Leçons financières tirées de l’expérience des médecins sur la gestion de l’argent

Les professionnels de la santé ont la réputation de bien gagner leur vie. Il est vrai que beaucoup de médecins, de dentistes et de spécialistes gagnent plus du double de la moyenne du revenu national.1 Bien que leur salaire puisse sembler élevé, les professionnels de ce domaine peuvent être aux prises avec des difficultés financières uniques. Bon nombre d’entre eux se retrouvent avec des prêts étudiants de centaines de milliers de dollars à payer à la fin de leurs études. Ils se mettent donc rapidement à investir dans leur propre clinique et à les gérer, accumulant d’importants coûts indirects. Même s’ils ont passé des années à étudier des manuels d’anatomie, peu d’entre eux disposent de temps pour apprendre à gérer leurs finances ou à investir.

Le rapport conçu par Gestion de patrimoine sur la finance comportementale, une étude en cours menée par Gestion de patrimoine TD2 auprès de professionnels de la santé, a révélé qu’ils ont peut-être du chemin à faire sur le plan de la littératie financière, en particulier les femmes. Elles sont 24 % moins susceptibles d’obtenir une note élevée à un questionnaire sur la littératie financière que les hommes exerçant le même métier. De plus, la plupart des médecins ne reçoivent pas de chèque de paie sur une base hebdomadaire et plus du double d’entre eux qualifieraient leur revenu de volatil ou irrégulier, comparativement aux personnes travaillant dans d’autres domaines. Certaines professionnelles de la santé remédient à cette lacune en recourant aux services d’un conseiller. Les femmes exerçant dans les soins de santé sont 46 % plus susceptibles d’avoir un plan auprès d’un professionnel des services financiers que celles qui exercent une profession non médicale. Elles sont également plus susceptibles d’affirmer que leur conseiller vaut chaque sou investi.

Nous avons demandé à quatre professionnelles de la santé de nous faire part d’une des leçons en matière de finances que chacune d’elles a tirées de ses expériences.

1. Certains conseillers financiers nous comprennent mieux que d’autres

Selon une anesthésiste de 37 ans, un conseiller qui comprend la réalité du secteur des soins de santé peut vous informer sur les considérations fiscales destinées aux sociétés professionnelles et vous guider sur des questions précises : comment savoir quel est le meilleur moment pour se constituer en société, comment gérer ses dettes et organiser son revenu, etc.

2. Suivez votre passion

Une chirurgienne-dentiste travaillant à Montréal avec laquelle nous avons parlé a déclaré être ravie d’avoir décidé d’ouvrir sa propre clinique, en dépit des suggestions de sa famille et de ses amis lui conseillant d’intégrer un cabinet déjà établi. D’après elle, le fait d’être la propriétaire de son entreprise lui a permis de développer ses compétences en gestion et en marketing. Ayant récemment commencé à recourir aux services d’un conseiller, elle a affirmé qu’elle cherche des façons de stimuler la croissance de son entreprise, notamment en trouvant des moyens fiscalement avantageux de faire des dons de bienfaisance.

3. Gérez vos dettes efficacement

Selon une gériatre en poste à Toronto, les professionnels des soins de santé peuvent avoir un point de vue unique sur l’endettement. En effet, bon nombre d’entre eux commencent leur carrière avec peu d’argent et beaucoup de dettes, puis ils découvrent rapidement qu’ils gagnent beaucoup d’argent, mais leurs dettes restent énormes. La gériatre nous a raconté qu’elle a passé le début de sa carrière à se préoccuper de ses prêts étudiants et à les rembourser peu à peu. Grâce à son conseiller, elle a pu trouver une meilleure approche pour gérer ses dettes, ce qui lui a laissé une marge de manœuvre pour faire des placements, tout en lui permettant d’accroître sa valeur nette.

4. Commencez à épargner tôt

Une fois que les médecins terminent leur période d’internat, une grande partie d’entre eux constatent une forte augmentation de leur revenu. D’après une docteure travaillant à Toronto avec laquelle nous avons communiqué, cette augmentation peut être un facteur stimulant. Cependant, au fil des années, les dépenses relatives aux vacances, à l’arrivée des enfants et à l’acquisition de voitures et de maisons entrent en ligne de compte. Elle aurait aimé avoir épargné davantage lorsqu’elle était plus jeune et que ses priorités étaient plus simples. Cela dit, elle est reconnaissante d’avoir un conseiller en gestion de patrimoine qui lui permet de se concentrer sur l’évolution de ses priorités, notamment en lui proposant des services utiles auxquels elle n’aurait peut-être pas pensé, comme la planification successorale et les conseils de placement.


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