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Renseignements pour investisseurs

Rapport du deuxième trimestre aux actionnaires




Six mois terminés le 30 avril 1999 Points saillants

Points saillants




Message aux actionnaires

La Banque TD a maintenu le cap sur ses stratégies au cours du deuxième trimestre de 1999, stimulant du coup l'expansion et le rendement des activités. Nos principales activités ont toutes marqué des progrès et inscrit des résultats inégalés. Le revenu net s'est hissé à $348 millions. Le revenu par action a également atteint un sommet avec $1.17 selon la méthode de la comptabilité de caisse (en excluant les charges liées à l'écart d'acquisition), en hausse de $0.14 l'action ou 14% par rapport au deuxième trimestre de 1998. Le revenu par action selon la méthode de la comptabilité d'exercice a progressé à $1.14, soit une montée de $0.14 ou 14% en regard d'il y a un an.

Toutes les activités ont connu un solide rendement financier au cours du trimestre. Le courtage réduit et les fonds mutuels ont connu une croissance soutenue, les principaux services bancaires de détail ont accru leur part de marché en plus de raffermir leur revenu net en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent.

Premier appel public à l'épargne de TD Waterhouse Securities
Lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de la Banque le 31 mars dernier, nous avons annoncé notre intention de réaliser un premier appel public à l'épargne à l'égard d'environ 10% des titres de TD Waterhouse Securities, filiale nouvellement constituée qui regroupe nos activités de courtage réduit du monde entier, dont Waterhouse Investor Services, Inc., aux États-Unis et Services d'Investissement Ligne Verte au Canada et Green Line Investor Services en Australie, au Royaume-Uni et à Hong Kong. Cette entreprise de portée internationale dessert plus de 2.6 millions de clients et gère un actif supérieur à US$100 milliards (CA$147 milliards). À la fin du trimestre, nous avions déposé un prospectus provisoire et nous prévoyons conclure l'émission au cours du troisième trimestre de l'exercice.

Ce placement a trois objectifs. D'abord, il vise à rehausser la valeur livrée aux actionnaires en établissant la valeur marchande d'un élément d'actif important. Ensuite, il devrait mobiliser des capitaux considérables qui seront affectés à la technologie, aux systèmes, à la publicité et au marketing de TD Waterhouse pour soutenir la croissance de nos établissements de courtage réduit à l'échelle mondiale. Enfin, il permettra à la fois de réunir des capitaux par l'entremise d'actions de TD Waterhouse Securities cotées en bourse, en vue de procéder à des acquisitions stratégiques dans le secteur du courtage réduit, et d'accroître la valeur des actions de la Banque pour les autres activités.

Nous estimons qu'il s'agit d'étapes importantes pour assurer l'avenir de cette entreprise stratégique clé, déjà deuxième au monde sur le marché du courtage réduit.

Chef de file en commerce électronique
Notre leadership en commerce électronique est un facteur déterminant pour faire reconnaître la valeur de nos activités de courtage réduit sur le marché. Les négociations en direct sont perçues comme un secteur stratégique essentiel du marché. Nous estimons que le commerce électronique constitue un élément primordial des services bancaires de détail futurs et c'est pourquoi, depuis plusieurs années, nous avons investi dans des systèmes bancaires électroniques visant à offrir aux clients des canaux de livraison à la fois pratiques et économiques. Nos services bancaires électroniques ont poursuivi leur expansion et, au terme du deuxième trimestre, la Banque desservait près de 400,000 clients en direct et 1.4 million de clients bénéficiaient du Service Télébancaire Accès TD.

Amélioration des services de consultation
En plus d'offrir commodité et variété par nos services électroniques, nous améliorons nos services de consultation destinés aux clients en diversifiant les services offerts par notre réseau de succursales et notre équipe mobile de planificateurs financiers. Ainsi, nous avons rapatrié nos principales activités de consultation de détail, y compris TD Evergreen, notre service de courtage traditionnel, de même que nos services bancaires aux clients privilégiés et nos services de fiducie, au sein de la direction des services bancaires de détail. Cette restructuration vise à offrir des services financiers intégrés à nos clients.

Nous avons intensifié notre orientation sur les services bancaires commerciaux au cours du trimestre en nommant l'un des hauts dirigeants de la Banque à la tête de cette direction.

En outre, nous avons conclu l'acquisition des services de détail de Fiducie Trimark au cours du trimestre, offerts par un réseau de huit succursales. Cette acquisition représente un volume d'affaires d'environ $800 millions et comprend un impressionnant portefeuille d'hypothèques et de dépôts.

Diversification des activités
Comme nous l'avions mentionné au premier trimestre, nous voulons consacrer une tranche accrue de notre capital à des activités de détail à forte croissance tout en générant un rendement supérieur sur le capital investi pour les actionnaires dans les activités de gros. Ainsi, au cours du trimestre, nous avons enregistré une solide progression dans le secteur des prêts aux grandes entreprises à rendement élevé tout en augmentant la part de marché et le volume de nos activités à l'égard des titres d'emprunt et des actions d'entreprises. Nous avons également réduit les prêts aux grandes entreprises à faible rendement d'environ $1 milliard. Pour faciliter l'intégration de nos services de consultation et services bancaires et offrir de meilleures solutions à nos clients des services aux grandes entreprises et des services de placement, nous avons entrepris le regroupement de nos activités de gros.

Perspectives
La croissance économique au Canada et tout particulièrement en Ontario, notre principal marché, a été plus allègre que prévu. En effet, l'emploi affiche une solide croissance, les taux d'intérêt demeurent faibles, le dollar reprend du poil de la bête et la confiance des consommateurs se raffermit. Nous entrevoyons donc un autre exercice sous le signe de la croissance dans nos principaux secteurs d'activité, malgré des marchés financiers instables. Nous sommes convaincus que le personnel de la Banque saura tirer son épingle du jeu dans ce contexte économique et que l'exercice 1999 sera un autre exercice fructueux tant pour nos clients que nos actionnaires.

Le président du Conseil et chef de la direction, Le président adjoint,
A. Charles Baillie William T. Brock


Toronto,
le 27 mai 1999

Revenu net et dividendes par action/Rendement de l'avoir




Revue des activités de la Banque

Services bancaires personnels et commerciaux
Les services bancaires personnels et commerciaux ont affiché des résultats satisfaisants pour le trimestre, avec un revenu net qui s'est établi à $7 millions, soit une augmentation de 8% par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le rendement de l'avoir a chuté d'un point de pourcentage pour atteindre 17%, résultat d'une meilleure utilisation des capitaux. Les autres revenus ont augmenté de $24 millions, ou 13%, principalement en raison des revenus tirés des titrisations d'actifs et de la hausse des revenus d'assurance. Ces résultats ont été partiellement annulés par la régression de $6 millions du revenu d'intérêts net attribuable à l'incidence des titrisations d'actifs et à l'aplatissement de la courbe de rendement.

Les frais ont diminué pour un troisième trimestre consécutif, en partie à cause de la durée écourtée de la période, en hausse de seulement 2% en regard du même trimestre de l'exercice précédent. L'actif productif moyen a crû de 3%, les prêts personnels et les hypothèques résidentielles continuant à afficher une solide croissance de respectivement 5% et 8%.

En regard du trimestre précédent, le revenu net a chuté de $7 millions surtout en raison du trimestre plus court. Notre part du marché continue de progresser au chapitre des hypothèques résidentielles, des prêts personnels et des dépôts des particuliers.

Services de gestion de patrimoine
Le revenu net des services de gestion de patrimoine de $94 millions représente une augmentation de plus de 100% en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent, résultat d'une forte croissance des commissions de courtage et de l'incidence après impôts d'un gain de $41 millions sur un placement. Le rendement de l'avoir en vertu de la méthode de la comptabilité de caisse a augmenté de 41 points de pourcentage pour s'établir à 74%. Le revenu net de Waterhouse a grimpé de $50 millions, ou 310%, comparativement à il y a un an, compte tenu du gain net sur valeurs du compte de placement. Le revenu net de Ligne Verte au Canada a également progressé de 52% pour la même période.

Les volumes d'opérations sur valeurs de Waterhouse ont fait un bond de 140% au cours du trimestre par rapport à la même période du dernier exercice, avec 97,000 opérations par jour pour une moyenne dépassant 117,000 opérations par jour en avril. En outre, le nombre de comptes actifs de Waterhouse a avancé de 62% pour atteindre 1.3 million, alors que l'actif géré a progressé à $117 milliards, une augmentation de 99% d'un exercice à l'autre. Ligne Verte au Canada a également affiché un excellent trimestre avec des volumes d'opérations en hausse de 25% par rapport à l'exercice précédent.

Le revenu total des services de gestion de patrimoine s'est élevé à $535 millions pour le trimestre, soit une montée de $198 millions ou 59% en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cet accroissement est attribuable en grande partie à l'augmentation des activités du secteur, plus particulièrement aux négociations en direct, à d'importants gains sur valeurs et à la croissance des fonds mutuels.

Revue des activités de la Banque (Suite)

Services aux grandes entreprises et services de placement
Comme l'intégration de nos services consultatifs et de nos services bancaires se poursuit activement, les résultats financiers des services aux grandes entreprises et des services de placement ont été combinés à des fins de présentation.

Le revenu net tiré des prêts aux grandes entreprises et syndications s'est accru de 9% en regard d'il y a un an, principalement en raison de la robustesse du secteur des syndications. Ce secteur a augmenté ses revenus de 19%, résultat d'un grand nombre d'opérations de moyenne importance, particulièrement aux États-Unis.

Étant donné que la Banque est en bonne position pour tirer profit de la croissance continue des marchés des titres de créances et des actions à l'échelle mondiale, les revenus de négociation et les commissions provenant des services de placement se sont accentués de $35 millions ou 15% comparativement à l'exercice précédent.

Le revenu net du secteur a diminué de $21 millions ou 11% en regard du trimestre correspondant du dernier exercice, surtout en raison de gains nets sur valeurs du compte de placement plus faibles. Le rendement de l'avoir a chuté de deux points de pourcentage. Le déclin du revenu net par rapport au premier trimestre de l'exercice en cours résulte principalement d'une baisse de $118 millions des gains nets sur valeurs du compte de placement.

Passage à l'an 2000 Le problème du passage à l'an 2000 concerne les ordinateurs et les autres systèmes électroniques qui pourraient ne pas interpréter correctement les dates postérieures à 1999, ce qui entraînerait des erreurs. Si ce problème n'est pas réglé, la capacité de la Banque à mener le cours normal de ses affaires pourrait être perturbée.

La Banque estime que tous les aspects du passage à l'an 2000 seront résolus et elle a donné une garantie formelle à ses clients que leurs dépôts seraient en sécurité et que leurs dossiers financiers seraient entièrement protégés le 1er janvier 2000 ou avant et après cette date. En mai, la Banque a commencé à intégrer à ses relevés courants et à ses autres documents d'information, une mise à jour sur sa préparation à l'an 2000 à l'intention de sa clientèle.

Depuis 1995, le passage à l'an 2000 demeure une de nos priorités. Nos spécialistes en technologie de l'information ont maintenant apporté les mesures correctives prévues par notre programme de préparation à l'an 2000 et terminé les essais internes de nos systèmes. Les essais externes auprès des marchands, des clients, des fournisseurs et des entreprises du secteur sont en cours, et on s'attend à ce qu'ils soient en grande partie achevés d'ici le 30 juin 1999. Comme les actionnaires le savent sans doute, l'incidence du problème du passage à l'an 2000 dépendra du degré de préparation de ces entités et d'autres entreprises faisant affaire avec la Banque, ainsi que du degré de préparation de la Banque elle-même. La Banque a également élaboré des plans de reprise qui sont actuellement consolidés en prévision du passage à l'an 2000. Compte tenu de la réussite de nos essais internes, de même que de nos essais avec nos fournisseurs externes, nous sommes confiants que le passage à l'an 2000 n'aura pas de répercussions négatives importantes sur les activités de la Banque.

Les coûts totaux de conversion des systèmes en vue de l'an 2000 sont d'environ $100 millions, dont $74 millions ont été engagés à ce jour ($10 millions l'ont été au cours du présent trimestre). Tous les coûts importants sont passés en charges au fur et à mesure qu'ils sont engagés. Rétrospective du rendement de l'exploitation La Banque a enregistré des revenus records pour un deuxième trimestre consécutif. Ainsi, le revenu net a grimpé de $41 millions ou 13% par rapport au même trimestre de l'exercice dernier, pour se fixer à $348 millions. Le revenu total s'est hissé de $196 millions ou 12%, y compris le revenu d'intérêts net totalisant $752 millions et les autres revenus atteignant un sommet inégalé de $1,044 millions.

Le revenu par action du trimestre a aussi enregistré un niveau sans précédent. En vertu de la méthode de la comptabilité de caisse (excluant les charges liées à l'écart d'acquisition), le revenu par action est de $1.17 en regard de $1.03 au deuxième trimestre de 1998 et, en vertu de la méthode de la comptabilité d'exercice, il est de $1.14 contre $1.00. Le rendement de l'avoir en actions ordinaires selon la méthode de la comptabilité de caisse s'élève à 20.1% ce trimestre contre 19.6% à l'exercice précédent. En vertu de la méthode de la comptabilité d'exercice, il atteint 17.6% pour le trimestre alors qu'il était de 17.3% il y a un an.

Revenu d'intérêts net
Le revenu d'intérêts net en équivalence fiscale a baissé de $20 millions ou 3% par rapport au deuxième trimestre de l'exercice 1998, pour s'établir à $752 millions. Ce recul est en partie attribuable à la titrisation des prêts, qui réduit le revenu d'intérêts net tout en accroissant les autres revenus. L'actif productif moyen s'est hissé à $181 milliards, soit un bond de 17% ou $26 milliards, les valeurs du compte de négociation étant principalement responsables de cette hausse. Les valeurs du compte de négociation, qui soutiennent nos services de placement, comportent un risque de crédit minimal, mais leur marge des taux d'intérêt est de beaucoup inférieure à celle des autres produits d'intermédiation. La croissance des valeurs du compte de négociation et des éléments d'actif titrisés, combinée à l'aplatissement de la courbe de rendement, a suscité un déclin de 34 points de base de la marge qui s'est fixée à 1.70% en regard du deuxième trimestre de 1998.

Qualité du crédit et provision pour pertes sur créances
La qualité du crédit demeure élevée. La provision globale pour pertes sur créances dépassait les prêts douteux bruts de $427 millions à la fin du trimestre, par rapport à $78 millions à l'exercice précédent. Hormis une provision générale spéciale de $100 millions au premier trimestre, la provision estimative pour pertes sur créances visant un exercice entier en 1999 est de $300 millions. Un quart ou $75 millions de cette provision estimative a été passé en charges pendant le trimestre.

La provision globale générale accumulée pour pertes sur créances relative aux prêts et aux instruments hors bilan totalisait $740 millions au 30 avril 1999 contre $447 millions l'exercice précédent. La provision globale générale est admissible à titre de capital de deuxième catégorie en vertu des directives émises par le Bureau du surintendant des institutions financières du Canada (BSIF). La provision globale générale pour pertes sur créances est fondée sur la provision totale pour pertes sur créances de l'exercice d'après la moyenne annuelle prévue des résultats sur un cycle de crédit.

Autres revenus
Les autres revenus ont atteint un niveau sans pareil, soit $1,044 millions au cours du trimestre, grâce à nos services de gestion de patrimoine ainsi qu'à nos services aux grandes entreprises et services de placement. Les autres revenus ont progressé de 26% ou $216 millions par rapport au même trimestre de l'exercice précédent.

Les services de gestion de patrimoine de la Banque, qui comprennent nos services de courtage réduit à l'échelle mondiale (Services d'Investissement Ligne Verte au Canada et Green Line Investor Services en Australie, en Europe et à Hong Kong, et Waterhouse Investor Services, Inc. aux États-Unis), notre société de courtage traditionnel, TD Evergreen, et nos fonds mutuels Ligne Verte et Waterhouse, ont tous enregistré de solides résultats ce trimestre. Les revenus tirés des services de courtage réduit à l'échelle mondiale ont grimpé de $105 millions ou 64% par rapport à l'exercice antérieur. En moyenne, les négociations quotidiennes de Waterhouse ont fait un bond de 140% en regard d'il y a un an, tandis que celles de Ligne Verte ont connu une croissance de 23%. Les revenus tirés des fonds mutuels ont progressé de $16 millions ou 33% par rapport à 1998, en raison du raffermissement de 10% de l'actif géré au Canada qui a atteint $16 milliards et de 102% de l'actif géré aux États-Unis qui s'est établi à $10 milliards.

Les activités des marchés financiers sont demeurées intenses au cours du trimestre, permettant à nos services aux grandes entreprises et services de placement de gros d'accroître considérablement leurs revenus en regard du deuxième trimestre de 1998. Le revenu de négociation du trimestre est de $31 millions, soit une progression de 20%, et les commissions sur crédit au titre des grandes entreprises ont totalisé $6 millions, soit 9% de plus qu'à l'exercice précédent.

Nous avons réalisé des gains nets de $80 millions sur les valeurs du compte de placement pour le trimestre contre $42 millions il y a un an, dont $68 millions proviennent des gains liés à l'aliénation partielle de la participation de la Banque dans Knight/Trimark Group Inc. dans le cadre du deuxième appel public à l'épargne de cette société. L'excédent sur la valeur comptable de l'ensemble du portefeuille des valeurs du compte de placement s'est élevé à $1,534 millions comparativement à $965 millions en 1998.

Frais autres que d'intérêts
Les frais de base n'ont augmenté que de 2% par rapport à l'exercice précédent. L'intensification des activités de courtage réduit à l'échelle mondiale a provoqué une hausse des frais de 12%. Les frais directement liés aux revenus tirés des services aux grandes entreprises et services de placement ont ajouté un autre 1% à la progression des frais.

En excluant les charges liées à l'amortissement de l'écart d'acquisition, le pourcentage de croissance du total des frais a été supérieur à celui des revenus, et notre efficience s'est détériorée de 170 points de base pour se fixer à 62.7%. Cette diminution se rapporte aux autres revenus records enregistrés ce trimestre et à la contribution accrue de nos activités de gestion de patrimoine aux revenus. Ces activités ont un risque de crédit négligeable et un taux de rendement de l'avoir supérieur à celui des activités d'intermédiation traditionnelles, en vertu de la méthode de la comptabilité de caisse, et leur ratio des frais par rapport aux revenus est également plus élevé.

Bilan
Au 30 avril 1999, le total de l'actif se dégageait à $208 milliards, une montée de $19 milliards ou 10% par rapport à il y a un an. La croissance de l'actif est surtout attribuable à la progression des valeurs du compte de négociation. Le volume des prêts de détail a continué d'augmenter gràce aux gains de part de marché au Canada et à la croissance aux États-Unis par l'entremise de Waterhouse. Les hypothèques résidentielles, compte tenu des titrisations, ont fait un bond de $2.6 milliards ou 8% tandis que les prêts personnels ont grimpé de 32% ou $4.3 milliards par rapport au dernier exercice. De ce montant, $3.6 milliards proviennent de Waterhouse. Les prêts sur cartes de crédit ont avancé de 13% en regard de 1998, y compris des titrisations de $2 milliards.

Les dépôts personnels sans terme ont affiché une hausse de 12% ou $2.7 milliards par rapport à l'exercice précédent, stimulés par la croissance de 67% ou $2.6 milliards enregistrée par Waterhouse. Les dépôts personnels à terme ont continué sur leur lancée des quatre derniers trimestres et surpassent de 12% les résultats du même trimestre de l'exercice précédent. Les dépôts de gros ont progressé de 14% ou $8.4 milliards et soutiennent l'accroissement de l'actif des services de placement.

Capital
Au 30 avril 1999, l'avoir en actions ordinaires était de $7.9 milliards, une augmentation de $76 millions en regard du dernier trimestre. Cette montée découle d'un revenu net après dividendes de $236 millions, qui a été en partie neutralisé par une perte de conversion des monnaies étrangères attribuable au raffermissement du dollar canadien par rapport à d'autres devises à la fin du trimestre.

Au cours du trimestre, les activités de gestion du bilan ont maintenu la croissance de l'actif pondéré en fonction des risques à moins de 1%. Par conséquent, le ratio de l'avoir net en actions ordinaires par rapport à l'actif pondéré en fonction des risques au 30 avril 1999 était de 6.3%, soit 10 points de base de plus qu'au 31 janvier 1999. À la fin du trimestre, nos ratios du capital de catégorie 1 et du total du capital étaient restés au même niveau qu'au trimestre dernier, soit 7.0% et 10.6%.



ETATS CONSOLIDES INTERMEEDIAIRES DES REVENUS




BILANS CONSOLIDES CONDENSES




ETATS CONSOLIDES CONDENSES DE L'AVOIR DES ACTIONNAIRES




ETATS CONDENSES DE L'EVOLUTION DE LA SITUATION FINANCIERE




ANALYSE STATISTIQUE




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