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Connaissances en placement + 5 Minutes = Nouvelle perspective
L’année 2023 a été difficile et la confiance des investisseurs a connu son lot de fluctuations. Les indicateurs et les prévisions économiques ont souvent été contrastés, les marchés ont connu une forte volatilité et l’éventualité d’un ralentissement économique a plané du début à la fin de l’année. Cela dit, de nombreux indices boursiers généraux ont enregistré des rendements positifs et nous avons tout de même trouvé beaucoup d’occasions de gestion active des placements.
Les actions et les titres à revenu fixe ont enregistré de solides rendements au début de 2023, avant d’être confrontés aux difficultés du secteur bancaire américain. Bien qu’à l’époque, les marchés craignaient une contagion, celle-ci ne s’est finalement pas manifestée sur le long terme. Sur les marchés boursiers, notamment aux États-Unis, une grande partie des rendements de l’année peut être attribuée aux « sept magnifiques », qui regroupent les sept actions technologiques à grande capitalisation ayant tiré parti de l’engouement pour l’intelligence artificielle (« IA ») au milieu de l’année. Selon nous, des occasions se sont également présentées au cours de l’année dans de plus petites sphères du marché américain présentant des évaluations raisonnables.
Au cours de l’année, les taux des titres à revenu fixe ont atteint des sommets inégalés depuis des décennies et, malgré la récente volatilité, en particulier dans le segment à plus long terme, nous avons maintenu une surpondération de cette catégorie d’actifs tout au long de l’année.
Les banques centrales, dont la Banque du Canada (« BdC ») et la Réserve fédérale américaine (la « Fed »), ont poursuivi avec acharnement leur politique de fermeté tout au long de l’année afin de freiner l’inflation persistante. Cette rigueur a porté ses fruits en fin d’année, mais l’inflation reste néanmoins supérieure au taux cible de la BdC et de la Fed. Nous avons également observé une pause dans les hausses de taux au cours des derniers mois de l’année, ce qui semble indiquer que les banques centrales commencent à constater le ralentissement qu’elles attendaient, tant sur le plan de l’inflation que sur celui des marchés de l’emploi (qui se sont montrés particulièrement fermes tout au long de l’année). Les marchés ont bien réagi à ces pauses des banques centrales et se sont redressés à l’annonce de la dernière pause de la Fed en décembre, dans l’attente de possibles baisses au cours de la nouvelle année.
Les conflits géopolitiques ont dominé l’actualité et devraient perdurer en 2024. La croissance mondiale a commencé à ralentir au cours du quatrième trimestre et nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive au cours du premier semestre 2024. Il faudra continuer à suivre de près les indicateurs économiques à mesure que nous avancerons dans ce contexte. De plus, des hauts et des bas sont à prévoir en cours de route. Toutefois, par rapport aux prévisions formulées au début, voire au milieu de l’année 2023, un atterrissage en douceur, bien que cahoteux, pour le Canada et les États-Unis semble plus envisageable à l’aube de 2024.
Cap sur 2024
Les marchés des actions et des titres à revenu fixe se sont redressés à la fin de l’année 2023, estimant que l’optimisme quant à la possibilité d’une réduction des taux de la banque centrale plutôt que d’un relèvement de ceux-ci en 2024 était justifié. De même, nous croyons que la décision de la Fed de maintenir le niveau des taux en décembre, ainsi que ses prévisions plus optimistes, pourraient indiquer une tendance à l’abaissement des taux des banques centrales au second semestre de 2024. Nous pensons que la Fed pourrait prendre les devants et procéder à une baisse des taux dès le mois de mai ou de juin. Pour ce qui est de la BdC, nous pensons qu’elle pourrait amorcer ses baisses de taux au cours de l’été. Il est difficile de prédire jusqu’où iront les baisses pour l’année, mais nous pensons que les banques centrales devront faire preuve de prudence et garder à l’esprit la possibilité d’une remontée des prix des actifs sur le marché de l’habitation, tout en équilibrant l’ensemble de l’économie. Ni la BdC ni la Fed n’ont envie de prendre de mesures trop rapides, car revenir sur ces réductions mettrait en péril leur crédibilité. De plus, le risque d’un atterrissage brutal de l’économie subsiste. Bien que l’inflation soit, dans l’ensemble, en baisse, elle demeure persistante et constituera un facteur clé des décisions prises par les banques centrales à l’avenir.
En 2024, l’économie américaine devrait continuer à surpasser les autres économies mondiales, mais probablement dans une mesure moindre qu’au second semestre de 2023. La croissance aux États-Unis avait déjà commencé à ralentir au quatrième trimestre de 2023, et les taux d’intérêt élevés devraient continuer à peser sur la consommation. Nous prévoyons que la croissance américaine et mondiale continuera à ralentir, connaissant un creux au cours du premier semestre de 2024, puis un potentiel d’amélioration au cours du second semestre. La fin de l’année sera également marquée par l’élection présidentielle américaine, qui pourrait entraîner des répercussions sur les taux d’imposition et les droits de douane, mais aussi sur la nomination du président et du vice-président de la Fed dans les années à venir.
Du côté du Canada, nous entrevoyons des défis pour 2024 en ce qui a trait à la croissance de la consommation qui, quoique positive dans l’ensemble, est soutenue par la croissance démographique, mais se révèle plus négative en données par habitant. Le marché canadien de l’habitation pourrait aussi connaître des difficultés cette année, en particulier en Ontario et en Colombie-Britannique. Cela étant, si la BdC amorce un revirement et que les taux baissent par rapport à leurs sommets, il en découlera un effet positif sur les taux hypothécaires. Ce facteur, conjugué à la croissance de la population, devrait contribuer à établir un prix plancher pour les logements, en particulier sur le marché des maisons unifamiliales.
Au-delà de l’Amérique du Nord, nous continuons à observer une certaine faiblesse sur les marchés européens. Du côté de la Chine, une grande partie du monde attend de voir ce qui va se passer sur les marchés immobiliers et si le gouvernement prévoit une réaction forte.
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