Transcription
ANIMATRICE : Gestion de Placements TD (GPTD) vous souhaite la bienvenue au balado de cette semaine. On vous rappelle que les balados ne peuvent pas être distribués sans le consentement préalable de Gestion de Placements.
JASON MCINTYRE : Bonjour et bienvenue à une nouvelle série de balados de TDAM Talks intitulée Une vaste expérience, un balado où nous parlerons des Fonds Mutuels TD, de la force de l’équipe de gestion de portefeuille à GPTD et de l’expertise et de la diversité de l’équipe et discuterons de certaines reconnaissances du secteur et certains des prix accordés aux Fonds Mutuels TD.
Je m’appelle Jason McIntyre et je suis chef, Distribution de services de détail, ici à GPTD. J’ai le plaisir d’accueillir David Sykes, chef des placements de GPTD, pour parler de notre équipe et de notre expertise. David, merci de te joindre à moi. Alors, tu es président et chef des placements depuis un an environ.
Je ne sais pas si tu avais prévu ce qu’on a vu avec la hausse des taux d’intérêt et la volatilité des marchés. Certains investisseurs n’ont jamais vu un tel niveau de volatilité dans leur portefeuille de placement. Bienvenue dans le rôle de président et chef des placements.
DAVID SYKES : Merci. Écoutez, de mon point de vue, je suis président depuis un peu moins d’un an. J’ai deux grandes réflexions à formuler. Premièrement, j’ai la chance de travailler avec une équipe vraiment remarquable. On compte plus de 300 professionnels des placements qui se consacrent entièrement à leurs catégories et sous-catégories d’actif respectives. C’est formidable et j’en suis très heureux.
Ce qui est moins formidable et beaucoup plus tumultueux, ce sont les marchés. L’année a été difficile. Il n’y a pas d’autres façons de le dire. Pensez à ce qu’on a traversé dans le passé et à la fermeture de l’économie mondiale; on a mis en place des mesures de relance budgétaire et monétaire massives, et on est en train de les démanteler.
Comme tu l’as souligné, les taux ont augmenté d’une manière que personne n’avait prévue. Personne n’a vu ça en 40 ans. Il y a un an, les taux à long terme aux États-Unis s’établissaient à environ 150 points de base. Aujourd’hui, on s’approche du 4 %. Les fonds de la Fed sont passés de 0 à 475 points de base. Et même si les hausses vont ralentir, il y en a encore quelques-unes qui nous attendent, c’est certain.
C’est très semblable au Canada pour les taux à long terme. Vous savez, de 175, on a atteint environ 380. La Banque du Canada a fait beaucoup de travail. On en est maintenant à 4,5 % à court terme, et je regarde du côté du marché obligataire. Mais si on pense à l’impact de ces taux, ils ont eu des répercussions importantes sur l’économie, ce qui a nui à la croissance.
La croissance ne s’est pas écroulée comme beaucoup l’auraient cru, mais elle a certainement ralenti. Ça a certainement eu des répercussions sur le marché de l’habitation, pas seulement au Canada, mais aussi aux États-Unis. Quand on pense à ce que l’horizon des taux signifie pour les marchés financiers et aux actions, ça ne fait aucun doute que les évaluations ont été touchées négativement.
La hausse des taux d’intérêt est un peu comme la gravité des actions. L’année dernière a été difficile, pas seulement pour le marché des titres à revenu fixe de 10 % ou 12 %, mais à l’échelle mondiale, les actions ont aussi connu des moments très difficiles. Je pense qu’il reste encore un peu de pain sur la planche. Je ne pense pas que ce soit terminé.
Il ne fait aucun doute que l’inflation des biens est une source de préoccupation. L’inflation s’est effondrée. Les prix du transport ont beaucoup baissé, mais nous avons toujours un problème du côté des services, principalement en ce qui concerne les salaires. Le marché de l’emploi a été très, très problématique. On en est à 3,5 % aux États-Unis et à 5 % au Canada, un marché donc très, très robuste.
Je pense qu’en ce moment, on est certainement dans un mode où on reste collés sur les données et que les gens essaient de lire les boules de cristal et de voir quand on va s’en sortir.
JASON MCINTYRE : Compte tenu de ce contexte de placement et des perspectives des marchés, le passé certes, mais aussi l’avenir que les conseillers en placement doivent prévoir en positionnant leurs clients, tout comme bon nombre de nos investisseurs d’ailleurs, je pense qu’on assiste à une ruée massive vers les liquidités depuis un an. On a vu des flux records vers des titres comme les fonds négociés en bourse du marché monétaire, comme le secteur gazier qui a été très populaire.
Généralement, lorsqu’on observe de la volatilité, on a tendance à voir des flux de détail dans ces secteurs, ce pas n’est une surprise, mais au final, on se demande toujours, en tant qu’investisseur, quel est le meilleur moment pour sortir du marché. Alors ça a peut-être été une très bonne idée de passer d’une catégorie d’actif plus volatile à une catégorie plus sûre.
Encore une fois, tout le monde a un profil de risque et des objectifs différents. Pour ceux qui détiennent des liquidités comme des instruments ou des certificats de placement garanti aujourd’hui et qui essaient de se figurer quel serait le bon moment pour revenir sur les marchés, que leur répondrais-tu et qu’est-ce que tu leur donnerais comme conseils?
DAVID SYKES : De mon point de vue, tout dépend vraiment de son objectif et de ce qu’on fait du capital. Si vous faites un achat important au cours des six ou neuf prochains mois, qu’il s’agisse d’un paiement de droits de scolarité universitaire, d’une voiture ou d’une maison, je comprends tout à fait que vous souhaitiez être dans un instrument en espèces, que ce soit sur le marché monétaire, des certificats de placement garanti, je le comprends parfaitement.
D’un autre côté, si on parle d’une personne qui a un plan financier ou un horizon de placement de cinq, dix ou quinze ans, je pense qu’on peut faire valoir qu’il serait logique de détenir un peu plus de liquidités. Dans cet exemple, on passerait de 2 % à 4 %, ou quelque chose du genre. Lorsque j’entends des histoires de personnes qui détiennent 20 ou 25 % de liquidités, cela me donne vraiment à réfléchir.
C’est prendre beaucoup de risques par rapport à son plan à long terme. Personne ne sait exactement comment on va s’en sortir. Personne ne sait exactement comment l’inflation va évoluer. Je pense quand même qu’il est assez évident qu’on est plus près de la fin que du début. Si on a un horizon raisonnable, je pense qu’il est très important de comprendre que son principal facteur de rendement au fil du temps est la répartition des actifs.
Qu’on soit dans les actions, les titres à revenu fixe ou autre chose, la répartition des actifs va déterminer ses rendements. Si on investit actuellement de 20 % à 25 % de son actif dans des liquidités, ça va avoir un effet négatif sur son rendement à long terme. Je pense que les données à ce sujet sont très claires.
Je pense qu’on en a déjà fait la preuve au fil du temps. C’est plus facile à dire qu’à faire parce que, de toute évidence, les marchés sont volatils et qu’on dépend des données, mais à mon avis, la solution pour l’avenir est que durant ces jours en baisse, c’est le moment de commencer à faire des achats périodiques par sommes fixes. Et n’oubliez pas que ce n’est pas une décision qu’on prend pour les six prochains mois ou les trois prochaines semaines.
Si on investit dans des actions de qualité, si on prête son argent à des sociétés fiables, on en récolte les bienfaits assez rapidement. Si on investit dans des stratégies de placements alternatifs dans le but d’avoir un revenu constant et une croissance au fil du temps, soyons francs et admettons que personne ne peut atteindre cet objectif parfaitement. Je pense qu’il est préférable d’avoir une exposition à cette catégorie d’actif au fil du temps pour répondre à ses besoins financiers, plutôt que de miser de 20 % à 25 % sur des liquidités.
C’est donc de cette façon que j’aborderais la question.
JASON MCINTYRE :Très bien dit. Merci. Peut-être qu’on pourrait conclure. Vous savez, je travaille moi-même à GPTD depuis quatre ans et, depuis mon arrivée, je connais bien la réputation d’expertise de la TD. Pour ce qui est des titres à revenu fixe, et c’est certainement vrai, l’une des choses qui sont devenues très évidentes, c’est notre expertise, c’est toute la profondeur et l’étendue de cette expertise dans différentes catégories d’actifs et de styles de placement, c’est le type de choses qu’on fait ici.
C’est grâce à cette expertise qu’on a récemment remporté le nombre record de 12 Trophées FundGrade A+MD, la plupart dans les catégories fonds équilibrés et fonds d’actions, ce qui a été fantastique. Je sais que tu réfléchis à développer encore ton équipe et j’aimerais t’entendre parler un peu de cette expertise de placement, cette excellence globale en matière de placement. Peux-tu nous faire part de quelques commentaires sur ton équipe et sur la façon dont tu vois les choses pour l’avenir?
DAVID SYKES : Oui. Je pense qu’il est tout à fait juste de dire que, historiquement, les titres à revenu fixe sont à la base des placements à la TD. Je pense qu’on était et qu’on demeure un important fournisseur de titres à revenu fixe pour les caisses de retraite et les fonds de dotation pour notre clientèle institutionnelle et des services de détail. Je crois que c’est très vrai, mais je pense qu’au cours des 25 années que j’ai passées ici, on a fait un réel effort pour accroître notre capacité du côté des fonds équilibrés et fonds d’actions.
Je pense que ces Trophées FundGrade A+MD que tu as mentionnés sont une excellente validation de ce qu’on a fait. Ne vous inquiétez pas, mon rôle premier reste l’excellence en matière de placement et le rendement des placements dans l’ensemble de nos mandats, mais je pense que du côté des actions, on a une équipe extraordinaire au Canada, on a une grande expertise aux États-Unis et ça ne s’arrête pas là.
On a une expertise à l’échelle mondiale, quoi. On a reçu des reconnaissances et des prix pour notre rendement et notre portefeuille de croissance en Chine. On est vraiment à la hauteur, tu sais, on est capable d’investir et de concurrencer les meilleurs à l’échelle mondiale, et je pense que ça témoigne de deux choses : que c’est vraiment une question du processus rigoureux qu’on suit, et c’est une question de gens.
Tant que nos clients restent engagés dans ce processus de placement rigoureux, je pense que ça va mener à des rendements. C’est exactement pourquoi on se rend au travail chaque jour et qu’on est là pour nos clients. De mon point de vue, tu as raison, notre expertise dans les titres à revenu fixe est excellente, mais on a aussi d’excellentes capacités du côté des actions, ce qui s’est traduit par une certaine reconnaissance sur le marché.
JASON MCINTYRE : Eh bien, Dave, c’est excellent. Je te suis très reconnaissant d’avoir pris le temps de nous joindre aujourd’hui et je tiens à te remercier, ton équipe et toi, de l’excellence que vous nous offrez, à nous et à nos clients. Bonjour et merci d’être avec nous aujourd’hui.
DAVID SYKES : Avec le plus grand plaisir. C’est un plaisir de te revoir.
Renseignements importants
Les renseignements aux présentes ont été fournis par Gestion de Placements TD Inc. à des fins d’information seulement. Ils proviennent de sources jugées fiables. Ces renseignements n’ont pas pour but de fournir des conseils financiers, juridiques, fiscaux ou de placement. Les stratégies fiscales, de placement ou de négociation devraient être étudiées en fonction des objectifs et de la tolérance au risque de chacun.
Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD (le « Comité ») est formé de divers professionnels des placements de la TD. Le Comité a le mandat de publier des perspectives trimestrielles qui présentent un point de vue concis sur la situation à prévoir sur les marchés pour les 6 à 18 mois à venir. Ces conseils ne garantissent pas les résultats futurs, et les événements sur les marchés peuvent se révéler sensiblement différents de ceux implicitement ou explicitement formulés dans les perspectives trimestrielles du Comité. Les perspectives trimestrielles ne remplacent pas les conseils de placement.
Le présent balado peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et pouvant comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer », ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables en matière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucune modification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à ces écarts. Vous ne devriez pas vous fier aux déclarations prospectives.
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