontés les jeunes immigrants, Sophia a rompu le silence en écrivant un poème sur le sujet. Après l’avoir récité devant le conseil municipal de Regina, elle a été invitée à faire partie du groupe consultatif communautaire et elle est devenue une jeune contributrice au cadre de travail de la Ville en matière d’énergie et de durabilité. Elle a défendu avec succès la gratuité des transports en commun pour les jeunes de moins de 13 ans et a mené des actions de sensibilisation à la littératie énergétique pour soutenir les ambitions de Regina en matière de carboneutralité. Elle a présidé et transformé le club de permaculture Miller4Nature et a été responsable des nouveaux arrivants à la Regina Open Door Society.
Muhammad Ahmed
Collège Miles Macdonell Collegiate
Winnipeg (Manitoba)
Muhammad a multiplié les efforts pour renforcer l’inclusivité et les connaissances technologiques à son école. En effet, après avoir constaté la croyance populaire selon laquelle les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) ne sont réservés qu’aux élèves obtenant d’excellents résultats scolaires et les obstacles financiers que posent les activités de robotique, il a cofondé un club de robotique. Celui-ci rassemblait des élèves aux parcours différents et leur permettait de participer à la compétition Manitoba Robot Games. Muhammad a également coprésidé un club de programmation aidant les élèves à trouver des solutions technologiques à des problèmes sociaux. En outre, il a coprésidé le conseil étudiant en plus d’avoir dirigé une section locale de Makers Making Change, un programme axé sur la conception de technologies d’assistance à code source libre destinées aux personnes ayant une incapacité.
Albany Benson
Chippewa Secondary School
North Bay (Ontario)
Bien que fascinée par sa culture autochtone depuis sa tendre enfance, Albany hésitait quant à la manière d’y prendre part. Après avoir rejoint les rangs du Indigenous Youth Circle, elle a commencé à organiser des collectes de fonds et des activités pour ensuite être élue élève conseillère du conseil des élèves autochtones, au sein duquel elle s’attelait à trouver des façons de rendre l’école un lieu où les élèves autochtones se sentent à l’aise et soutenus. Qui plus est, à titre de membre du groupe d’élèves autochtones OKIMAKAN, elle a participé à l’organisation des éditions annuelles de l’assemblée pour la Journée nationale des peuples autochtones. Patineuse artistique passionnée, Albany a été entraîneuse bénévole de patinage auprès des jeunes et a également mis sur pied des ventes de pâtisseries ainsi que des collectes de denrées alimentaires au profit des membres de la collectivité.
Prisha Bhavsar
Stouffville District Secondary School
Whitchurch-Stouffville (Ontario)
Confrontée au manque de cercles d’activités enrichissantes pour les élèves des écoles élémentaires en région rurale, Prisha a entrepris de changer la donne. Tout d’abord, elle a cofondé le comité thématique d’esprit d’équipe de l’école lorsqu’elle était en 7e année, puis, à titre d’élève conseillère à son école secondaire, elle a mis sur pied un atelier de leadership destiné à 1 000 élèves de la 5e à la 8e année à l’échelle du conseil scolaire. En outre, remarquant que la pandémie nuisait à l’apprentissage et au bien-être de ses pairs, Prisha a organisé des ateliers de préparation en vue des examens et a mené les activités sociales et de collecte de fonds des élèves du club Empowered Student Partnerships. De surcroît, elle a organisé des projets axés sur la santé des femmes et l’environnement dans les pays en voie de développement.
Chetanbir Brar
Garibaldi Secondary
Maple Ridge (Colombie-Britannique)
Constatant l’ampleur et la gravité du problème de l’itinérance, Chetanbir a établi et copréside le club The Good Guys à son école, lequel réunit des élèves qui unissent leurs forces pour combattre l’itinérance et l’insécurité alimentaire. Composé de 30 membres, le club a amassé et distribué des dons à plus de 400 personnes tout en sensibilisant autrui aux causes profondes et complexes de ces enjeux. En outre, Chetanbir a fondé le club Simul’ONU de son école, a orchestré les efforts de sensibilisation à la santé mentale en collaboration avec le Wellness Club, a siégé au conseil des élèves et a coordonné les activités de loisir destinées aux personnes âgées résidant dans un foyer de soins de longue durée.
Kasey Budgell
Valmont Academy
King’s Point (Terre-Neuve-et-Labrador)
Issue d’une famille de fermiers, de mécaniciens et d’opérateurs de machinerie lourde, Kasey n’a cessé de renforcer ses compétences afin d’améliorer la sécurité alimentaire dans sa ville natale. Non seulement elle a cultivé des produits supplémentaires à donner aux personnes âgées de la collectivité, mais elle a également fait partie de l’équipe bénévole des leaders de son école en aménageant un jardin collectif ainsi qu’en mettant à la disposition de tous un bac contenant des collations gratuites. De plus, cette joueuse de hockey et de soccer a rédigé la proposition et veillé à la gestion pour la construction d’une serre du projet Earth Sheltered Greenhouse du programme Food Producers Forum, lequel vise à remédier à l’insécurité alimentaire tant à l’échelle locale que provinciale ainsi qu’à inciter les jeunes à se lancer dans la production agricole.
Omar Elgazzar
Maxwell Heights Secondary School
Oshawa (Ontario)
Dans l’intention de renforcer sa collectivité et la solidarité au sein de celle-ci, Omar a mis sur pied l’initiative « Ramadan Respite » en constatant le nombre de personnes en difficulté financière pendant la pandémie. Son initiative de tri des dons, de préparation et de livraison de repas gratuits et de denrées alimentaires a permis de nourrir des centaines de familles. Il a également aménagé une salle de recueillement à son école et, à titre de président de la Muslim Student Association, il a organisé des activités interreligieuses et intercommunautaires afin de favoriser la positivité et l’harmonie chez l’ensemble des élèves. Qui plus est, Omar a fondé le Al-Arqam Youth Group, destiné à sortir les enfants de l’isolement social et il a mis à profit son engouement pour la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques afin de créer un camp d’été axé sur la robotique.
Béatrice Girard
Cégep Limoilou, campus de Charlesbourg
Boischatel (Québec)
« Changer le monde, un humain à la fois », telle est la mission de Béatrice, notamment en tant que membre du comité PÉR-EUMC de son cégep. Ce comité parraine des étudiants réfugiés par l’entremise du programme Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC). Au cours de l’année scolaire, Béatrice a organisé des activités de sensibilisation et de collecte de fonds pour le programme, notamment des ventes de bonbons et des activités d’emballage d’épicerie. Elle a aidé les étudiants dès leur arrivée en leur offrant une orientation académique et culturelle ainsi que du soutien tout au long de leur première année de séjour au Canada. Elle a également été tutrice pour d’autres camarades du cégep.
Jackson Hurley
Charles P. Allen High School
Halifax (Nouvelle-Écosse)
Bien que Jackson tire une certaine fierté d’avoir joué dans la ligue de hockey majeur à un jeune âge (il a même été repêché par les Remparts de Québec), il peut témoigner de la charge mentale que représente la conciliation des obligations scolaires, personnelles et sportives. Conscient que les enjeux de santé mentale demeurent un sujet tabou chez les jeunes et les vedettes de la LNH, Jackson a mis sur pied la collecte de fonds « Subz for Mental Health ». Lorsqu’il garde les buts des Steele Subarus de Dartmouth, Jackson verse 0,50 $ pour chaque arrêt qu’il effectue, montant auquel s’ajoute la contribution équivalente qu’accorde son commanditaire, au profit du projet de sensibilisation en santé mentale de Hockey Nova Scotia. En outre, il s’est impliqué comme entraîneur bénévole de gardien de but auprès de la ligue de hockey mineur de Bedford.
Evan Johnson
Stratford District Secondary School
Stratford (Ontario)
En constatant les problèmes de santé mentale de ses pairs, Evan a fondé une section Jack visant à former les jeunes leaders en matière de santé mentale. Il a donc organisé des activités, invité des conférenciers et créé des forums en ligne en plus d’avoir animé des séances Mercredi mieux-être de Centraide. Puisque la faim influence la santé mentale, Evan a mis sur pied son projet Passion en action, qui visait à donner de la nourriture aux autres élèves, ainsi que le programme Food For Thought, lequel consistait à distribuer des boîtes-repas à emporter. De surcroît, il a écrit et distribué aux écoles de la collectivité le livre de récits et d’art, Dear Younger Me, conçu pour apaiser les craintes des enfants.
Sara Kanafani
Steveston-London Secondary School
Richmond (Colombie-Britannique)
Sara attribue sa maturité d’esprit à son bénévolat en compagnie des personnes âgées et des familles de sa mosquée, au sein de sa communauté musulmane. Dans le but d’aider d’autres adolescents à perfectionner leurs compétences en leadership et à favoriser leur connaissance de soi, elle a fondé le premier Youth Group de sa branche locale de la B.C. Muslim Association et a réuni un groupe de 70 bénévoles qui participent à différentes activités. De plus, elle a fondé et présidé la Muslim Student Association de son école, a fait partie de l’équipe Youth Strategy Street de la Ville de Richmond, a entraîné des équipes de basketball et, en collaboration avec d’autres camarades de classe, a conçu des campagnes lancées sur les médias sociaux appuyant l’accès à l’eau potable dans les réserves autochtones.
Clara Misener
Perth and District Collegiate Institute
Perth (Ontario)
S’inspirant de son grand-père, un jardinier chevronné, Clara s’est ralliée au groupe de travail Youth Climate Action de l’organisme Climate Network Lanark et a effectué des présentations sur des enjeux environnementaux devant des élèves, lesquelles l’ont aidée à perfectionner ses compétences en leadership afin de militer pour la survie des pollinisateurs sauvages. Elle a fondé et codirigé une branche du projet l’Effet papillon de la Fondation David Suzuki et a cultivé des jardins d’espèces végétales attirant les pollinisateurs dans la région à l’aide d’autres élèves, en plus d’avoir cofondé le programme Be-a-Bee Bud et d’avoir participé à la création d’ensembles de plantes indigènes destinés aux citoyens souhaitant aménager leur propre espace vert. De surcroît, cette violoncelliste a fait partie du conseil d’élèves et a joué dans les équipes de soccer et de basketball.
Alexander Mocanu
Collège Marianopolis
Montréal (Québec)
Alexander a mis à profit son intérêt pour l’enseignement et le bénévolat pendant la pandémie, alors que de nombreux jeunes nouveaux arrivants au Québec et des étudiants en immersion française dans tout le Canada éprouvaient des difficultés dans leurs études linguistiques, en particulier ceux qui n’avaient pas les moyens d’embaucher un tuteur. Il a cofondé DeBonGré afin d’offrir des cours de français gratuits en ligne. Il a recruté plus de 50 tuteurs pour aider plus de 70 étudiants à améliorer leurs résultats scolaires. Alexander a également fait du bénévolat à la réception et au café de l’Hôpital Notre-Dame, où il a accueilli les visiteurs et a mené des activités pour les patients. De plus, il a été secrétaire du club Toastmasters local.
Aaliyah Pirani
Western Canada High School
Calgary (Alberta)
Convaincue que leur situation financière ne devrait pas freiner les élèves ambitieux, Aaliyah a mis en œuvre des initiatives favorisant l’égalité des chances pour les jeunes souhaitant enrichir leur apprentissage. Elle a fondé et codirigé le groupe STEMinmotion, lequel organisait des cours gratuits, des activités en ligne et des défis d’équipe en partenariat avec un musée des sciences. À titre de directrice du Math Club de son école, elle a conçu des concours et des plans d’études afin de susciter l’intérêt des autres élèves envers les mathématiques. De plus, en tant que membre de la Math Attack Society, elle a mis sur pied des activités et offert des séances de tutorat aux élèves de secondaire de premier cycle. En outre, cette clarinettiste faisait partie des cadets de l’Air et de l’équipe du programme Western Canada High School Band.
Ché Silvera
Upper Canada College
Toronto (Ontario)
Captivé par l’acquisition de compétences en programmation dans le cadre du programme de robotique Umoja, Ché a pensé que le domaine de la technologie pouvait s’avérer compliqué pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage. Voilà pourquoi il a mis sur pied « Coding with Artie », un club conçu pour aider les enfants autistes ou ayant des besoins particuliers à découvrir la programmation et la robotique tout en s’épanouissant sur les plans scolaire et social. En raison du manque de diversité dans le secteur des technologies, il a cofondé et lancé le club MelaninTech, qui permettait aux élèves de couleur de se renseigner sur le domaine en accédant à des publications sur les médias sociaux, des ateliers et à des mentors du secteur des technologies. Ché a également joué du tambour métallique au sein du Toronto All Stars Steel Orchestra.
Lucy Stobbe
Bishop James Mahoney High School
Saskatoon (Saskatchewan)
En se rendant à l’école à vélo pour promouvoir un mode de vie sain et durable pour les élèves, Lucy a été sidérée par la conduite dangereuse d’automobilistes qui menace la vie des cyclistes. Alors, dans le but de sensibiliser la population à la sécurité routière, elle a organisé une promenade à vélo dans la ville, à laquelle plus de 100 cyclistes ont participé. Elle a également abordé le sujet lors d’une séance du conseil municipal et s’est jointe au Active Transportation Advisory Group pour militer en faveur d’aménagement de pistes cyclables et d’adoption de politiques renforçant la sécurité routière. Monitrice de camp formée au Simonhouse Bible Camp, Lucy a pris part au conseil d’élèves, s’est impliquée au théâtre et a fait du bénévolat au sein de son église.
Inemesit Usoro-Udo
Saint John High School
Saint John (Nouveau-Brunswick)
À son arrivée au Canada il y a trois ans, Inemesit tenait à participer activement à différentes activités communautaires, et ce, malgré les restrictions sanitaires imposées pendant la pandémie et l’incertitude concernant l’établissement de son domicile. À l’école, elle s’est jointe au Club Hope, qu’elle a ensuite codirigé, pour organiser des activités telles que des collectes de fonds et des visites à des foyers de soins, a fait partie de la chorale de concert, a collaboré à la création de l’album-souvenir et a cofondé un club de tutorat destiné aux élèves de l’International Baccalaureate Program. Dans ses temps libres, Inemesit s’est impliquée au sein du Réseau d’actions communautaires YMCA en contribuant à des projets comme l’aménagement d’un habitat pour les pollinisateurs, a fait du bénévolat auprès du Théâtre Impérial et a mis sur pied un club de programmation.
Ainsley Wood
École Kelowna Secondary
Kelowna (Colombie-Britannique)
Quadriplégique après une chute d’un arbre, Ainsley a fait preuve d’un courage et d’une détermination remarquables qui lui ont permis de vaincre l’adversité et de changer la donne pour d’autres personnes ayant une incapacité. Lors de son séjour au Sunny Hill Health Centre du BC Children’s Hospital, elle a organisé une activité accessible à tous les patients à l’occasion d’Halloween, ce qui l’a grandement motivée dans son parcours de réadaptation. En outre, elle s’est impliquée à titre de pair mentor auprès de l’organisme Spinal Cord Injury BC, de membre du Comité de leadership jeunesse de la Fondation Rick Hansen, de conférencière au vécu expérientiel à l’hôpital Kelowna General Hospital, où elle a raconté son cheminement d’amélioration du traitement des lésions médullaires.
Fazayl Zahra
Wetaskiwin Composite High School
Wetaskiwin (Alberta)
Fazayl s’est donné pour mission d’améliorer les connaissances, le soutien et l’inclusivité dans sa petite municipalité. Afin de favoriser l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle auprès des élèves, elle a cofondé une association d’éducation sur l’intelligence artificielle. À titre de membre du conseil d’élèves, Fazayl a dirigé des activités culturelles ainsi que des collectes de fonds, en plus de faire partie du Conseil national de la jeunesse de Jeunesse, J’écoute afin de contribuer à la conception de ressources numériques pour les jeunes. En outre, par l’entremise de la Hussaini Canadian Educational and Cultural Association, elle a rendu visite à des personnes âgées pendant la pandémie et elle s’est jointe au Youth Advisory Council de l’organisme AboutFace, visant à favoriser l’acceptation des personnes aux caractéristiques faciales différentes.
Candice Zhong
Collège Dawson
Brossard (Québec)
Adorant participer à des projets communautaires depuis l’âge de 14 ans (elle a contribué à un jardin collectif et s’est jointe aux cadets de l’Aviation royale du Canada), Candice s’est rendu compte que d’autres jeunes, y compris les filles, manquaient de confiance en soi pour prendre de telles initiatives. Alors, après avoir constaté son propre intérêt pour le domaine des technologies, elle a commencé à animer des ateliers de programmation et d’entrepreneuriat dans le cadre d’événements, comme Femmes et filles de science. Ambassadrice du programme Technovation Montréal, Candice a défendu l’équité des genres dans le secteur des technologies, en prenant la parole devant des centaines de jeunes femmes lors de marathons de programmation et d’autres activités. Elle a également pris part au projet d’étude COMPASS sur des problématiques spécifiques aux jeunes et a fait partie de l’Association étudiante de Dawson.
Leah Casey
École secondaire Holy Spirit
Conception Bay South (T.-N.-L.)
Devant le peu d’occasions qui s’offraient aux jeunes de participer à la vie de leur collectivité, Leah a pris l’initiative de susciter la participation des étudiants. À titre de responsable de l’engagement des jeunes au sein du CBS Community Garden Committee, elle a amené des jeunes à s’impliquer dans l’entretien des jardins locaux et la planification des événements. Plus jeune membre du conseil d’administration du Chamberlains Park Action Committee et fondatrice et présidente de l’Environment Club de son école, elle a fait la promotion de la cause des espaces verts et de l’alimentation durable. Leah a aussi participé au Interact Club, en organisant des campagnes de financement au sein de la collectivité et en appuyant le mouvement pour le climat mondial Fridays for Future, une initiative dirigée par les jeunes.