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Glossaire des titres à revenu fixe
Veuillez noter qu'aux fins du présent glossaire, le terme « obligation » englobe celui de « débenture ». Vous trouverez ci-dessous la distinction entre les deux termes.
Billet à court terme émis par des sociétés et garanti de façon inconditionnelle par une grande banque à charte canadienne. Cette garantie réduit le risque et, par conséquent, augmente le prix et diminue le taux de rendement comparativement au papier commercial. Habituellement, les acceptations bancaires sont émises pour des périodes de 30 jours, 60 jours, 90 jours, 6 mois et un an. Les billets émis directement par des institutions financières s'appellent des « billets de dépôt au porteur à terme ».
Processus de remboursement graduel d'une dette au moyen de paiements échelonnés du principal et des intérêts.
Achat et vente simultanés de titres identiques ou équivalents dans le but de tirer parti d'une différence de prix existant entre différents marchés.
Intérêts ou dividendes qui n'ont pas été versés à la date normale de paiement et qui restent dus.
Personne qui s'engage à satisfaire à une obligation d'un débiteur défaillant.
Remboursement considérable du principal dans les années ultérieures de certaines obligations échéant en série.
La banque centrale du Canada a été fondée durant les années 1930 pour faciliter le fonctionnement du système financier. C'est elle qui définit la politique monétaire afin de gérer la masse monétaire du Canada et d'influencer les taux d'intérêt. De plus, elle a la responsabilité d'émettre la monnaie et conseille le gouvernement en matière de change et de politique budgétaire.
Tout bien qu'un emprunteur affecte à titre de garantie jusqu'au remboursement d'un prêt. En cas de défaillance, ces biens peuvent faire l'objet d'une saisie.
Engagement à payer non garanti (p. ex. un billet à ordre comme une acceptation bancaire).
Instruments du marché monétaire à court terme, émis par le gouvernement fédéral pour répondre à des besoins de fonds à court terme. Les bons du Trésor provinciaux sont plus rares. Les bons du Trésor sont vendus à escompte et la valeur nominale est versée à l'échéance. La différence entre le coût et la valeur à l'échéance représente le revenu de l'acheteur tenant lieu d'intérêt. On peut acheter des bons du Trésor pour des périodes de 30 jours, 60 jours, 90 jours, six mois et un an. Tout indiqués pour les investisseurs très conservateurs qui recherchent des taux plus élevés que celui offert sur l'encaisse pour une courte période.
Stipulation des dates auxquelles l'émetteur peut racheter une obligation et des prix de remboursement correspondants.
Une émission dite Canada Call est une obligation pouvant être remboursée par l'émetteur avant l'échéance de manière à rapporter un taux de rendement équivalent à celui d'une obligation du Gouvernement du Canada de même échéance plus une prime (par exemple 15 points de base). Le porteur de l'obligation reçoit le prix calculé
(rendement plus 15 points de base) ou la valeur nominale, selon le plus élevé des
deux. Habituellement, il y a peu d'obligations de ce genre, car elles ne sont pas avantageuses pour l'émetteur. Il s'agit d'une caractéristique plus courante pour les obligations de sociétés.
Bien que la chose se produise rarement, s'il devait arriver qu'une obligation Canada Call fasse l'objet d'un remboursement anticipé, la date d'échéance et le taux de rendement indiqués au moment de l'achat ne seraient plus valables. Le taux annualisé à la date du remboursement par anticipation peut être supérieur ou inférieur à celui obtenu au moment de l'achat de l'obligation.
Obligations négociables émises par le Gouvernement du Canada.
CBRS établit la cote de crédit des emprunteurs canadiens sur le marché obligataire. Il s'agit d'une firme indépendante spécialisée dans la publication d'études impartiales sur la qualité du crédit des obligations d'État et de sociétés. CBRS utilise un barème de notation semblable à celui de DBRS (voir ce terme).
Titre négociable émis par la plupart des banques à charte et des sociétés de
fiducie, dont la valeur nominale minimum est habituellement de 5 000 $, et les
coupures, de 1 000 $. L'échéance varie de 30 jours à 5 ans. Même si la durée est fixée, un certificat peut être encaissé par anticipation, mais le taux est inférieur au taux préétabli.
Instrument de placement généralement offert par les sociétés de fiducie et les banques, qui requiert un investissement minimum pour une période prédéterminée à un taux précis. La plupart ne sont pas remboursables avant l'échéance, mais il y a des exceptions. Par exemple, la plupart des CPG hypothécaires TD peuvent être vendus avant l'échéance aux taux du marché. Les CPG sont offerts pour des périodes déterminées, habituellement entre un et cinq ans. Lorsque l'échéance est de moins d'un an, on parle plutôt de « dépôts à terme ».
Dispositions que l'émetteur doit respecter pour protéger les porteurs. Au nombre des exigences, il y a la gestion distincte de fonds et une couverture suffisante du service de la dette.
Somme versée à un courtier qui agit à titre d'intermédiaire à la vente ou à l'achat d'un titre. Il ne reçoit pas de commission lorsqu'il agit à titre de contrepartiste dans une opération.
Professionnel ou maison de courtage qui est prêt à acheter ou à vendre un titre pour son propre
compte. Le contrepartiste achète et vend des titres et garde un stock de titres.
Une société de placement agit à titre de contrepartiste lorsqu'elle est l'une des deux parties entre lesquelles une opération est
conclue, l'autre étant le client. Par exemple, si un investisseur achète une obligation comprise dans le
stock de titres d'un courtier, la société agit à titre de
contrepartiste. Et comme le marché obligataire canadien est surtout un
marché hors cote, la plupart des négociations d'obligations sont des négociations avec
contrepartiste. Une société agit en qualité de mandataire ou d'agent lorsqu'elle facilite une transaction entre acheteurs et vendeurs indépendants. Les débentures cotées en bourse se transigent souvent
ainsi.
Cours acheteur et vendeur d'un titre établi par le teneur de marché à la fin d'un jour ouvrable.
Cote de crédit temporaire d'un émetteur attribuée par une agence de notation. La cote provisoire est révisée au moment où l'agence reçoit toute l'information financière concernant l'émetteur.
Partie de l'obligation qui donne au porteur un versement d'intérêt à un taux prédéterminé. Les coupons représentent l'intérêt qui est versé sur une base annuelle. Cependant, la plupart des obligations paient des intérêts deux fois par an.
Valeur nominale d'une obligation. Il s'agit du montant que l'émetteur s'engage à verser à l'échéance. Ce terme fait aussi référence aux tranches « incrémentielles » des obligations. Par exemple, le montant minimum d'achat ou de vente d'une obligation sur CourtierWeb est de 5 000 $ (valeur nominale), suivi de tranches incrémentielles de 1 000 $. Ce minimum de 5 000 $ s'applique aussi aux obligations à coupons détachés. Des minimums plus élevés s'appliquent aux instruments du marché monétaire et varient en fonction de l'émetteur et de l'échéance.
Représentation graphique de la relation entre les taux de rendement d'obligations dont la qualité du crédit est
semblable, mais la date d'échéance, différente. Une courbe de rendement normale se caractérise par une pente positive et s'explique par l'hypothèse du risque à l'échéance. Comme l'incertitude s'accroît avec la longueur de la période, les taux de rendement augmentent eux aussi pour compenser le risque plus grand que courent les
porteurs. À l'occasion, une courbe de rendement peut être plate ou inversée.
(Une courbe inversée se caractérise par des taux de rendement plus élevés dans la partie « court terme » du
graphique, et qui diminuent à mesure que la période s'allonge.)
Prix le plus élevé qu'un acheteur éventuel est prêt à payer.
Prix auquel une obligation se négocie et qui reflète les conditions actuelles du marché. Les obligations peuvent se négocier à la valeur nominale (100 $), à escompte (p. ex. 99,20 $), ou à prime (p. ex. 104,70 $).
Coût d'une obligation sur le marché primaire. Habituellement, les nouvelles émissions d'obligations se vendent à la valeur nominale ou légèrement à escompte.
Titre de créance qui a priorité de rang sur les autres obligations quant au droit sur l'actif dans le cas d'une défaillance ou de la dissolution d'une société.
Une émission d'obligations par une société qui a affecté des biens en garantie de dettes plus prioritaires. C'est pourquoi sa priorité de rang est plus basse.
Date à laquelle une opération sur une obligation est effectuée. Le paiement de l'opération a lieu à la date de règlement.
Date spécifiée par l'émetteur, à laquelle une obligation peut être remboursée avant l'échéance. Habituellement, les dispositions stipulent que l'émetteur peut racheter l'émission à tout moment à partir de la date indiquée. La période précédant cette date correspond a la période dite de « protection contre un remboursement anticipé ».
Titre d'emprunt d'un gouvernement ou d'une société, garanti exclusivement par la réputation de crédit de l'émetteur. Contrairement à une obligation, ce titre n'est pas garanti par des biens. En pratique, les termes « obligation » et « débenture » sont souvent employés indifféremment.
Abaissement de la cote de crédit attribuée par une agence de notation au titre de créance d'une société.
Terme utilisé lorsqu'une société ne respecte pas les clauses d'un contrat, par exemple, qui ne paie pas les intérêts à la date prévue.
La description d'une obligation comprend le nom de l'émetteur, le taux d'intérêt nominal, l'échéance et le titre de l'émission. Pour lancer une recherche par nom d'émetteur, taper les premières lettres du nom de l'émetteur ou son nom complet.
Achat de plusieurs types différents de titres appartenant à divers secteurs économiques, catégories d'actif et échéances afin de réduire le risque couru si un type de placement ou un secteur en particulier fléchit. Les titres à revenu fixe font partie intégrante de la diversification des catégories d'actif. Dans le volet revenu fixe, l'investisseur peut diversifier son portefeuille en détenant des titres d'emprunt émis par des sociétés dans différents secteurs. Le fait de varier les échéances peut aussi aplanir la courbe de rendement et atténuer le risque découlant du réinvestissement.
DBRS est une agence de notation indépendante qui évalue la capacité d'une société à rembourser le principal et verser les intérêts aux dates prévues. Comme le fait le CBRS, elle attribue des cotes de crédit selon une échelle.
DBRS utilise le barème suivant pour les obligations et les créances à long terme:
AAA |
Qualité du crédit la plus élevée |
|
AA |
Qualité du crédit supérieure |
|
A |
Qualité du crédit acceptable |
|
BBB |
Qualité du crédit suffisante |
|
BB |
Spéculative
Spéculative |
|
B |
Hautement spéculative
Hautement spéculative |
|
CCC |
Très fortement spéculative
Très fortement spéculative |
|
CC |
Extrêmement spéculative |
|
C |
Extrêmement spéculative |
|
D |
Défaut de paiement (principal, intérêt ou les
deux)
Défaut de paiement (principal, intérêt ou les deux) |
Voir
Canada Call
Mesure qui permet à l'investisseur de comparer la volatilité potentielle des prix en tenant compte à la fois de l'échéance et du coupon. On la définit comme la période moyenne requise pour recevoir tous les flux monétaires actualisés. Les paiements des intérêts et du principal sont tous pris en compte dans ce
calcul.
Plus l'échéance est éloignée, plus les obligations sont volatiles parce que la période de réception des flux monétaires actualisés est beaucoup plus
longue; le degré d'incertitude est donc plus grand. Parallèlement, le cours des obligations à taux élevés est moins volatil que celui des obligations à taux
faibles, parce qu'une plus grande proportion du rendement total de l'obligation est réalisée chaque trimestre plutôt qu'à l'échéance.
L'écart de crédit correspond à la différence de rendement entre une obligation de référence (p. ex. du Gouvernement du Canada) et l'obligation d'un autre émetteur. Normalement, on exprime l'écart de crédit en termes de points de base. Plus le risque de l'émission est élevé selon la perception du marché, plus l'écart de crédit est grand.
Date à laquelle le principal de l'obligation est exigible et doit être remboursé.
Stratégie de placement des titres à revenu fixe, selon laquelle l'investisseur achète des émissions dont les échéances s'échelonnent sur plusieurs mois ou, plus fréquemment, sur plusieurs années. Le principal objectif de cette stratégie est d'atténuer le risque de réinvestissement en évitant qu'une obligation importante vienne à échéance à un moment où les taux d'intérêt et les rendements sont relativement bas. Cette stratégie sert aussi à augmenter la liquidité d'un portefeuille en assurant que le capital provenant des obligations arrivant à échéance pourra satisfaire les besoins en liquidités sans qu'il soit nécessaire de vendre une position avant l'échéance.
Entité qui émet des titres pour lesquels elle est obligée de payer le principal et l'intérêt.
Aussi appelé « dette consolidée ». Il s'agit de la portion de la dette totale d'un émetteur représentée par les obligations à plus long terme.
Caractéristique d'une obligation qui laisse le choix à l'émetteur ou au porteur, dans certaines conditions, de rembourser le titre à une date fixée d'avance, avant l'échéance.
Différence entre le cours en vigueur et la valeur nominale d'une obligation. En règle générale, les obligations dont les coupons sont inférieurs au taux d'intérêt en vigueur se négocient à escompte.
En règle générale, une société de fiducie nommée par un émetteur pour s'assurer que toutes les clauses d'un acte de fiducie d'une obligation sont respectées.
Méthode d'établissement des prix par laquelle l'obligation se négocie au prix spécifié. Le prix est déterminé pour une valeur nominale, ou principal, de 100 $ d'une obligation. Par exemple, l'achat d'une obligation (valeur nominale de 1 000 $) à 95,50 $ équivaut à payer 955 $ pour cette valeur nominale de 1 000 $.
Fonds constitué par un émetteur pour rembourser une partie d'une obligation avant son échéance. Vise à réduire le fardeau de l'émetteur à l'échéance.
Pour la plupart des obligations, des intérêts sont versés deux fois par an. Par exemple, le porteur d'une obligation du Gouvernement du Canada d'une valeur nominale de 10 000 $ à 6,50 % arrivant à échéance le 1er juin 2004 recevrait 650 $ en intérêts chaque année (10 000 x 6,50 %), à raison de deux versements de 325 $ : l'un au 1er juin et l'autre au 1er décembre. Certaines obligations paient des intérêts sur une base mensuelle et d'autres, comme les euro-obligations, paient des intérêts chaque année.
Titre qui comporte à la fois des caractéristiques des obligations et des actions privilégiées. Les hybrides peuvent être structurés comme des obligations (c.-à-d. unités de 1 000 $ et intérêts semestriels). Habituellement, dans l'ordre de priorité de paiement, les hybrides se classent entre les créances de rang le plus inférieur (créance secondaire) et les actions privilégiées les mieux cotées. Ils sont souvent assortis de clauses spéciales de remboursement par anticipation ou d'échange.
Titre à revenu fixe vendu avec un taux d'intérêt nominal variable.
Rémunération payée pour l'utilisation d'un capital emprunté, exprimée habituellement sous forme de taux d'intérêt.
Intérêt accumulé que l'acheteur verse au vendeur d'une obligation (sauf en cas de défaillance). L'acheteur d'un titre à revenu fixe doit dédommager le vendeur du titre d'avoir détenu le titre pendant la période allant de la date du dernier coupon à la date de règlement.
Capacité du marché d'absorber les ordres d'achat et de vente de manière à ce que le cours du titre varie peu. Un marché liquide se caractérise par un volume considérable et des écarts réduits. Il s'agit là d'une caractéristique très importante d'une émission. La liquidité dépend d'un certain nombre de facteurs dont la taille, l'échéance et la popularité de l'émission. Ainsi, les obligations du Gouvernement du Canada sont relativement liquides. Un marché non liquide est marqué par un faible volume et par des concessions de prix de la part du vendeur.
Période prolongée de baisse du prix des obligations et de hausse du taux de rendement.
Marché financier d'un pays en développement. Il s'agit habituellement d'un marché de petite
taille, dont l'historique est récent.
Période prolongée de hausse du prix des obligations et de baisse du rendement.
Négociation d'obligations menée par téléphone ou par ordinateur, à l'extérieur d'une bourse. Le marché obligataire canadien est un marché presque exclusivement hors cote.
Le marché monétaire met en rapport les investisseurs qui veulent obtenir des taux concurrentiels pour leur argent avec les gouvernements et les sociétés qui ont besoin de capitaux à court terme. Au nombre des instruments du marché monétaire, on trouve les bons du Trésor, les acceptations bancaires et le papier commercial.
Marché des nouvelles émissions de titres. Les obligations sont ensuite négociées sur le marché secondaire.
Marché qui suit le stade des nouvelles émissions (ou marché primaire), sur lequel l'investisseur achète une obligation d'une personne autre que l'émetteur, au prix en vigueur.
Frais facturés par un courtier qui achète un titre d'un teneur de marché et le vend au client à un prix plus élevé. Les frais sont inclus dans le prix de l'obligation.
Voir Montant net.
Montant total qu'un investisseur paie pour une obligation, comprenant le principal et l'intérêt couru. Pour un vendeur, il s'agit du montant total reçu, comprenant le principal et l'intérêt couru. Aussi appelé « montant de règlement ».
Caractéristique d'une obligation qui ne peut être remboursée par l'émetteur ou à son gré avant l'échéance spécifiée.
Cote attribuée par Moody's indiquant la qualité relative du crédit, ou la capacité de l'émetteur à respecter ses obligations financières en remboursant un instrument à revenu fixe.
Standard & Poor's porte un jugement sur la solvabilité du débiteur relativement à une obligation financière précise, à une catégorie précise d'obligations financières, ou à un programme financier précis (y compris des programmes de bons à moyen terme négociables et des programmes de papier commercial). Cette notation tient compte de la solvabilité des avalistes, des assureurs ou d'autres améliorations des termes du crédit, ainsi que de la monnaie dans laquelle l'obligation est libellée. Elle ne constitue pas une recommandation d'acheter, de vendre ou de conserver une obligation financière, car aucune opinion n'est donnée sur le cours de l'obligation ni sur sa pertinence pour tel investisseur.
Identificateur alphanumérique à 9 caractères, attribué à un titre obligataire par le Committee on Uniform Security Identification Procedures. Établi comme méthode uniforme de désignation des titres.
Cote de crédit d'un titre à revenu fixe attribuée par une agence de notation indépendante.
Mesure du rendement, de la qualité et de la sécurité d'une émission d'obligations. Dominion Bond Rating Service (DBRS) et Canadian Bond Rating Service (CBRS) sont les deux principaux services de notation des valeurs au Canada. Moody's et Standard and Poor's sont les deux plus grandes agences de notation des États-Unis.
Obligations vendues sur le marché primaire, par opposition au marché secondaire. Elles sont offertes au public pour la première fois. Habituellement, leur prix est équivalent ou inférieur à la valeur nominale, et leur taux de rendement est relativement attrayant. Les conditions du marché déterminent la présence ou l’absence de nouvelles émissions d’obligations.
Titre d'emprunt pour lequel l'émetteur s'engage à payer au porteur, dans un laps de temps déterminé, un montant précis de principal et d'intérêt. En théorie, pour une obligation, des biens sont affectés à la garantie du prêt, à l'exception des obligations d'État. En pratique, toutefois, le terme est souvent utilisé pour désigner une débenture; ce titre d'emprunt est généralement garanti par la solvabilité de l'émetteur et non par des biens.
Voir Obligation à coupons détachés.
Obligation dont les coupons ont été détachés de la composante « principal ». Le principal (communément appelé « obligation résiduelle ») et les coupons se négocient séparément, à escompte, et leur valeur nominale est versée à l'échéance. La date d'échéance des coupons correspond à la date prévue du versement d'intérêt; dans le cas des obligations résiduelles, elle correspond plutôt à la date d'échéance fixée au départ. Plus l'échéance est éloignée, plus l'escompte est important. L'intérêt n'est pas versé au porteur mais accroît la valeur de l'obligation à mesure que l'échéance se rapproche. Les obligations à coupons détachés ont des incidences fiscales particulières hors d'un compte enregistré. Parce qu'aucun intérêt n'est reçu durant toute leur durée, ces obligations sont plus volatiles que les obligations portant intérêt. Elles sont tout indiquées pour des projets à long terme tels que la planification des études et l'épargne-retraite. Parfois appelées « obligations à coupon zéro ».
Obligation émise avec une échéance précise, mais qui donne à l'émetteur ou au porteur la possibilité d'en retarder l'échéance d'un nombre déterminé d'années.
Habituellement, une obligation dont l'échéance se situe dans plus de dix ans.
Habituellement, une obligation dont l'échéance se situe entre trois et dix ans.
Aussi appelée « obligation à haut risque ». En général, sa cote est inférieure à BBB et elle est considérée spéculative comparativement aux obligations de qualité élevée. Plus le rendement est élevé, plus le risque perçu par le marché est grand.
Obligation à long terme émise par le Gouvernement du Canada, offrant aux investisseurs un taux de rendement réel (c.-à-d. rajusté en fonction de l'inflation). Le principal, et par conséquent les intérêts, sont liés à l'indice des prix à la consommation. Ces obligations se négocient sur le marché secondaire.
Obligation remboursable par anticipation émise par une banque à charte canadienne. Le taux d'intérêt nominal (le coupon) est fixe durant toute la période précédant une date de remboursement par anticipation, après quoi il varie. Le taux variable est égal au taux des acceptations bancaires majoré d'un nombre prédéterminé de points de base. En général, le marché obligataire prévoit que les obligations à taux variable différé sont remboursées à la première date de remboursement par anticipation. C'est pourquoi le rendement cité est le rendement proche de la date de remboursement par anticipation plutôt que celui à la date d'échéance.
Obligation dont le prix dépasse sa valeur nominale.
Obligation dont le nom du propriétaire n'est pas enregistré dans le registre de la société ou du gouvernement émetteurs, et qui est payable au
porteur. Les obligations au porteur sont négociables par le titulaire, puisqu'elles ne sont pas immatriculées.
Obligation, débenture ou action privilégiée pouvant être convertie en actions ordinaires – habituellement de la même société – à un prix déterminé et, en règle générale, avant une certaine date. Une société peut se prévaloir d'une clause de conversion forcée lorsque la valeur de ses actions ordinaires dépasse la valeur du taux de conversion ou du prix de conversion. La plupart des obligations convertibles sont inscrites à la cote d'une bourse, telle que la Bourse de Toronto
Obligation négociée par l'intermédiaire d'une grande bourse (p. ex. la Bourse de Toronto). Au Canada, les obligations cotées sont surtout des obligations convertibles non garanties ou hybrides.
Obligation émise par le Gouvernement du Canada ou par les gouvernements provinciaux. Les obligations d'épargne sont destinées aux épargnants.
Obligation émise par les gouvernements (fédéral ou provinciaux), les sociétés d'État et les organismes gouvernementaux. Garanties par le pouvoir d'imposition des gouvernements, les obligations d'État bénéficient habituellement des meilleures cotes de crédit.
Obligation tout indiquée pour les investisseurs prudents, parce qu'elle ne comporte, généralement, qu'un faible risque. Habituellement, elle se trouve dans l'une des quatre premières catégories (p. ex. BBB ou mieux) définies par une agence de notation.
Titre d'emprunt émis par une société et considéré comme une dette de l'entreprise. En règle générale, les obligations de sociétés sont réparties dans quatre secteurs : produits industriels, finance, transports et services publics. Ces obligations peuvent être remboursables par anticipation ou non.
Obligation dont une tranche du principal vient à échéance chaque année.
Obligation remboursable au gré du porteur ou dans certaines circonstances. On retrouve peu de titres de ce genre sur le marché canadien.
Dette garantie par des biens. En cas de défaillance, ces biens servent au remboursement du principal et au paiement des intérêts.
Obligation non matérialisée par un certificat. Les livres et registres de propriété sont gardés par un dépositaire et par ses membres (banques et maisons de courtage). Les obligations émises à l'heure actuelle sont presque toutes inscrites en compte.
Obligation libellée en monnaie autre que le dollar canadien. Comprend les obligations en dollars américains émises par le gouvernement des États-Unis et les sociétés canadiennes, ainsi que les émissions étrangères. Il existe aussi un certain nombre d’euro-obligations libellées en monnaies européennes (dont l’euro).
Titre à revenu fixe émis par une administration municipale.
Obligation immatriculée sous un nom précis auprès de la société ou du gouvernement émetteurs. Elle ne peut être encaissée que par la (ou les) personne(s) au nom de laquelle (ou desquelles) elle est immatriculée.
Obligation dont le prix ne comprend aucun intérêt couru.
Obligation libellée en dollars américains émise par une société
canadienne, par une province ou par le gouvernement fédéral. Les obligations Yankee ne sont pas soumises aux limites du contenu étranger dans un
REER. Toutefois, elles sont assujetties aux fluctuations du taux de change lorsque l'intérêt ou le principal est versé en dollars canadiens dans un compte
REER.
Deux titres ayant la même priorité de rang ou de privilège à l'endroit des revenus garantis.
Obligations émises par des sociétés de la Couronne fédérale. Ces organismes gouvernementaux ont été créés par une loi du Parlement du Canada pour jouer un rôle déterminé. Il peut s'agir d'obligations émises directement par le Gouvernement du Canada ou encore d'obligations complètement garanties par le Gouvernement du Canada et dont la qualité du crédit est la même. Au nombre de ces organismes, on trouve la Société pour l'expansion des exportations, la Société canadienne d'hypothèques et de logement, la Société du crédit agricole et la Banque de développement du Canada.
Dans le marché obligataire, il s'agit des obligations à moyen terme et à long terme du Gouvernement du Canada, dont la cote est publiée couramment et qui sont négociées activement. Aux États-Unis, ce sont les obligations du Trésor à long terme les plus récentes émises pour une période de 10 ans et de 30 ans. On considère habituellement les obligations de référence, aussi appelées « valeurs indices », comme un indicateur de la direction et de l'amplitude des variations dans le rendement et le prix au sein du marché obligataire.
Obligations à long terme émises par le gouvernement canadien ou par le gouvernement fédéral américain. Voir Canadas.
Même chose que le cours vendeur, soit le prix le plus bas qu'un vendeur éventuel acceptera pour un titre.
Offre dont la probabilité d'exécution est élevée. L'ordre peut encore être rejeté par le cotisant advenant un changement de critères. Pensons par exemple au changement d'un niveau de stock après transmission d'un ordre, mais avant réception de celui-ci par le cotisant. État de la plupart des ordres durant les heures de bourse.
Engagement d'un acheteur à acheter ou vendre un nombre fixe d'obligations au cours acheteur.
Ordre à exécuter immédiatement au meilleur prix possible.
Titres d’emprunt à court terme émis par des sociétés non financières pour des périodes pouvant aller jusqu’à un an. Ce papier est vendu à escompte et sa valeur nominale est versée à l’échéance, qui est habituellement de 30 jours, 60 jours, 90 jours, 6 mois ou un an. La différence entre le coût et le montant versé à l’échéance est traitée comme un revenu d’intérêts
Période au terme de laquelle l'acheteur d'un titre à revenu fixe doit payer le coût du titre plus tout intérêt couru. Au Canada, tous les instruments du marché monétaire se règlent le jour même de l'opération. Les obligations du Trésor à long terme et les bons du Trésor à court terme sont réglés le jour ouvrable suivant. Les obligations à court terme (arrivant à échéance dans trois ans ou moins) sont réglées dans un délai de deux jours ouvrables.
La plupart des autres émissions se règlent dans un délai de trois jours ouvrables suivant la date de l'opération.
Calcul du rendement fondé sur le montant minimum de l'opération. Habituellement, les opérations de gros comportent un prix plus bas et offrent donc un meilleur rendement.
Nouvelle obligation vendue à un nombre limité d'institutions. Habituellement, la réglementation est moins lourde.
Un centième de un pour cent. Il s'agit de l'unité de mesure la plus fréquemment utilisée pour exprimer les variations du taux de rendement des obligations. Par exemple, si à la suite d'un changement de prix, le rendement d'une obligation passe de 6,09 % à 6,20 %, on dit qu'il a augmenté de 11 points de base. Notons qu'on peut aussi utiliser le terme « point centésimal ».
Recours par le gouvernement aux dépenses et aux impôts pour influer sur l'activité économique générale.
Établie par la Banque du Canada, cette politique consiste à utiliser la masse monétaire et le niveau du crédit dans l'économie canadienne pour dicter la direction générale des taux d'intérêt et maintenir l'intégrité du dollar
canadien.
Une politique monétaire préconisant un resserrement du crédit entraîne une hausse des
taux, en général vers la fin d'une phase d'expansion économique.
Inversement, une politique monétaire d'assouplissement du crédit s'accompagne de taux en baisse et précède habituellement une phase d'expansion économique.
Stock de titres qu'une maison de courtage ou un négociateur détient à la fin d'une séance.
Le droit que détient l'émetteur des obligations de rembourser celles-ci avant leur échéance est habituellement rappelé par un barème de dates de remboursement par anticipation et des prix correspondants. La plus proche de ces dates est la « première date de remboursement par anticipation ».
Première date de règlement possible d'un titre nouvellement émis.
Excédent du prix d'une obligation sur sa valeur nominale. La prime, le cas échéant, dépend du coupon, de l'échéance, de la qualité du crédit et du niveau général des taux d'intérêt.
Prix auquel l'émetteur (habituellement une société) peut racheter une obligation comportant une clause de remboursement anticipé. Le prix de remboursement peut être plus élevé que la valeur nominale de l'émission afin d'indemniser le porteur du manque à gagner résultant d'un remboursement anticipé. On appelle « prime de remboursement anticipé » ou « protection contre remboursement anticipé » tout écart entre la valeur nominale et le prix de remboursement.
Date du prochain versement d'intérêt (coupon) pour un titre à revenu fixe. Voir aussi « Coupon ». Une recherche spécifiant une fourchette de dates de prochain coupon affichera en guise de résultats les instruments à revenu fixe ayant un paiement de coupon à l'intérieur de l'intervalle précisé.
Capital reçu par un émetteur d'obligations au terme d'une vente.
Document légal décrivant les titres offerts en vente au public. Il doit respecter les exigences des organismes qui régissent le commerce des valeurs mobilières.
Somme versée en guise de surcharge ou de prime par un émetteur qui exerce le droit de rembourser les titres avant leur échéance. On emploie aussi ce terme pour désigner une période durant laquelle une obligation ne peut être remboursée par anticipation.
Il s'agit de la province ou du territoire où l'obligation a été émise. Pour sélectionner une province, ouvrez la liste déroulante en cliquant sur la flèche pointant vers le bas et mettez en évidence la province ou le territoire de votre choix.
Nombre d'obligations. Par exemple, 10 obligations équivalent à une valeur nominale de 10 000 dollars.
Pourcentage de la dette d'une entreprise par rapport à l'ensemble de ses capitaux propres. Les analystes utilisent ce ratio pour évaluer le risque inhérent à une émission précise ou à la dette de l'entreprise.
Relèvement de la cote de crédit attribuée par une agence de notation au titre de créance d'une société.
Il s'agit habituellement de combinaisons synthétiques d'obligations à coupons détachés, adaptées aux besoins spécifiques des investisseurs. Par exemple, ce genre d'obligation peut se négocier comme une obligation à coupons détachés (sans versement d'intérêt) jusqu'à une certaine date prédéterminée. Après cette date, l'obligation a les caractéristiques d'une obligation normale (p. ex. versements d'intérêt semestriels). Les regroupements conviennent au détenteur d'un RER autogéré qui a l'intention de convertir son régime en FRR d'ici quelques années. Un revenu n'est produit qu'au moment requis. Ce type d'obligation a tendance à être moins liquide; par conséquent, il s'inscrit davantage dans la stratégie de placement « acheter et conserver ».
Condition d'une obligation permettant à l'émetteur de la rembourser avant l'échéance, à des dates et à des prix précis.
Retrait d'obligations par un émetteur qui remet aux porteurs la valeur nominale ou le prix de remboursement anticipé. Certaines obligations peuvent être remboursées au gré du porteur (p. ex. obligations d'épargne du Canada). Ces obligations sont habituellement vendues en coupures de 100 dollars ou plus.
Mesure prise par l'émetteur pour remettre le principal de l'obligation avant l'échéance fixée.
Clause d'une obligation permettant à l'émetteur de la rembourser avant l'échéance à un prix supérieur à sa valeur nominale.
Lorsque la mention « Remboursement anticipé intégral » figure dans la description d'un titre, l'obligation est remboursable à la valeur nominale majorée d'une prime. La prime correspond au taux de rendement que procure l'obligation du Trésor au moment du remboursement.
Critère déterminant le prix de vente d'un titre à revenu fixe. Reflète la valeur de l'obligation compte tenu de l'échéance, de la qualité du crédit de l'émetteur/avaliste, de la durée précise de l'émission et des conditions générales du marché.
Rendement des instruments du marché monétaire vendus à
escompte. Prenons par exemple un
bon du Trésor du Gouvernement du Canada, vendu au prix de 9 860 $ (98,60 $ par 100 $), dont la valeur à l'échéance est de 10 000 $. Pour en déterminer le
rendement, il faut diviser l'escompte (140 $) par le prix (9 860 $), et multiplier ce nombre par 365
(jours) divisé par le nombre de jours jusqu'à l'échéance (90). Il en résulte un taux de rendement de 5,758 %.
Rendement à escompte = [ (100 - prix)/prix ] x [ (365 x 100)/durée ]
= [ (100 - 98,60)/98,60 ] x [ (365 x 100)/90 ]
= 5,75 %
Pendant américain de la Banque du Canada, la Réserve fédérale est constituée de 12 banques centrales. Cet organisme joue un rôle déterminant car il est notamment chargé de définir la politique monétaire aux États-Unis en établissant les taux des prêts interbancaires (fonds fédéraux) et d'escompte.
Offre dont la probabilité d'exécution est plus faible, car le prix et la quantité ne sont qu'indicatifs. Attribué habituellement aux ordres donnés après les heures de bourse, ou dans un marché très actif.
Ensemble des titres à revenu fixe que détient un courtier en valeurs mobilières, offerts en vente aux investisseurs. Le stock fluctue de jour en jour, et durant une même journée.
Opération consistant à vendre un titre à revenu fixe pour en acheter un autre. Les investisseurs peuvent substituer des obligations s'ils y voient un avantage quelconque : hausse du rendement net, prolongation ou réduction de l'échéance, amélioration de la qualité du crédit, sorties de fonds.
Taux minimum auquel la Banque du Canada consent des avances de fonds à court terme aux banques à charte et aux agents agréés du marché monétaire. Le niveau du taux d'escompte influe sur le taux préférentiel que les banques à charte accordent à leurs clients les plus solvables. Il sert donc de base au niveau général des taux d'intérêt à court terme et constitue un facteur déterminant quant aux prix du marché obligataire. On parle aussi de « taux directeur ».
Rendement à l'échéance. Généralement calculé et exprimé sous forme de pourcentage semestriel.
Taux de rendement d'un titre à revenu fixe compte tenu du total des intérêts annuels, du prix à l'achat, de la valeur de remboursement et de la période à courir jusqu'à l'échéance. Fondé sur l'hypothèse que le titre est détenu par l'investisseur jusqu'à la date d'échéance et que tout l'intérêt reçu peut être réinvesti au taux de rendement.
Mesure brute du rendement d'une obligation, obtenue en divisant le taux d'intérêt par le cours en vigueur. Ce taux ne tient pas compte des gains ou pertes en capital. Par exemple, une obligation de 100 $ avec coupon de 10 % achetée au prix de 80 $ a un taux de rendement actuel de 12,5%.
Taux calculé de la même façon que le taux de rendement à l'échéance, mais établi d'après la date du remboursement par anticipation et le prix du remboursement anticipé.
Voir Taux d'escompte.
Taux d'intérêt le plus bas exigé par les banques commerciales canadiennes de leurs clients les plus solvables.
Période à courir jusqu'à l'échéance.
Titre d'emprunt à taux fixe qui représentent des droits indivis dans un bloc de créances hypothécaires résidentielles assurées de premier rang. La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), une société de la Couronne fédérale, assure ces blocs de créances hypothécaires, garantissant ainsi le versement du principal et de l'intérêt dus aux détenteurs de certificats à la date prévue. Ces titres sont tout indiqués pour les investisseurs prudents qui ont besoin d'un revenu mensuel; celui-ci est versé sous forme d'intérêt et principal. Ils se négocient sur le marché obligataire à des prix reflétant les taux d'intérêt actuels. Ils sont principalement identifiés par un numéro de bloc à huit chiffres.
IPlacements tels que les obligations, les titres hypothécaires et les instruments du marché monétaire (p. ex. les bons du Trésor) qui donnent aux investisseurs un revenu prévisible et une relative sécurité du principal
Regroupement de blocs de différents types de prêts afin d'en vendre des parts sous forme de titres négociables.
Les types de titres font référence à différentes catégories et sous-catégories de titres à revenu fixe. Au nombre des catégories, citons les suivantes
Au Centre des titres à revenu fixe, ces catégories de titres sont souvent représentées sous forme abrégée (voir le tableau ci-dessous).
Abréviation |
Catégorie de titres |
|
T |
Obligations du gouvernement du Canada/d'organismes gouvernementaux et bons du Trésor |
|
M |
Obligations municipales |
|
C |
Obligations de sociétés, acceptations bancaires, papier commercial |
|
L |
Obligations provinciales |
Certaines sous-catégories de titres sont, elles aussi, souvent représentées sous forme abrégée (voir le tableau ci-dessous).
Abréviation |
Description de la sous-catégorie de titres |
|
Acceptation bancaire (court terme) |
||
Contrat à terme sur acceptation bancaire (1 mois) |
||
Contrat à terme sur acceptation bancaire (3 mois) |
||
Option enchâssée dans une obligation |
||
Contrat à terme sur obligations du Gouvernement du Canada - 10 ans |
||
Contrat à terme sur obligations du Gouvernement du Canada - 5 ans |
||
Cougar |
||
Obligation avec bon de souscription |
||
Papier commercial à échéance reportable – billet portant intérêt |
||
Contrats à terme en eurodollars |
||
EUB |
Euro-obligation |
|
Contrat à terme sur bons du Trésor américain – 5 ans |
||
GIC |
||
Acceptation bancaire portant intérêt |
||
Billet portant intérêt (court terme) |
||
Acceptation bancaire (moyen terme) |
||
MBS |
||
Obligation à coupons payée en nature |
||
Obligation à coupons détachés (résiduelle) |
||
Paiement du résidu – partie 1 |
||
Paiement du résidu – partie 2 |
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Sentinel |
||
Tiger |
||
Contrat à terme sur bons du Trésor américain – 2 ans |
||
Contrat à terme sur bons du Trésor américain – 10 ans |
||
Contrat à terme sur obligations du Gouvernement des États-Unis - 30 ans |
||
Obligation ex-bon de souscription |
||
Obligation à coupon zéro |
Valeur actuelle d'une somme d'argent qui sera versée ultérieurement, calculée à l'aide d'un certain taux d'intérêt. Ce calcul permet à l'investisseur de déterminer le montant d'argent à investir afin de recevoir un montant précis dans le futur.
Voir Valeur nominale.
Valeur d'une obligation (ou principal) que l'émetteur s'engage à rembourser à l'échéance. Aussi appelée « valeur au pair ». La valeur nominale ne constitue pas un indicateur de la valeur au marché.
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