Justin : : Mais on doit être très conscients des paris composés qu’on fait dans un secteur précis où les sources de flux de trésorerie sont dictées par un élément spécifique.
[MUSIQUE]
Annonceur : Pour la 13e année consécutive, Gestion de Placements TD a été reconnue pour l’excellence de ses placements, avec un nombre record de 24 trophées FundGrade A+ pour les Fonds Mutuels TD, les portefeuilles du Programme de gestion d’actifs TD et les FNB TD. Ces distinctions soulignent la force et la constance de nos stratégies de placement.
Mais aujourd’hui, on va au-delà des récompenses. Dans cet épisode, on examine ce qui distingue vraiment GPTD. Notre approche unique pour structurer les solutions de placement, découvrir des occasions sur le marché et offrir un rendement constant à nos investisseurs. Rejoignons maintenant Jason McIntyre, animateur du balado Une vaste expérience, et Justin Flowerday, l’invité du jour, pour explorer les idées qui se cachent derrière les résultats.
Jason : Justin, c’est un plaisir de vous voir. Comment allez-vous?
Justin : : Je vais bien. Merci, Jason. Je suis content de vous voir aussi.
Jason : : Merci beaucoup de vous joindre à nous aujourd’hui. On va se plonger dans le vif du sujet. Au cours des prochaines minutes, je voudrais vous parler de plusieurs choses. J’aimerais parler de l’incertitude du marché.
Bien sûr, l’incertitude règne toujours sur les marchés. C’est intrinsèque aux marchés. Mais je pense qu’à l’heure actuelle, si on regarde vers l’avenir, il y a beaucoup de choses dont on peut parler et je sais que ça intéresse les auditeurs. On va parler de la recherche d’occasions et peut-être de certains secteurs que vous et votre équipe étudiez.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je ne veux pas oublier ces trophées FundGrade A+. En gagner 24, c’est un exploit incroyable. Je veux dire que c’est tout simplement phénoménal quand on regarde, de mon point de vue, la constance de la performance au fil du temps que l’on semble générer au sein de Gestion de Placements TD, et en particulier au sein de votre équipe. Parlez-moi un peu de ce qui nous différencie et des éléments fondamentaux qui nous aident à atteindre ce rendement.
Justin : : Pour commencer, je vais vous donner un aperçu de l’équipe. L’équipe des actions est composée de 40 professionnels des placements répartis en trois groupes différents. On a donc un groupe de gestion de portefeuille. On a un groupe de recherche empirique. Et on dispose également d’un groupe d’analystes fondamentaux. Ensemble, on gère des actifs de plus de 100 milliards de dollars dans toutes les régions du monde et, pour l’essentiel, avec une seule philosophie, celle de la qualité.
Et votre question : qu’est-ce qui nous différencie des autres? On ne va pas se mentir. On dit tous avoir quelque chose qui nous distingue, qui nous rend uniques. Et c’est le cas pour certains, mais pas pour beaucoup.
Je vais parler de ce qui me semble unique à GPTD, et à notre groupe en particulier. On a élaboré un processus et on l’a mis en œuvre sur de nombreuses années. L’objectif n’était pas d’être unique, mais d’élaborer un processus qui nous permette d’obtenir de meilleurs résultats pour nos clients.
Et si je devais réfléchir à ce qui est unique dans le processus, je pense qu’on pourrait commencer par la façon dont le groupe est organisé. Et je vais commencer par l’équipe d’analystes, Gestion fondamentale des actions, qui présente une structure intéressante.
On dispose d’un groupe de 20 analystes qui couvrent 20 secteurs dans le cadre de sept pôles sectoriels. Il est basé sur le système de classification exclusif de la TD.
Quand on pense à la façon dont la plupart des couvertures fonctionnent dans les entreprises, on a ce qu’on appelle une classification GICS, qui est un système de classification par tiers. Et ça ne tient pas compte des entreprises et de leur exposition au marché, de l’intensité de leur bilan, de l’intensité de leur capital, de leur modèle d’affaires. On l’appelle TDICS, et ça permet aux analystes de collaborer d’une façon unique qui est vraiment très utile pour la génération d’idées.
Et puis il y a l’équipe de gestion de portefeuille. Cette équipe a une approche très rigoureuse de la construction de portefeuille, et elle suit un processus robuste jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Et je pense que ce sont deux éléments qui nous ont vraiment aidés à obtenir de bons résultats ces dernières années.
Jason : : Il y a de nombreuses années, j’ai travaillé avec un homme qui avait l’habitude de parler des marchés. Il avait l’habitude de dire ce que tout le monde a l’habitude de dire « C’est différent cette fois-ci », alors que ce n’est jamais différent cette fois-ci. On ne voit que des répétitions. Pourtant, c’est ce que les gens aiment dire.
Et je pense que vous avez raison. Les gestionnaires d’actifs disent qu’ils sont uniques, différents et font les choses différemment. Pourtant, tout le monde est un peu pareil. Vous n’avez pas besoin d’entrer dans les détails, mais en analysant votre équipe et ce que vous faites, quelle est la chose spécifique qui, selon vous, fait la plus grande différence et génère le type de rendements relatifs que l’on observe lorsque l’on remporte ces trophées? Quelle est la seule chose que vous mettriez en évidence?
Justin : : Le mot que j’emploierais, c’est le partenariat. Et il s’agit du partenariat entre les gestionnaires de portefeuille et les analystes, et entre ces deux groupes et notre groupe de recherche empirique, qui est dirigé par Jeff Evans, qui est une personne incroyable, un penseur phénoménal, qui fournit des renseignements incroyables pour les portefeuilles.
Il s’agit du partenariat avec la gestion des risques, qui nous permet d’obtenir des renseignements cruciaux sur les expositions, sur tous les types de caractéristiques qui stimulent les rendements du portefeuille. Donc, la seule chose que je dirais, c’est le partenariat.
Jason : : Oui, je pense que vous avez raison. Il y a quelques années, la gestion des risques dans les portefeuilles était très peu abordée. C’est quelque chose qui a vraiment évolué et qui est manifestement l’une des choses les plus importantes, de pouvoir expliquer la façon dont on gère l’argent en tenant compte du risque. Je pense que c’est vraiment important et que ça nous différencie certainement de beaucoup d’autres.
Je vais maintenant changer de sujet et parler des occasions. Vous avez parlé de la couverture sectorielle et de la façon dont on alloue les ressources à l’interne. Mais quels sont les secteurs les plus performants et où doit-on chercher des opportunités à l’avenir?
Justin : : Alors. Une autre façon de diviser les groupes d’entreprises, c’est d’utiliser les secteurs, par l’intermédiaire de la classification GICS. Il s’agit de notre système de classification interne. L’autre aspect, ce sont tout simplement les thèmes dans lesquels on investit.
Je reviens à votre première question sur les placements thématiques. Est-ce que c’est quelque chose que tout le monde fait? Est-ce que c’est différent? J’observe la façon dont les gens parlent des placements thématiques, et l’une des choses qui me frappent, c’est qu’il y a une sorte d’anomalie par rapport à la dynamique à court terme. Et je trouve vraiment intrigant que les gens puissent repérer une certaine dynamique. Ils veulent sauter dans le train et ne se soucient pas vraiment de la destination parce que le train va très vite.
Pour nous, c’est vraiment très différent. Les équipes collaborent entre elles et nous étudions des tonnes de thèmes. Et cela ne me dérange par de parler d’un thème en particulier. Je peux donner l’exemple des voyages internationaux que l’on a exploité au cours des trois, quatre ou cinq dernières années.
En ce qui concerne les voyages internationaux, le facteur favorable à long terme, c’est que le trafic aérien mondial croît à un rythme deux fois et demie supérieur au PIB, et ce depuis des décennies. Et le problème ou le défi peut-être, c’est OK, on un grand avantage à long terme, mais il y a aussi des complications.
Comment on exploite cet avantage? Est-ce qu’on investit dans les constructeurs d’avions, dans les fabricants de moteurs? Est-ce qu’on investit dans les compagnies de croisière, dans les agences de voyages? Il y a de nombreuses façons d’en tirer parti.
J’aimerais aussi aborder la question du point de vue géographique, parce que quand on regarde les voyages aériens dans le monde, on constate que les États-Unis ont connu une baisse des voyages aériens depuis la pandémie. Et puis il y a le Japon, qui augmente son trafic aérien de 15 % par an depuis 15 ans. Il y a donc beaucoup de choses à prendre en compte.
En ce qui nous concerne, on a exploité ça de différentes façons. L’une d’entre elles passe par l’intermédiaire d’Howmet. Il s’agit d’une entreprise qui fournit des pièces pour les moteurs d’avion. On n’a pas opté pour la grande société Boeing, dont le titre se déprécie depuis 10 ans. On est allés plus loin dans la chaîne d’approvisionnement.
Et on a exploité ça par l’intermédiaire de cette entreprise, qui dispose d’une équipe de direction phénoménale. Excellente répartition du capital. Il se trouve que l’action s’est très bien comportée au cours des dernières années. C’est un exemple de thème que l’on a identifié très tôt et que l’on exploite dans le portefeuille.
Jason : : C’est fantastique. Tout le monde aime entendre parler de noms et d’entreprises, alors je vais vous mettre sur la sellette. Donnez-moi un exemple de ce que l’on a découvert par le passé grâce à ce processus. Parlez-moi d’un autre exemple où on a découvert une très bonne entreprise que les gens ne regardaient probablement pas grâce au processus que l’on a mis en place et qui nous a permis d’obtenir des rendements exceptionnels. Je suis certain qu’il y en a beaucoup.
Justin : : Oui. Alors. Bien sûr, je le fais volontiers. Au cours des cinq dernières années, il y en a eu plusieurs. Mais quelque chose de différent. Je pense à une société dans laquelle on a investi après la pandémie. Encore une fois, la répartition sectorielle ne vous donnerait pas beaucoup d’indications sur ce que l’on pensait.
Mais à l’époque, on sortait d’une pandémie mondiale. On avait cette idée de sécurité publique à l’esprit. On a connu des catastrophes naturelles. On a connu des tensions géopolitiques. Cette notion de sécurité publique en tant que domaine d’investissement a donc été à l’origine de quelques idées, et on a découvert une société qui s’appelle Motorola Solutions. Vous vous souvenez de Motorola.
Jason : : Bien sûr. Les vieux téléphones à clapet.
Justin : : Les vieux téléphones à clapet. C’est pour ça que Motorola était connue. Ils ont décidé il y a longtemps de se débarrasser des téléphones à clapet parce qu’ils se banalisaient. Ils ne pouvaient pas innover avec cette technologie. Ils ont donc vendu cette activité, et se sont recentrés sur leur cœur de métier, à savoir les réseaux de radiocommunication terrestres et mobiles.
Ils exploitent donc un réseau de radios fixes. Celui-ci permet aux services d’urgence des organismes fédéraux, des États et des comtés de rester connectés en permanence, ce qui est très important, car lorsque des événements surviennent et qu’un réseau tombe en panne, il faut disposer d’un moyen de toujours rester en contact.
Et ils ont complété leur portefeuille de produits en se lançant dans la vidéo. Et comme la vidéo a pris une place de plus en plus importante dans les forces de police, dans la surveillance, dans les gares et dans toutes sortes d’autres secteurs, ils se sont développés.
Je pense donc à cette entreprise, et je regarde... encore une fois, je reviens à la répartition du capital, en se débarrassant d’une ancienne activité qui fonctionnait bien à l’époque, mais qui n’allait tout simplement pas générer les types de rendement passés, en se concentrant sur quelque chose qui était essentiel, qui générait d’excellents rendements là où personne d’autre ne pouvait fournir ces produits.
Il y a un réseau de radiocommunication mobile, [INAUDIBLE]. Il s’agit de situations de vie ou de mort. Ça ne va pas être transféré vers autre chose. Et je suis fier que l’équipe ait repéré ça, parce que ça n’était pas si populaire. Il y a trois, quatre ou cinq ans, personne ne parlait de Motorola Solutions, et cette société n’était pas très bien couverte par les vendeurs.
Mais grâce aux discussions entre les analystes et les gestionnaires de portefeuille, qui ont réfléchi à différentes façons d’exploiter les changements sur le marché, ce nom a été acheté par plusieurs portefeuilles et a fini par générer une grande valeur pour les portefeuilles.
Jason : : C’est fantastique. J’aime cette histoire. Enfin, on va parler de l’incertitude sur les marchés. Justin, en ce moment, on est en plein dans les discussions sur les droits de douane. On ne parlait que de ça aux informations ce matin. Cela crée beaucoup d’incertitude. Et on observe beaucoup de volatilité sur toutes sortes de marchés à travers le monde.
Comment traverse-t-on cette période d’incertitude? Qu’est-ce que les conseillers qui écoutent le balado peuvent tirer de ce qu’on fait pour réfléchir à l’incertitude sur les marchés? Et comment ça peut nous propulser vers le succès en matière d’investissement?
Justin : : Selon moi, l’un des avantages concurrentiels d’une société comme la nôtre, en ce qui concerne l’approche d’un marché comme celui d’aujourd’hui, c’est la capacité de voir le monde évoluer selon différentes catégories d’actif. Je veux dire par là qu’on est leader dans le domaine des actions. On a parlé des actions. Mais on est leader dans le domaine des titres à revenu fixe.
C’est avec les titres à revenu fixe que toutes sortes de risques commencent à émerger. Grâce à eux, on peut repérer certaines perturbations du marché. On est des chefs de file en matière de répartition des actifs et d’actifs réels, aussi, grâce à l’immobilier et aux infrastructures. Réunir les esprits les plus brillants et inviter des gens très intelligents à parler de l’évolution de la situation vous permet d’avoir une excellente perspective des risques et de savoir où les risques pourraient émerger et où les occasions pourraient émerger. C’est quelque chose que je voulais souligner.
Mais pour ce qui est de la façon dont on gère la volatilité au sein de l’équipe des actions et dont on s’efforce de s’assurer qu’on va générer les meilleurs rendements ajustés au risque pour les clients, au-delà du point de vue traditionnel de la diversification que beaucoup de conseillers ont adopté, je pourrais souligner une diversion un peu unique, qui concerne notre façon de penser les portefeuilles.
Il est donc courant de considérer les portefeuilles comme des groupes d’entreprises et d’actions qui agissent ensemble. L’une des façons d’y parvenir est de considérer nos portefeuilles comme des collections de flux de trésorerie. Et ce qu’on veut comprendre, ce sont les sources de ces flux de trésorerie. Dans quelle mesure les sources de ces flux de trésorerie sont-elles diversifiées?
En fait, c’est lié à certains des thèmes dont on a déjà parlé. Je vais d’ailleurs faire le lien avec les voyages. Donc, si on prend le secteur des voyages. Là encore, il y a beaucoup à exploiter. Mais on doit être très conscients des paris composés qu’on fait dans un secteur précis où les sources de flux de trésorerie sont dictées par un élément spécifique.
Encore une fois, il y a American Express. Il y a Hilton. Il y a Howmet, dont on a parlé. On a d’autres sociétés réparties dans les secteurs de la consommation discrétionnaire, des services financiers, des produits industriels et tous ces différents secteurs. Et on se dit qu’on est diversifié.
Mais ce n’est pas vraiment le cas, parce que les sources des flux de trésorerie sont toutes liées aux voyages. Et c’est une autre perspective de gestion des risques qui s’ajoute à la construction de portefeuille et qui nous permet de nous assurer que, dans une période où des événements extrêmes peuvent se produire, on n’est pas surexposé à un élément spécifique.
Jason : : C’est intéressant. On parle toujours de diversification au niveau le plus large pour les investisseurs et les clients. Mais même au sein de nos portefeuilles d’actions, la principale considération pour gérer les marchés incertains, c’est la diversification. C’est très intéressant.
Écoutez, Justin, c’était fantastique. J’apprécie vraiment, tout d’abord, le travail que vous et votre équipe faites pour soutenir nos activités et nos clients. Les résultats parlent d’eux-mêmes. Encore une fois, félicitations à tous! J’apprécie vraiment que vous ayez pris le temps de vous entretenir avec moi aujourd’hui.
Justin : : Merci, Jason.
Annonceur : Merci d’avoir écouté cette excellente discussion sur ce qui distingue l’approche de placement des chefs d’équipe, des recherches approfondies qui permettent de découvrir des occasions aux stratégies rigoureuses qui favorisent un rendement ajusté au risque à long terme. Dans le balado, on a également exploré comment l’adaptabilité et l’évolution des marchés continuent d’être des atouts majeurs.
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