ANNONCEUSE: TD Asset Management welcomes you to this week's podcast. As a reminder, this podcast cannot be distributed without the prior written consent of TD Asset Management.
ANNA CASTRO: Dans ce cas-ci, l’une des choses avec lesquelles j’ai dû composer en début de carrière, c’est la façon dont les gens perçoivent l’assurance, l’ambition et l’esprit de décision, qui peut différer et prendre différentes formes. Dans mon cas, c’est une chose que j’ai dû faire, c’est-à-dire devenir une experte dans mon domaine, établir ma crédibilité et montrer que j’ai des convictions, que je suis déterminée et que j’ai les compétences nécessaires.
À cela s’ajoute une autre qualité que je possède : je suis très à l’écoute, et je pense plus que d’autres à inclure tout le monde, pour m’assurer qu’on tient compte de différents points de vue et qu’on est d’accord.
INGRID MACINTOSH: Je pense que c’est un élément très important, parce qu’on parle beaucoup des femmes dans les postes de gestion de placements. En quoi cette pensée des femmes est-elle différente? Mais aussi, en quoi le style de leadership des femmes est-il différent? Comment peut-on s’assurer de réunir toutes ces voix à la table, pas simplement pour des questions d’équité, mais pour prendre de meilleures décisions, ce qui est, selon moi, un incitatif incroyablement puissant.
Alex, est-ce que tu as remarqué quelque chose de différent dans ton parcours jusqu’à ton poste actuel, par rapport à certains de tes pairs masculins?
ALEXANDRA GOREWICZ: J’ai vécu quelques exemples dans mon ancienne entreprise que j’aimerais vous raconter. C’est un peu malaisant de parler de ces choses-là, parce que je ne veux pas nécessairement pointer certaines personnes du doigt, mais ça montre les attitudes à l’égard des femmes qui occupent des postes plus élevés ou en quoi cette attitude peut être différente.
Je n’ai jamais eu l’impression d’être considérée comme une femme ou d’avoir été victime de discrimination en tant que femme avant d’avoir développé ma vie personnelle. Comme je l’ai mentionné, je travaillais du matin au soir. C’était aussi en partie ce à quoi s’attendait le patron, qui s’était autoproclamé accro au travail, et je dirais que c’était une approche très typique du travail dans ce secteur depuis des décennies. Alors, quand j’ai rencontré mon mari et qu’on s’est fiancés, je me souviens très clairement d’avoir participé à une entrevue d’un candidat à un poste de débutant.
Moi et une autre personne de notre équipe avons été invitées à y assister et à participer au processus de sélection. C’était une excellente entrevue, avec de très bonnes questions. Le candidat, qui était un jeune homme, m’a demandé : « Qu’est-ce que vous me recommanderiez pour réussir dans ce poste? ». Moi et l’autre personne avons répondu en parlant d’éléments liés au travail en tant que tel.
Mais mon patron a renchéri en disant : « Eh bien, si vous voulez vous marier et avoir des enfants, vous n’allez pas réussir dans ce poste. ». Je venais tout juste de me fiancer, et c’est la première fois que j’ai songé : est-ce que c’est parce que je suis une femme? N’est-ce pas parce que je suis une femme? C’était la première fois que je réalisais que mes approches personnelle et professionnelle étaient peut-être en conflit, en fin de compte, et que ce n’était pas la norme. J’en donnais plus à mon patron à l’époque, mais au bout du compte, j’ai fini par avoir un enfant, et j’ai été promue à la tête de l’équipe pendant mon congé de maternité. Alors je pense que c’est évident (Ingrid : que tu n’étais pas moins brillante). Oh, c’est fou. N’est-ce pas?
Ensuite, je suis revenue et j’ai fait face à d’autres types de discrimination, et j’ai repensé à mon interprétation initiale du commentaire de mon patron sur le fait que j’étais une femme et que ma vie personnelle était peut-être un peu problématique lorsque j’ai pris la tête de l’équipe, que je suis revenue de mon congé et que le coordonnateur du marketing de notre entreprise était un homme du même âge que moi.
Sans vouloir offenser les gens qui travaillent dans ce secteur depuis des décennies, mais j’ai été vraiment surprise lorsqu’il a commencé à m’exclure de divers événements de marketing qui avaient lieu après les heures de travail, après 17 h 30 ou 18 h. Il me disait toujours : « Oh, je sais que tu veux probablement retourner à la maison et passer du temps avec ton bébé. »,
et à ça j’aimais répondre que ce n’était pas à lui de gérer à ma place. C’était ma décision. J’ai un mari qui sait ce que je fais pour gagner ma vie, qui sait à quel point ça me passionne, et il m’appuie beaucoup, et c’est à nous deux de trouver une solution qui fonctionne. Je ne devrais pas avoir à expliquer ma vie personnelle, tant qu’elle n’entre pas en conflit avec ma vie professionnelle.
Je sais ce dans quoi je me suis engagée pour nos clients, et ils nous font confiance avec leurs économies, ils comptent sur nous pour s’assurer qu’ils peuvent tout de même atteindre leurs objectifs financiers ou leurs objectifs de vie, quand tout ça nécessite de l’argent, d’accord? On sait dans quoi on s’engage et on veut le bien de nos clients.
Si ça signifie qu’on doit aller leur parler et les rencontrer, parfait. C’est ce que je vais faire. (Ingrid : C’est le boulot). C’est le boulot. Je sais dans quoi je m’engage. Finalement, ça ne m’a pas empêchée de réussir en tant que femme, mais il y a eu beaucoup de conflits que j’ai eu à gérer en tant que femme dans ce secteur.
INGRID MACINTOSH: C’était aussi un combat intérieur. Je comprends ce que tu veux dire. J’étais négociatrice d’obligations quand je suis tombée enceinte de mon premier fils. Quand j’en ai parlé à mon gestionnaire, il ne savait pas du tout quoi faire, qu’est-ce qu’on allait faire. Je pense en avoir déjà parlé et qu’on en a déjà parlé, mais j’ai eu l’impression que, dans ce secteur, on se félicitait de la présence des femmes autour de la table, sans vraiment reconnaître la plus-value qu’on apportait au processus comme femmes et la réalité différente que je pouvais ressentir comme femme dans mon parcours vers un poste de direction.
Selon toi, est-ce que c’était lié à ton genre?
ANNA CASTRO: Pour moi, je me suis concentrée au début sur le fait que j’avais de solides compétences techniques. C’est utile dans ce secteur d’avoir une formation en sciences, en technologie, en ingénierie et mathématiques. C’est essentiel. Deuxièmement, une fois gestionnaire de portefeuille, je dirigeais mon unité, d’accord, mais je devais aussi établir une relation avec les clients.
Comme je ne suis peut-être pas une gestionnaire de portefeuille traditionnelle, l’un des principaux problèmes que j’ai dû régler a été de pouvoir communiquer avec les clients, parce que je ne suis pas née ici. Je n’ai peut-être pas connu toutes les mêmes expériences durant mon enfance. Je ne joue peut-être pas au hockey, mais je peux tisser des liens avec les gens de différentes façons, pas seulement à travers les sports.
Je pense qu’avec le temps, j’ai dû trouver mon propre style, surtout quand je parle et que je rencontre des clients ou des membres de l’équipe des ventes. Ce qui les a marqués le plus, c’est que je tenais sincèrement à faire une différence en tant que fiduciaire responsable de ces gens, de leur argent, de leurs espoirs et de leurs rêves. À ma propre façon, les gens bâtissent cette confiance et ce lien, même si je ne suis pas aussi experte qu’eux en sports ou en athlétisme.
Vous savez, j’aime faire de la tyrolienne et de la plongée sous-marine, mais peut-être que je ne suis pas la meilleure skieuse ou joueuse de hockey, et je le sais. Au fil du temps, comme je voyage beaucoup avec mon mari, je découvre différentes choses dont je peux parler, des endroits intéressants, juste pour briser la glace.
Je pense que c’est ça l’essentiel; quand on pense aux liens humains, comment est-ce qu’on les définit?
INGRID MACINTOSH: Je pense que tu soulèves un point important, et c’est pourquoi le programme Gestion de patrimoine TD pour les femmes est si important. On estime qu’au cours des prochaines années, les femmes détiendront la majorité de la richesse au Canada. En tant qu’organisation qui représente les femmes et qui comprend les femmes et leurs besoins, je pense que c’est extrêmement important.
Alors qu’on tente d’attirer plus de femmes dans notre secteur, il est essentiel d’y voir d’excellents modèles. Alors, je te pose la question. Qu’est-ce que ça signifie pour vous? Je vais commencer par toi, Alex, qu’est-ce que ça signifie de prôner l’équité? Qu’est-ce que ça représente pour toi?
ALEXANDRA GOREWICZ: J’ai l’impression que, historiquement, on a beaucoup mis l’accent sur ce que j’appelle l’égalité des chances, ou plutôt ce que j’appelle l’égalité des chances dans ma vie. C’est important. Je pense beaucoup à l’équité et au traitement juste des gens, et pour moi, ça a plusieurs conséquences. Ça veut dire que lorsqu’on prend des décisions en équipe, par exemple, j’ai peut-être un style de communication différent, et ce n’est pas seulement parce que je suis une femme, c’est parce que je suis une personne qui a sa propre vie et ses propres expériences.
Souvent, quand les femmes s’expriment, qu’elles osent se plaindre un peu ou qu’elles ont un certain style de communication,
INGRID MACINTOSH: on dit qu’elles sont hargneuses.
ALEXANDRA GOREWICZ: Oui. Pourtant ce même comportement ou cette même approche chez l’homme peut être perçu autrement. Alors, il faut vraiment écouter ce que je dis, ma réflexion sur le contenu, la valeur de ce dont je parle, et pas nécessairement la façon dont je le dis. Voilà pour le côté traitement équitable.
Je pense également à la façon dont on place la barre et à certains de mes exemples précédents où j’ai été stupéfaite par le niveau d’adaptation qui m’a été accordé lorsque j’avais un jeune enfant, comme si c’était un handicap. Oui. Ce n’est pas un handicap. La majorité d’entre nous ont des enfants. Pas toutes, mais beaucoup.
Ce qui était frustrant pour moi, c’était que je ne voulais pas changer la barre; ni la descendre, ni la monter. Pour ce qui est de savoir c’est quoi la réussite dans le poste que j’occupe, c’est-à-dire est-ce qu’on devrait m’accorder plus d’occasions, ou plutôt, plus de responsabilités, et est-ce qu’on m’évalue selon les mêmes critères que n’importe qui occupant le même poste, homme ou femme?
INGRID MACINTOSH: C’est une excellente question. Qu’est-ce que ça signifie pour toi?
ANNA CASTRO: Le principe de l’équité nous amène vraiment à réfléchir aux nouvelles recrues, à la façon dont chacune pourrait avoir des circonstances et des besoins différents, mais mériterait d’obtenir un résultat similaire à celui des autres. C’est une chose à laquelle je pense dans mon équipe, parce que j’embauche des coachs et je veille au perfectionnement des gestionnaires de portefeuille, et c’est très important pour nous d’avoir une diversité de pensée et de curiosité intellectuelle, car ça nous aide à prendre de meilleures décisions et à mieux évaluer les risques et les opportunités.
Ça veut dire qu’au fur et à mesure que j’apprends à les connaître et que j’évalue la valeur qu’ils apportent, je dois voir si leur approche, leur style de communication ou leur type de compétences est ce qu’il nous faut. Voilà pour le premier aspect. Le deuxième aspect qui me vient à l’esprit, c’est que maintenant que je suis plus en contact avec les clients et que je les rencontre, j’évalue en partie ma réussite et l’efficacité de mon message à travers la personne que je rencontre.
Je réfléchis davantage aux circonstances ou à la situation de cette personne et je m’assure qu’elle se concentre elle aussi sur la constitution de son patrimoine pour assurer sa liberté financière et répondre à ses besoins. Ces gens ne communiquent pas tous de la même façon et ne réagissent pas tous de la même façon, mais ils méritent d’atteindre les mêmes objectifs.
INGRID MACINTOSH: Je ne pense pas que l’empathie soit propre aux femmes, mais je pense que lorsqu’il s’agit de nos clients, de nos pairs ou des membres de nos équipes, nous la ressentons plus profondément. Je pense que la COVID-19 a vraiment été une période où les femmes, dont celles qui occupent des postes de direction, ont vraiment ressenti le poids de faire traverser ces moments difficiles à nos équipes.
On contribue de tellement de façons différentes. Je sais qu’on en parle depuis un certain temps, alors je veux commencer à conclure, mais avant de terminer, j’aimerais te demander ce que tu aimerais que les gens comprennent de ton parcours ou de ce que tu as appris. Est-ce qu’il y a des préjugés ou des biais dont tu aimerais que les gens se débarrassent au sujet des femmes qui occupent des postes de direction, en particulier dans le domaine de la gestion des placements?
Alex : On a parlé d’une femme gestionnaire de placements en ce moment.
ALEXANDRA GOREWICZ: D’une gestionnaire de placements, qui s’avère à être une femme. Pour moi, c’est très personnel. Mon expérience est simplement que je ne devrais pas être traitée différemment maintenant que j’ai des responsabilités à la maison. Pour être honnête, je pense que ça dépend aussi des personnes.
J’ai fait justement un commentaire à ce propos à mon gestionnaire de titres à revenu fixe, Scott Colburn; je lui ai dit que j’aimais vraiment ça quand il parlait des défis qu’il a dû relever pour trouver l’équilibre travail-vie personnelle avec ses trois enfants, qui sont maintenant rendus adultes. J’aime aussi entendre, comme Augustine, des discussions sur le revenu fixe ou le ratio entre les genres lorsqu’il s’agit des défis liés à l’éducation des enfants.
C’est génial d’entendre ça, surtout de la part d’hommes occupant des postes plus élevés au sein de l’entreprise, parce que ça rappelle à tout le monde que le rôle de parent, c’est un sport d’équipe. Oui. Ils doivent y contribuer également. Ça m’aide à savoir que si je dis que mes enfants ont été malades à la garderie aujourd’hui et que je dois partir, que ça ne sera pas retenu contre moi ou qu’on ne dira pas qu’on ne peut pas compter sur moi, qu’on ne peut pas s’attendre à plus
INGRID MACINTOSH: d’une femme qui occupe un poste de gestionnaire de portefeuille.
ALEXANDRA GOREWICZ: Oui. Le fait qu’ils normalisent la discussion sur le rôle parental m’aide énormément. Ça ne se rencontre pas nécessairement partout. Et mon expérience à Gestion de Placements n’a certainement pas été désagréable, malgré certains des problèmes que j’ai rencontrés dans mes postes précédents. Je veux simplement que les gens sachent qu’un homme peut avoir une famille et une carrière, de la même façon qu’une femme.
INGRID MACINTOSH: Qu’il s’agisse de garde d’enfants, de soins aux aînés, tout ça, on a tous des responsabilités à l’égard de qui on est à l’extérieur de l’entreprise. Comme de plus en plus de femmes occupent des postes de direction au sein des entreprises, ça doit aussi devenir plus équilibré à l’extérieur.
ANNA CASTRO: Je suis tout à fait d’accord et je crois que quand on pense aux gens qu’on rencontre, tout le monde mène ce combat invisible en tant qu’individu. À l’heure actuelle, on peut être gestionnaire de portefeuille principal ou gestionnaire de personnel, mais on joue plusieurs rôles à différents moments de la journée. Je pense qu’une des choses que tu m’as dites très tôt, c’est qu’on jongle avec différents types de balles dans l’air et qu’il est important pour nous de savoir à quel moment dans le temps, lesquelles sont en verre et lesquelles sont en caoutchouc.
Pour moi, quand je pense à mon parcours, l’une des choses auxquelles je pense, c’est d’être à l’aise en tant que femmes alors qu’on bâtit notre carrière, qu’il s’agisse d’un parcours linéaire ou non, et d’être à l’aise d’avoir un cheminement à faire mais de savoir aussi que ça permet de perfectionner nos compétences et le type de relations qu’on a. Parfois, il faut aussi penser à son propre conseil d’administration et à savoir s’ils ont des termes différents, des alliés, des parrains ou quoi que ce soit d’autre.
Un conseil d’administration pour sa propre carrière, auquel on fait confiance et auquel on pense lorsqu’on prend des décisions dans le cadre de son parcours. Parce qu’à mon avis, ce qui m’est utile depuis les cinq dernières années est différent de ce qui l’a été au début. J’ai eu l’occasion de travailler avec des gens, des dirigeants qui n’ont pas peur de parrainer quelqu’un ou d’être alliés avec une personne qui n’est pas tout à fait le type à qui on pense spontanément, le choix traditionnel ou attendu.
Parce que dans ce cas-ci, il y a différentes personnes qui sont prêtes à prendre le temps de réfléchir. Y a-t-il eu un biais involontaire à certains moments? Parce que ce qui m’a été utile m’aide aussi à m’améliorer en tant que leader et décideuse. C’est que dans le contexte actuel, on nous soutient, on nous écoute et on nous voit, et ça nous permet de nous sentir appréciés.
Dès que vous faites ça, je pense que les gens qui réfléchissent à ce parcours amènent aussi d’autres personnes avec eux.
INGRID MACINTOSH: Vous avez toutes les deux parlé d’un modèle remarquable pour les jeunes femmes qui s’apprêtent à se joindre à la TD aujourd’hui, et ça va être ma dernière question pour chacun d’entre vous, et je vais commencer par toi. Qu’est-ce que tu dirais à la personne que tu étais au début de ton parcours, sachant tout ce que tu sais maintenant?
Qu’est-ce que tu dirais à Anna, qui a passé des entrevues il y a plusieurs années pour commencer son parcours?
ANNA CASTRO: Qu’elle est clairement un diamant brut. Je me dirais de rester résiliente au fil du temps et d’être très ouverte d’esprit. Une des choses qui m’ont aidée et que j’aurais aimé savoir plus tôt, c’est que je dois vraiment travailler sur les compétences en communication, parce que même si nos idées et nos valeurs sont excellentes, tout dépend de la façon dont on les communique selon l’auditoire.
INGRID MACINTOSH: Merveilleux. Même question pour toi, Alex. Que dirais-tu à cette étudiante stagiaire qui a fait ses débuts ici, à Gestion de Placements, il y a toutes ces années?
ALEXANDRA GOREWICZ: C’est quelque chose que j’ai entendu de la part de plusieurs personnes, hommes et femmes, qui occupaient des postes de haut niveau dans plusieurs entreprises de ce secteur. D’accord. Ça touche l’aspect de la communication ou le travail sur l’aspect de la communication que j’ai mentionné. Ça m’a apporté beaucoup d’avantages personnels. Pour être honnête, je n’ai pas commencé à écrire activement et je mettais mes idées sur papier, puis je les lançais aux gens, à tous ceux qui étaient prêts à écouter.
Ce que j’ai réalisé, même pour moi personnellement, pour ce qui est des avantages qui me permettent de devenir une meilleure gestionnaire de portefeuille, c’est peut-être que ce conseil est très spécifique au rôle de gestion de placements. Quand vous mettez vos réflexions sur papier, c’est presque comme une base de référence à partir de laquelle vous pouvez faire des prévisions. Et une bonne prévision ne s’écarte pas des limites.
Ce n’est pas de penser « probabilité d’obtenir des résultats est de 20 % aujourd’hui » et de « 80 % » demain. Ce ne sont pas de bonnes prévisions. Les bonnes prévisions reposent sur des changements progressifs et sur la compréhension. Voici mon cadre de travail. Voici ce que je m’attends à voir, puis il faut travailler à partir de là. Donc, quand on note nos idées et qu’on les met sur papier et qu’on a le courage de les présenter à d’autres personnes, disons qu’on les présente à 100 personnes, même si une seule personne vous répond et vous donne un point de données et un élément de réflexion supplémentaire, vous pouvez continuer à développer votre idée à partir de là.
On obtient alors deux choses. Premièrement, il y a évidemment un cadre de travail et un cadre de prise de décisions beaucoup plus complet sur lesquels se baser, en tant que gestionnaire de portefeuille actif, mais en plus, on reste honnête envers soi-même et on peut retourner en arrière et dire qu’on avait raison, et qu’on avait raison pour les bonnes raisons.
C’est ça qui rehausse la confiance. On peut aussi se dire qu’on avait raison pour les mauvaises raisons, ou qu’on avait tort pour un certain nombre de raisons, mais au moins, ça permet de rester honnêtes. De plus, si on a raison un certain nombre de fois, les autres personnes finiront aussi par le voir, si on s’est déjà exprimé. C’est une excellente façon de collaborer, mais aussi de réfléchir à ce à quoi on s’attend et de se perfectionner en tant que gestionnaires de portefeuille.
INGRID MACINTOSH: Donc l’idée principale ici est vraiment de souligner l’importance de rehausser sa confiance dans ses décisions de placement. Je n’arrêtais pas de penser à la rédaction d’un plan de perfectionnement professionnel, et donc écrire le récit de ce qu’on pense vouloir faire, en faire part aux autres personnes, aux collègues, aux mentors et aux parrains, et obtenir leurs commentaires à ce sujet, puis continuer à se perfectionner et à renforcer notre conviction.
Je pourrais continuer cette discussion avec vous deux pendant des heures. On va peut-être la poursuivre à un autre moment, mais c’est maintenant l’heure de conclure. Je voulais vous remercier de vous être jointes à nous. En cette Journée internationale des femmes, c’est un sujet qui me passionne énormément et je vous remercie d’être des modèles incroyables pour les femmes de Gestion de Placements, car tout est possible et rien ne peut nous arrêter.
Merci beaucoup, Alex. Merci beaucoup, Anna.
ANNA CASTRO: Merci.
ALEXANDRA GOREWICZ: Merci, Ingrid.
INGRID MACINTOSH: Et à tous ceux qui nous écoutent, merci encore d’avoir participé à notre premier balado Les femmes à la TD. Nous allons reprendre contact sous peu, car nous avons beaucoup de femmes fortes et d’histoires incroyables à raconter. Comme toujours, nous serons de retour pour discuter des derniers conseils et nouvelles de Gestion de Placements. Suivez-nous sur Twitter à @TDAM_Canada et sur LinkedIn à Gestion de Placements TD.
Merci et bonne Journée internationale des femmes.
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Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD (le « Comité ») est formé de divers professionnels des placements de la TD. Le Comité a le mandat de publier des perspectives trimestrielles qui présentent un point de vue concis sur la situation à prévoir sur les marchés pour les 6 à 18 mois à venir. Ces conseils ne garantissent pas les résultats futurs, et les événements sur les marchés peuvent se révéler sensiblement différents de ceux implicitement ou explicitement formulés dans les perspectives trimestrielles du Comité. Les perspectives trimestrielles ne remplacent pas les conseils de placement.
Le présent balado peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et pouvant comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer », ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables en matière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucune modification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à ces écarts. Vous ne devriez pas vous fier aux déclarations prospectives.
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