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Le terme « pic pétrolier » circule depuis des décennies et fait référence à une théorie sur le moment où la quantité de pétrole susceptible d’être extraite atteint un sommet, qui est suivi d’un déclin irréversible de la production. Jusqu’à présent, ce sommet n’a pas été atteint à l’échelle mondiale.
Dans le passé, on croyait que le déclin à long terme de la production pétrolière découlerait de l’épuisement des réserves connues, mais une nouvelle théorie a récemment été proposée. Elle avance qu’une diminution de la demande réelle de pétrole (ou de son utilisation mondiale) pourrait faire baisser son prix par rapport au coût d’extraction. Cette diminution s’expliquerait en grande partie par le déploiement accru de technologies d’énergie propre pour réduire les émissions de carbone.
Dans cette nouvelle optique, Andriy Yastreb, VP, Recherche de portefeuilles, et Raja Kalra, VP, Recherche sur le crédit de première qualité, Gestion de Placements TD Inc. (GPTD), ont rédigé un article intitulé Le pic pétrolier surviendra-t-il un jour? Dans cet article, MM. Yastreb et Kalra discutent des dynamiques qui sous-tendent la détermination du prix sommet du pétrole, y compris l’impact des véhicules électriques et la demande et l’offre de pétrole. Voici quelques messages clés :
- Impact des véhicules électriques – L’euphorie suscitée par les véhicules électriques s’est emparée de l’industrie automobile ces dernières années, mais cet engouement s’atténue maintenant. Les utilisateurs précoces ont été conquis, mais la grande majorité des consommateurs ne sont pas tout à fait prêts à leur emboîter le pas.
- Demande de pétrole – Nous croyons que la demande de pétrole culminera probablement d’ici cinq à dix ans, et les principaux producteurs de pétrole prévoient que cela surviendra probablement d’ici 2030. Ainsi, les grands producteurs pétroliers réorientent graduellement leurs dépenses en immobilisations vers les technologies de gaz intégré et à faibles émissions de carbone.
- Offre de pétrole – Du point de vue de l’offre de pétrole, à court et à moyen terme, le marché est plutôt équilibré, car l’OPEP dispose d’un contrôle suffisant pour atténuer les fluctuations et maintenir les prix du pétrole dans une fourchette étroite, à un niveau élevé (mais pas trop élevé) d’environ 80 $. Toutefois, la croissance hors OPEP et États-Unis, en particulier au large de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie, ainsi que l’augmentation de la production de gaz de schiste à l’extérieur des États-Unis risquent de créer une offre excédentaire sur le marché du pétrole à long terme, surtout si la transition énergétique entraîne effectivement un sommet de la demande de pétrole vers 2030.
Le juste équilibre pour le pétrole
La transition énergétique n’est pas une expression à la mode ou la saveur du mois : elle est réelle et prend de l’ampleur. La popularité des véhicules électriques continuera probablement de croître. La demande de pétrole finira par culminer et ensuite diminuer, mais le fait est que nous utiliserons le pétrole encore longtemps, et c’est pourquoi l’objectif est d’atteindre la carboneutralité. Du côté de l’offre, le pétrole enfoui dans le sol ne manque pas et les observateurs doivent être attentifs aux mesures prises par l’OPEP. Le prix de 70 $ à 90 $ le baril est un juste équilibre acceptable pour les producteurs et les consommateurs, et le prix du pétrole restera probablement dans une fourchette étroite. Les investisseurs doivent simplement garder à l’esprit que dans le domaine des produits de base, les choses changent toujours.
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