Announceur: Bienvenue à TDAM Talks, un balado de Gestion de Placements TD. Rejoignez-nous pour écouter les analyses des thèmes actuels et marchés financiers de nos leaders d’opinion. Des renseignements sur les marchés aux stratégies de placement, nous vous aiderons à naviguer dans le contexte complexe des placements.
Ingrid : Je m’appelle Ingrid MacIntosh et je suis chef, Aide à la vente à l’échelle mondiale, Marketing et Stratégie numérique à Gestion de Placements TD. Je suis ravie d’accueillir les plus grands penseurs du secteur de la gestion d’actifs. Le balado d’aujourd’hui est le premier que nous publierons sur les plateformes populaires et de diffusion en continu. Nous espérons ainsi atteindre un public beaucoup plus large et vous proposer notre balado sur vos plateformes préférées. Bien sûr, pour l’occasion, j’ai le plaisir d’accueillir Dave Sykes, chef des placements à GPTD, l’un de nos invités les plus populaires et aussi mon ami. Bienvenue, David.
David : Merci beaucoup, Ingrid. Je vous remercie de votre invitation.
Ingrid : David, on fait ce balado depuis trois ans, presque quatre. Et nous vous avons invité à plusieurs reprises. Mais pour ceux qui ne connaissent pas bien Gestion de Placements TD et qui nous écoutent pour la première fois, on va présenter notre structure et nos capacités.
David : Oui, de façon très générale, à Gestion de Placements TD, nous travaillons pour nos clients. Ça semble un peu banal, mais je pense que c’est vraiment ce qui est à la base de notre façon de penser notre activité. Notre travail à Gestion de Placements TD, c’est avant tout d’offrir des solutions à nos clients. Certains souhaitent préserver leur capital. D’autres cherchent à créer des revenus. Certains veulent se concentrer sur la croissance ou sur les services de répartition des actifs. Et d’autres nous demandent de gérer leurs actifs et passifs. Nous mettons donc toute une gamme de solutions à leur disposition. Notre clientèle est divisée en deux secteurs clés. D’abord, le commerce de détail, nous sommes une grande société de fonds de détail, avec des fonds communs de placement, des FNB, des portefeuilles à gestion stratégique. Nous gérons l’argent de plus de deux millions de Canadiens. Nous avons donc une activité importante. Et du côté institutionnel, c’est un fait peu connu, mais nous sommes le plus grand gestionnaire de caisses de retraite institutionnelles du pays. Nous traitons avec un large éventail de clients institutionnels, des caisses de retraite, des fonds de dotation et des fondations. Pour vous donner quelques chiffres, nous gérons plus de 420 milliards de dollars d’actifs pour nos clients. Au sein de l’équipe de placement, 300 professionnels réfléchissent chaque jour à la façon dont ils peuvent ajouter de la valeur pour nos clients.
Ingrid : Pouvez-vous nous donner des détails sur la structure, parler de la façon dont ces équipes sont organisées, ainsi que des cours d’actif que nous couvrons à GPTD? Parce que nous faisons partie des entreprises dotées des capacités les plus vastes du pays.
David : Oui, il y a plusieurs années, au niveau de nos capacités, on se concentrait sur les actions et les titres à revenu fixe. Mais aujourd’hui, on a une gamme très large de capacités. Je vous explique. Au sein de notre équipe des titres à revenu fixe, il y a énormément d’actifs gérés. C’est vraiment la pierre angulaire de Gestion de Placements TD. Il faut considérer nos capacités en matière de titres à revenu fixe, tant du côté actif que passif. Nous avons également ajouté une équipe appelée GAP, Gestion des actifs et des passifs, qui aide les clients à anticiper les dettes qui viendront plus tard et les faire correspondre aux actifs existants.
Ingrid : Pour garder les retraites, n’est-ce pas?
David : C’est exact. Cette activité est dirigée par Michael Augustine, dont l’excellente équipe fait un travail fantastique. Du côté des actions, c’est Justin Flowerday qui est à la barre. Justin est à la tête d’une grande équipe, avec environ 80 milliards de dollars. Il dispose des actions canadiennes de base. Nous avons des stratégies de croissance des dividendes. Nous offrons également des produits américains et internationaux. Il s’agit d’une équipe de recherche fondamentale et ascendante sur les actions… avec, encore une fois, des capacités institutionnelles et de détail. Nous avons fait une acquisition très positive il y a quelques années d’une autre capacité, dans les placements alternatifs. Il s’agit de notre équipe Greystone TD. Et quand on parle de placements alternatifs, cela fait référence à des actifs réels, comme des immeubles de bureaux, industriels, de commerces de détail ou multirésidentiels. Il s’agit d’immobilier de détail institutionnel. On a également une équipe d’infrastructures qui possède des actifs à l’échelle mondiale. Une équipe responsable des prêts hypothécaires commerciaux. De la dette privée. Des biens immobiliers mondiaux. Donc l’ajout de cette capacité, en plus des titres à revenu fixe et des actions, est un gain fantastique pour nous et pour nos clients.
Ingrid : Ce sont tous d’excellents éléments. Pouvez-vous nous parler du comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine? Je sais que beaucoup d’investisseurs investissent par eux-mêmes et choisissent souvent des titres, des fonds ou des FNB. Mais pouvez-vous nous parler de la répartition des actifs et de ce que cela signifie?
David : Oui, et c’est une base très importante. Il y a évidemment différents éléments dans les actions, les titres à revenu fixe et les placements alternatifs. Mais il s’agit de les combiner de la bonne façon. C’est donc vraiment… la répartition des actifs est le principal facteur de rendement du portefeuille. Nous avons une équipe interne dirigée par Michael Craig. Nous effectuons la répartition des actifs institutionnels et de détail. Mais nous avons également un comité qui se réunit chaque mois. C’est ce qu’on appelle notre comité de répartition des actifs. Le comité compte 11 membres. Je le préside. Et nous discutons très sérieusement des décisions liées à la répartition des actifs. On réfléchit aux grandes catégories d’actifs, comme les titres à revenu fixe, les actions, les placements alternatifs et les espèces. Mais on examine aussi les sous-catégories. Et on offre à nos clients une perspective mensuelle avec nos dernières réflexions et la façon dont on envisage la répartition des actifs.
Ingrid : Et comment nous rassemblons cela dans les solutions gérées, afin de servir ces deux millions d’investisseurs canadiens.
David : Tout à fait.
Ingrid : Pouvez-vous parler un peu plus de l’innovation dans certaines des nouveautés que nous mettons en place?
David : On étudie constamment notre gamme, c’est-à-dire nos capacités et notre gamme de produits, pour rendre les portefeuilles plus efficaces. Du point de vue de la gestion de portefeuille, de sa construction, nous sommes toujours axés sur le rapport risque-récompense. Quelle capacité pouvons-nous ajouter pour améliorer les rendements ajustés au risque? Et nous sommes très enthousiastes par rapport aux produits de base. On est convaincu que les produits de base jouent un rôle dans un portefeuille diversifié. Diverses études effectuées à l’interne suggèrent entre 3 % et 5 % de la répartition globale diversifiée de l’actif. Et l’avantage des produits de base est vraiment pluriel. Ils ont tendance à bien se comporter en période d’inflation, mais ils ont aussi une corrélation négative ou très faible avec les catégories d’actif traditionnelles. Nous sommes convaincus qu’ajouter les produits de base à une répartition d’actifs plus large crée de la valeur. Et que cela va vraiment améliorer les résultats pour les clients. Ingrid, j’ai beaucoup parlé. J’ai une question pour vous, Vous faites beaucoup de balados TDAM Talks. Pouvez-vous m’en parler?
Ingrid : Oui, en effet, je présente les balados TDAM Talks une fois par mois depuis près de quatre ans. À GPTD, nous faisons plus qu’offrir l’excellence en matière de placement, nous voulons aussi donner un sens aux marchés et aux tendances et proposer un service à valeur ajoutée à nos clients finaux, nos clients institutionnels et les conseillers qui travaillent avec nous et soutiennent nos pratiques d’affaires. Nous voulons examiner en profondeur les thèmes de placement, mais aussi mettre en contexte les événements actuels et les marchés des capitaux, les prochaines élections, par exemple. Ce que les gens pensent. Ce qui pourrait faire la une de l’actualité, nous voulons nous attaquer au problème et aider nos clients à le comprendre. Nous avons reçu d’excellents invités très variés à GPTD. Vous avez parlé de certains dirigeants de votre entreprise, Michael Augustine, nous a parlé des titres à revenu fixe, Justin, des marchés boursiers. Jeff Tripp, qui dirige nos activités liées aux placements alternatifs, est aussi venu. Mais plus récemment, nous avons aussi abordé des tendances très intéressantes sur le marché. Encore une fois, nos auditeurs pourront retrouver ces balados. Nous avons traité des répercussions de l’intelligence artificielle, pas seulement pour le secteur des technologies, mais tous les secteurs et l’impact qu’elle pourrait avoir sur l’économie. De même, nous venons de recevoir notre analyste de la santé pour parler de ce segment en pleine évolution et de la façon de l’appréhender. Que vous soyez un investisseur autonome, que vous investissiez dans des FNB ou des fonds communs de placement par le biais de votre banque ou votre plan financier ou que vous soyez une institution, nous pensons vraiment que le contenu et les analyses de nos balados sont facilement accessibles et pertinents pour un public très large.
David : Et Ingrid, j’apprécie vraiment le contenu, mais aussi la présentation. C’est facile et agréable à écouter. Et très informatif.
Ingrid : J’ai quatre enfants qui ont la vingtaine et la trentaine. Et je ne sais plus ce qu’ils lisent. Mais je sais que lorsqu’ils ont leur casque sur la tête et qu’ils ne m’écoutent pas, ils apprennent, ils consomment, ils s’éduquer au moyen de balados. Je ne les incite pas à utiliser TikTok comme source d’information sur les placements. Mais hé, on ne sait jamais… je pourrais rencontrer un influenceur et me laisser convaincre. L’idée, c’est de communiquer avec un maximum de personnes dans un format et un langage qui rend le concept de placement accessible. Parce que, comme je le dis toujours, avoir des connaissances vous donne confiance. Avoir confiance vous permet d’agir. Et plus les gens réfléchiront à l’investissement et le feront, mieux ce sera pour eux sur le long terme.
David : Tout à fait. Ingrid, quels balados avez-vous le plus aimés au fil du temps ou trouvés le plus intéressant?
Ingrid : Les plus uniques, comme celui sur l’IA, ou ceux qui bousculent les choses et qui me permettent d’apprendre. Mais je suis aussi dirigeante responsable du programme GPTD pour les femmes, qui soutient l’éducation et l’habilitation des investisseurs et qui investit dans l’autonomisation et la confiance des femmes. Nous avons organisé d’excellents épisodes, dont un où j’ai invité ma fille à parler de certains de ces thèmes. Encore une fois, quand on fait tout notre possible pour parler des marchés et apporter une valeur ajoutée à notre auditoire, je me sens vraiment bien. J’adore les balados L’année à venir. Ils sont toujours très populaires. Parce que nous nous fions à vous, Dave, pour nous donner un aperçu de ce que nous réserve l’avenir. Et je dois dire que je les réécoute un an plus tard pour voir si les choses se sont vraiment passées comme ça. Et comme je l’ai déjà dit, les sujets d’actualité, ce que les gens veulent savoir, je pense que c’est fantastique si on peut leur parler de ça. Alors, je vous ai présenté comme une personne omnisciente, qui nous dit généralement ce que nous réserve l’année à venir. Mais parlons un peu de 2023. 2022 avait été une année très difficile pour les marchés. Quel est le contexte financier de 2023, en ce moment? Dites-nous ce que vous en pensez.
David : Oui, si on regarde dans le rétroviseur, les données de 2023, c’est une année très surprenante pour beaucoup d’investisseurs. Si vous m’aviez dit au début de l’année que les taux d’intérêt à court terme seraient augmentés quatre ou cinq fois par la Banque du Canada et la Réserve fédérale et si vous m’aviez dit que les taux à long terme augmenteraient de 75 à 100 points de base, et que la croissance des bénéfices, d’une année à l’autre, serait négative, je vous aurais dit que l’année aurait été bonne pour les titres à revenu fixe et pas tant que ça pour les actions. En fait, c’est le contraire, si on regarde les titres à revenu fixe universels, pour les États-Unis et le Canada, c’est positif, mais pas beaucoup. Une hausse de 1 %. Ou de 2 %. La grande surprise, ce sont les actions. Je pense qu’on a beaucoup sous-estimé l’expansion des ratios. Comme je l’ai mentionné, les bénéfices ont diminué cette année. Mais les ratios ont considérablement augmenté. Et le marché a vraiment été stimulé par cinq, six, sept grands noms, les sept magnifiques, et à un niveau extraordinaire. L’indice S&P a augmenté d’environ 17 %. Le Nasdaq a progressé de 35 %. Ça a été une grande surprise. Une autre bonne surprise concerne les placements alternatifs. Avec l’évolution des taux d’intérêt, les gens se demandaient avec le retour au bureau si les immeubles de bureaux se rempliraient de nouveau, ça a été une belle surprise du côté des placements alternatifs. Nos prêts hypothécaires commerciaux nous ont procuré de solides rendements. Notre fonds mondial d’infrastructures a enregistré un rendement à un chiffre, mais solide. Du côté de l’immobilier, les bureaux se sont mieux comportés que nous le pensions. Et si on combine nos immeubles de bureaux, industriels, multirésidentiels et le portefeuille de commerce de détail, on obtient une hausse de 2 % pour l’année. C’est beaucoup mieux que nous le pensions. C’est une bonne diversification. Mais la grande surprise a été l’évolution des taux et ce qui s’est passé sur le marché boursier dans le contexte d’une année de bénéfices en baisse.
Ingrid : Eh bien, ce qui est vraiment intéressant dans ce que vous venez de dire… les gens pensent que les gestionnaires d’actifs ont une meilleure capacité de prédiction de l’activité des marchés. Mais vous parlez de grande surprise. Et je pense que c’est vraiment l’importance du comité de répartition des actifs, on ne peut jamais savoir ce qui va se passer, mais on réfléchit à la façon de s’adapter, d’intégrer l’information à mesure qu’elle arrive, de gérer les portefeuilles en fonction de l’évolution de la situation et c’est ce qui est au cœur du travail de vos équipes, n’est-ce pas?
David : Oui, on apporte des changements à la répartition de l’actif au fil des années. Mais c’est l’un des autres fondements de Gestion de Placements TD, de vraiment réfléchir à la nature d’un actif de qualité. Et que ce soit dans les placements alternatifs, dans les titres à revenu fixe ou dans les actions, c’est cette notion que la répartition des actifs est le principal facteur de rendement. Mais on ne préconise pas de modifier considérablement la répartition des actifs. On parle de rajustements sur la marge. Et si on combine une vue fondamentale ascendante des titres à revenu fixe, des actions et des placements alternatifs, je pense que c’est la bonne recette. La chose sur laquelle on met toujours l’accent, c’est la qualité. Et même avec ces changements cette année sur les marchés, l’investisseur moyen avec un bon portefeuille diversifié dans ces trois domaines a eu de bons rendements.
Ingrid : C’est un excellent retour sur 2023. On va maintenant sortir la boule de cristal pour 2024. Pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais écouté ce balado, je termine souvent en posant des questions éclair à mon invité. C’est-à-dire que je leur lance des mots et ils ne savent pas trop ce qui leur arrive. Et voilà, David. Vous avez déjà été mon invité, donc vous savez comment ça se passe. Mais vous savez aussi que vous serez décontenancé. Je vais donc vous lancer quelques mots et je veux que vous me disiez ce que vous prévoyez pour 2024. Le premier, c’est taux d’intérêt.
David : Je pense qu’on peut dire qu’il y a des points de vue très contrastés sur les taux. Il y a un camp qui dit que les taux vont augmenter. Et un autre qu’ils vont baisser. Je pense qu’il est juste de dire qu’à Gestion de Placements TD, nous ne sommes pas dans le camp qui, actuellement, prévoit trois, quatre ou même cinq réductions au début de l’an prochain. Nous ne prévoyons pas de hausse importante des taux à partir de maintenant, mais nous pensons qu’ils vont rester élevés plus longtemps. Et il pourrait y avoir une, deux ou trois réductions dans la deuxième moitié de 2024.
Ingrid : Le logement, et je ne parle pas du vôtre, mais du logement en général.
David : Je pense que le logement est fascinant. Compte tenu de la hausse des taux d’intérêt cette année, on a assisté à un effondrement complet des ventes de maisons aux États-Unis. Un prêt hypothécaire à taux fixe de 30 ans se situe maintenant au-dessus de 7,25 %. C’est un changement énorme. Et au Canada, tout le monde sait qu’une grande partie des prêts hypothécaires doivent être renouvelés en 2024 et en 2025. Cela va avoir un impact sur le revenu discrétionnaire des gens. Sur le front du logement, pas de prédictions pessimistes, mais je dirais que le grand changement dans ce secteur, c’est le renouvellement des prêts hypothécaires à des taux plus élevés, ce qui va avoir une incidence sur les dépenses discrétionnaires.
Ingrid : Parfaite transition vers mon sujet suivant, la consommation.
David : Il est impossible qu’une augmentation de 200 ou 300 points de base dans le taux hypothécaire d’une personne n’ait pas d’incidence sur sa capacité à dépenser, aller au restaurant ou prendre des vacances. Par conséquent, on va se détourner des dépenses discrétionnaires pour revenir aux biens de consommation de base. Ça va évidemment avoir un impact. Et on a constaté des hausses de taux vraiment importantes au Canada de 25 points de base à 5 %. Et peut-être une ou deux autres, ça va vraiment avoir un impact. Je veux juste rappeler aux gens que la politique monétaire agit avec un retard. Donc nous verrons les effets de cette politique en 2024.
Ingrid : Et l’IA?
David : L’IA est un sujet fascinant. Cette année, beaucoup d’actions ont été touchées par l’enthousiasme suscité par l’IA. Je dirais deux ou trois choses. Premièrement, l’IA est réelle. L’IA améliore grandement la productivité. Mais beaucoup d’entreprises ont parlé de l’effet de l’IA sur les revenus. Nous ne pensons pas que l’IA puisse être utilisée pour le revenu d’une entreprise. Mais nous sommes convaincus qu’elle peut l’être pour réduire ses coûts. Comme pour toutes les nouvelles technologies, cela suscite beaucoup d’intérêt. Et nous pensons qu’il est fondé. Mais ça va prendre deux, trois, quatre, cinq ans pour voir l’impact sur les marges des sociétés et l’amélioration des résultats des entreprises.
Ingrid : Je n’ai pas encore réussi à vous demander… la géopolitique, en particulier les relations sino-américaines et la guerre en Ukraine.
David : Donc, les États-Unis et la Chine… Les tensions ont un peu diminué, mais elles demeurent élevées. Le plus grand impact, c’est sur les chaînes d’approvisionnement et la restructuration. Je pense que ce sera un thème récurrent. Et il est juste de dire qu’il y a une économie militaire, non, désolé, une superpuissance militaire. Mais il y a une grande concurrence entre deux puissances économiques. Et je ne pense pas que ça va se calmer. Espérons que ça se calme au niveau des discours. Mais je pense qu’il y aura certainement une lutte acharnée en ce qui concerne la technologie et tout ce que la Chine veut produire à l’interne, surtout les puces de semi-conducteurs. Et qu’est-ce que je peux dire sur la guerre en Ukraine? La situation est horrible. Et le plus tôt cela prendra fin, le mieux ce sera pour nous tous.
Ingrid : Ma dernière question pour vous… 2024 est une année électorale aux États-Unis. Que pouvons-nous dire au sujet des élections américaines de 2024?
David : Oh, mon Dieu, il y a beaucoup à dire sur les élections de 2024. Tout ce qu’on peut dire, aujourd’hui, c’est qu’on devrait avoir un duel entre Biden et Trump. Peut-être que ça va changer d’ici là, peut-être pas. Mais ce qui commence à se propager sur les marchés, c’est que peu importe le gagnant, si ce sont les deux options, beaucoup de restrictions budgétaires ne se sont pas matérialisées et ça entraîne des déficits budgétaires plus importants, une dette plus importante par rapport au PIB. Et ça pourra peut-être entraîner des taux légèrement plus élevés. Le Bureau du budget du Congrès a fait du très bon travail sur les déficits budgétaires et le ratio dette/PIB. Et ça va certainement s’ajouter aux taux à long terme. Que Trump ou Biden gagne, et il y aura peut-être un autre candidat, un manque de discipline budgétaire aura des répercussions sur les marchés.
Ingrid : Très bien, ce sera le mot de la fin. Cette conversation a été très intéressante. Merci beaucoup, Dave, d’avoir été notre invité pour ce balado qui sera le premier disponible sur les plateformes de diffusion en continu. Ça a été un véritable plaisir.
David : Merci beaucoup, Ingrid.
Ingrid : Et merci à tous ceux qui nous écoutent. Assurez-vous de nous suivre sur Spotify, Apple, Google et/ou Amazon, ou simplement sur la page Perspectives de Gestion de Placements TD, où vous trouverez notre bibliothèque de balados antérieurs. Vos commentaires sont extrêmement importants pour nous. Si vous avez des questions ou des commentaires sur le contenu d’aujourd’hui ou si vous souhaitez nous contacter, vous pouvez le faire td.tdamtalk@td.com. Merci et bonne journée.
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Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD (le « Comité ») est formé de divers professionnels des placements de la TD. Le Comité a le mandat de publier des perspectives trimestrielles qui présentent un point de vue concis sur la situation à prévoir sur les marchés pour les 6 à 18 mois à venir. Ces conseils ne garantissent pas les résultats futurs, et les événements sur les marchés peuvent se révéler sensiblement différents de ceux implicitement ou explicitement formulés dans les perspectives trimestrielles du Comité. Les perspectives trimestrielles ne remplacent pas les conseils de placement.
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